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09/06/2013

DARK EYES

polar,new york,relation père-fille

Roman policier
de William RICHTER
Traduit de l’américain par Raphaële Eschenbrenner
Éd. Albin Michel Jeunesse,
coll. Wiz
Janvier 2013, 363 pages – 15 €

Fini la mode des clones d’Harry Potter ou des vampires romantiques, l’éditeur de Dark Eyes nous annonce en quatrième de couverture la naissance d’une « nouvelle Lisbeth Salander » (l'héroïne de Millénium, pour qui l'ignore encore…). Bon, c’est vrai, Wally est une adolescente, en rupture avec sa famille, qui zone dans les rues de New York à la tête d’une bande de quatre jeunes paumés, installés dans un squat. Elle arbore des collants déchirés, des shorts effilochés et brandit ses ongles peints comme des griffes. D’origine russe, elle a quitté sa mère adoptive, peu après le départ de son père adoptif, et oui, comme il est précisé en quatrième de couverture, son père est un tueur. Très méchant et affublé d’un adolescent prêt à tout qui n’est autre que… le frère de Wally. 


On se doute que toute ressemblance avec les personnages d’une célèbre trilogie est parfaitement assumée ! Cela dit, au-delà du pastiche (jusqu’au titre emprunté à un film de Mikhalkov pour faire russe), ce roman se lit avec plaisir et l’histoire est menée tambour battant. Il y a ce qu’il faut de poursuites, de rebondissements, de sentiments – sans oublier la violence (après tout on est chez les malfrats russes, pas chez les enfants de chœur) – qui font les thrillers réussis : ceux qu’on commence et qu’on ne lâche pas avant la dernière page.

Ariane Tapinos (février 2013)

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