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Rechercher : voyage à Birmingham

Exposition autour de Ibou Min' et les tortues de Bolilanga

Du 28 juillet au 29 août, nous vous proposons une passionnante exposition autour d'un l'album,Ibou Min' et les tortues de Bolilanga et d'un roman, Les tortues de Bolilanga, parus, tout récemment aux éditions Thierry Magnier.

L'exposition retrace la genèse de ces deux livres écrits par Frank Prévot et magnifiquement illustrés par Delphine Jacquot.
Frank Prévot a fait, il y a quelques années, un long séjour dans une petite île de l'archipel de Tomini, en Indonésie. Au fil des semaines, il a pu mesurer l'importance de la maîtrise du tourisme et de la préservation de l'environnement dans cette région du monde, comme dans bien d'autres, bien sûr. De sa volonté d'aider les villageois qui l'avaient accueilli, lui et sa compagne, il a rapporté cette histoire, cette légende, inventée de toute pièce pour faire échec aux promoteurs immobiliers. Et bien que la réalité ait été moins heureuse que la fiction, l'exposition qui mêle la légende et le réel, les livres et l'île de Katupat, est une invitation au voyage, à la réflexion et à la lecture...

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28/07/2009 | Lien permanent

Bih-Bih et le Bouffron-Gouffron | album de Claude PONTI

bih-bih.gifÉd. L'École des Loisirs | nov. 2009 | 44 pages – 28,50€

Bih-Bih et son ami champignon Filifraiïme marchent tranquillement pour aller prendre le thé, sans se rendre compte qu'un monstre terrible avale des planètes entières et qu’ils sont en train de se faire avaler par le Bouffron-Gouffron. Afin de sauver le monde, Bih-Bih devra retrouver la première goutte de la première pluie tombée sur terre. Elle commence alors un long voyage périlleux dans l’estomac du monstre où flottent des pans entiers de paysages et de constructions. Œuvres d’arts, monuments célèbres, le dernier album de Claude Ponti est un véritable musée où l’on retrouve les plus grands chefs-d’œuvres de l’humanité. Bih-Bih, telle Alice (les références sont nombreuses!) traverse les vestiges de notre monde que ce soit dans le ciel ou sous la mer, et elle fera bien des rencontres avant de parvenir à terrasser le monstre et à faire revenir la Terre à la vie.

Nathalie Ventax (janvier 2010)

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30/01/2010 | Lien permanent

UNE SIESTE À L'OMBRE

sieste,été,jeux,rêvealbum tout carton
de Françoise LEGENDRE & Julia SPIERS (illustrations)
Éd. Seuil jeunesse, ami 2019 – 12,90 €

Sous l'ombre d'un pommier, un enfant fait la sieste, allongé sur sa couverture jaune d'un côté, rouge de l'autre. Une longue sieste qui va peu à peu voir cette couverture se transformer en grotte, en tempête, en armure... Pour un long voyage au pays des rêves qui emmènera le lecteur jusqu'au bout du monde.

Françoise Legendre et Julia Spiers traduisent avec justesse ce petit morceau d'été : le rythme somnolent de l'endormissement, les délicats jeux de lumière ... Le lecteur peut presque sentir l'odeur de l'herbe sèche et entendre le chant des cigales ! Une sieste bucolique qui décline les aventures et transforme ce moment de calme et d'intimité en une folle envolée dédiée à l'imaginaire, à l'issue de laquelle il ne reste plus qu'à demander : « as-tu bien dormi ? ».

Nathalie Ventax (juillet 2019)

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01/07/2019 | Lien permanent

LE PROJET BARNABUS

barnabus.jpgAlbum
The Fan Brothers, traduit de l'anglais (Canada) par Véronique Mercier-Gallay
Éd. Little Urban, octobre 2020- 15.90 €

Barnabus n'est pas une parfaite créature. Ses yeux ne sont pas assez grands, il n'est pas assez doux , il n'est même pas de la bonne couleur. C'est pourquoi il vit dans un laboratoire secret en compagnie d'autres créatures ratées et rêve un jour de pouvoir s'asseoir dans l'herbe et contempler les étoiles. " Impossible" dit son seul ami, Pip le cafard. Impossible ? Rien n'est moins sûr !

Les Fan Brothers à qui l'on devait déjà le très beau fabuleux voyage du bateau-cerf  chez le même éditeur, signent avec ce nouvel album une magnifique course vers la liberté. Barnabus et sa petite bande de créatures bonnes pour le recyclage enchaînent les péripéties dans une évasion pleine de tendresse et d'humour qui est un véritable hymne à la différence et bien sûr à la liberté.

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10/12/2020 | Lien permanent

LE DISCOURS DE LA PANTHERE

20201104_175840.jpgBande dessinée
de Jérémie MOREAU
Éd. 2024, octobre 2020- 26,90 €

Après la Saga de Grimr (fauve d'or d'Angoulême 2018) et Penss, Jérémie Moreau continue d'explorer et de (nous) questionner sur le monde et ses origines avec une bande dessinée pleine de couleurs et d'introspection :
rencontrez un buffle qui tente de déplacer son île pour la sauver, une taupe apprenant à une autruche à se voir différemment, un éléphanteau qui essaie de retracer l'Histoire avec son grand-père, un bernard l'hermite qui ne jure que par l'apparence, ou encore un étourneau qui perd son groupe migratoire...

Autant d'histoires qui, non sans rappeler les fables de la Fontaine et le Livre de la jungle, proposent de réfléchir sur le sens (de la vie, du monde, du vivant, de l'avant, de l'après) tout en nous faisant voyager dans des contrées luxuriantes où les animaux, doués de parole, d'un sens de l'humour et de l'observation, nous offrent une belle leçon d'humilité et... d'humanité !

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10/11/2020 | Lien permanent

UNE HISTOIRE D'AMOUR

Une histoire d'amour.jpgalbum
de Gilles BACHELET
Éd. Seuil jeunesse, octobre 2017 - 15€

Georges et Josette se sont rencontrés à la piscine. Le premier y était maître nageur, la seconde y pratiquait la natation synchronisée et ce fut l’amour au premier regard. S’en suivirent, un mariage, avec voyage de noces à Venise, cinq enfants, Martine, Hippolyte, Bernadette, Jocelyne et Gérard, des disputes mais aussi de l’attention et tout plein d’amour.
Avec Georges et Jocelyne, c’est la vie qui va, les petits bonheurs et les drames du quotidien, les années qui passent et vieillir ensemble dans « la grande maison redevenue vide ».

Cette histoire d’amour, c’est aussi un album écrit et dessiné par Gilles Bachelet alors, forcément, l’humour est partout présent. Il faut dire que Josette et Georges sont de gants de vaisselle !

 

C’est tendre et hilarant à la fois. Avec assez de finesse et de sous-texte et mille choses à découvrir dans les images, pour s’adresser aux enfants et pour plaire aux parents.

Ariane Tapinos (janvier 2018)

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25/01/2018 | Lien permanent

BIBLIO ALGERIE 3 • L’Algérie d’aujourd’hui racontée aux enfants français

Algérie (Grandir).gif

L'Algérie
Documentaire
Djilali DJELALI
Illustration Kamel KHELIF

Éd. Grandir, coll. Les terres des hommes
Juin 2008 - 15€
Portrait de l’Algérie «terre de contrastes et d’échanges»: géographie physique et humaine, histoire, économie, culture… 

Aujourd'hui en Algérie.gifAujourd’hui en Algérie. Yanis, Alger 
Documentaire
Mohammed KACIMI EL HASSANI 
Illustrations Charlotte Gastaut & Christian Heinrich
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Le journal d’un enfant
Mai 2008 – 12,90€
Voyage dans l’Algérie d’aujourd’hui aux côtés du jeune Yanis, algérois de onze ans. Selon le principe de cette collection, la fiction – le journal de Yanis – est complétée par des rabats documentaires.

Ikram, Amina et Fouad.gifIkram, Amina et Fouad vivent en Algérie
Documentaire
Claire VEILLÈRES
Illustration Sophie Duffet
Éd. De La Martinière Jeunesse, coll. La vie des enfants d’ailleurs
Sept. 2005 – 12€
«Ikram, Amina et Fouad sont des enfants qui vivent en Algérie. De la verte Kabylie aux dunes du Sahara en passant par Alger, la capitale, ils grandissent auprès de leur famille, découvrant l'Algérie moderne tout en apprenant l'histoire et les traditions de leur pays. Ikram vit dans les montagnes de Kabylie. Il aime la culture kabyle, travaille dur à l'école et à la ferme. Amina, fille d'un haut fonctionnaire algérien, profite des nombreux trésors de la capitale tout en se questionnant sur le statut et le rôle de la femme dans son pays.
Plus au sud, enfin, Fouad rêve du désert et de la vie nomade, dont lui parle pendant des heures son arrière-grand-père. C'est en suivant ces trois enfants que Claire Veillères nous fait découvrir l'Algérie, longtemps malmenée par l'Histoire et aujourd'hui pleine d'espoir dans l'avenir.» (note de l'éditeur)

Kalimagier.gifKalimagier
Imagier bilingue français-arabe
Nadia ROMAN, Lazhari LABTER et Marie MAHLER
Éd. Ricochet, sept. 2010, 50 pp. – 17€
«Le français et l'arabe se sont enrichis mutuellement au gré des échanges entre les peuples. Aspirine, clinique, docteur, momie, nénuphar, zéro, zénith... ces mots que l'on emploie couramment sont le résultat d'un échange entre deux langues, deux cultures. Le voyage de 100 mots, d'un côté à l'autre de la Méditerranée.» (note de l'éditeur)


 

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02/02/2012 | Lien permanent

Amos et le pays noir | album d'Anne CORTEY, illustré par Janik COAT

9782746712447.jpgÉd. Autrement jeunesse | février 2009 - 16,50 €

Amos est un koala bleu, rouge et jaune. Il a de grands yeux ronds un peu hallucinés et de longues oreilles ovales. Il vit perché sur son arbre dans un univers entièrement noir où même «les habitants semblent couverts de suie». «Un jour Amos découvre une boîte. Il l’ouvre. Un arc-en-ciel en sort». Et les couleurs, peu à peu vont envahir son monde. C’est d’abord «l’arc-en-ciel qui s’étire» et se répand sur les arbres ronds et noirs. Ce sont ensuite des étoiles multicolores semées par Amos au fil de ses pas. C’est enfin le noir qui s’efface devant les couleurs qui se mélangent. Alors le pays d’Amos n’est plus le pays noir, c’est celui des couleurs denses, éclatantes, souriantes.

Ce voyage au pays d’Amos est surtout un voyage dans l’univers graphiques de Janik Coat. Les formes y sont rondes, sans aucune mièvrerie, les traits larges, les couleurs franches. L’irruption des couleurs permet, a contrario, de mettre en valeur les quelques pages entièrement noires du début de l’album. Le noir se fait gris, plus ou moins dense, plus ou moins sombre. Les contrastes entre la page blanche, le monde noir d’Amos, et le petit koala multicolore, sont splendides. S’en suivent quelques pages où la couleur s’immisce dans cet univers de gris. Plutôt que de repousser le noir, elle l’effrite et, s’installant peu à peu en son sein, en repousse les limites. Quand enfin les couleurs sont là, c’est une toute autre lumière qui éclaire le monde d’Amos. L’herbe est verte et grasse comme, sans doute, la craie de l’artiste. Le ciel est d’un bleu lumineux et épais comme un océan perché dans le haut de la page. Amos n’est plus seul et nous on s’extasie devant tant de beauté.
Et si ce livre est réussi, c’est aussi parce que son grand format carré et son papier épais mettent magnifiquement en valeur le style si personnel de Janik Coat, servi ici par un texte d’Anne Cortey, fait de phrases courtes qui flirtent avec la poésie. Un texte qui, présenté en grandes lettres d’imprimerie gris clair, s’installe avec bonheur aux côtés de l’image.

Ariane Tapinos (avril 2009)

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04/04/2009 | Lien permanent

La Cuisine des corsaires | petite conférence d’Olivier ROELLINGER

9782227478121.jpgPetite conférence sur la gastronomie
Éd. Bayard, coll. Petites conférences | septembre 2008, 76 pp. | 12 €


Restaurateur à Cancale, chef étoilé (il n’avait pas encore «rendu» ses trois étoiles au moment de cette conférence), Olivier Roellinger invite ses auditeurs – et lecteurs ! – à un voyage dans le temps et l’espace, sur les traces des épices. Il nous transmet un peu de sa curiosité passionnée pour l’histoire des saveurs et ceux qui les font voyager.

Sa « petite conférence » s’ouvre sur une approche par l’odeur et se conclut sur une dégustation : des expériences difficiles à faire passer sur le papier ! Mais entre les deux, ce conteur infatigable nous embarque à la suite des corsaires, des pirates, des botanistes, des cuisiniers, qui de tous temps ont influencé et enrichi les goûts et les couleurs des assiettes de leurs contemporains. Il nous explique sa tendresse particulière pour les cuisiniers du siècle des lumières, si prompts à intégrer des ingrédients nouveaux et exotiques dans leurs recettes… dont certaines nous paraissent aujourd’hui « typiquement » françaises ! Son livre n’est pas une démonstration mais un plaidoyer pour une conception anti-nationaliste de la gastronomie. Et on le suit volontiers, quand il nous apprend qu’au Moyen-âge, en Occident, le poivre était souvent remplacé par… du gingembre, une épice que l’on croit ici très moderne. Ou encore, lorsqu’il se plaît à décortiquer l’origine historique des ingrédients à la base de nombreux plats « nationaux » : nos frites si françaises nées d’un légume… importé du Chili ou du Mexique, idem pour la tomate chère aux Italiens, ou les spaghetti, variation sur les nouilles… chinoises. D’Amérique en Asie, il retrace le chemin parcouru sur plusieurs siècles par le piment qui a pris racine dans plusieurs traditions culinaires : il devient piment d’Espelette au passage des Pyrénées, poivron en Méditerranée, paprika dans le goulasch hongrois, pour finalement agrémenter moult plats indiens et asiatiques… avec lesquels il revient en force aujourd’hui dans nos repas !

On devine que les enfants ont été un peu surpris par ce discours non-conventionnel, plus proche du cours de civilisation que du livre de cuisine, si l’on en juge par leurs questions en fin d’ouvrage ; ces questions sont très pragmatiques : sur la fraîcheur des épices, les bienfaits (ou méfaits) du sel sur la santé… Olivier Roellinger y répond avec bienveillance, il prêche la modération – sur le sel, le sucre…- mais une curiosité gastronomique sans limites !

Corinne Chiaradia (février 2009)

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15/02/2009 | Lien permanent

Le Schmat doudou | album de Muriel BLOCH & Joëlle JOLIVET (illustrations)

Schmat doudou.jpg Éd. Syros, coll. Paroles de conteurs - Petites oreilles | sept. 2009 | 10,50€

À sa naissance Joseph reçu de son grand-père, tailleur de son état, une belle couverture cousue main pour couvrir son petit lit. En grandissant, l’enfant fît de la couverture son doudou qu’il traînait partout. Un schmat doudou, un doudou chiffon usé de toutes les tendresses de Joseph. Un jour sa mère en eut assez de cette couverture dégoûtante et la jeta. Joseph la récupéra et courut, de l’autre côté de la rue, chez son grand-père, qui aussitôt la transforma en une petite veste que Joseph porta jusqu’à ce qu’elle soit devenue vraiment trop petite. Alors sa mère s’en débarrassa de nouveau, et une fois encore, Joseph récupéra son schmat doudou et implora son grand-père d’en faire quelque chose qu’il pourrait garder. Le schmat doudou devint ainsi cravate, puis mouchoir et termina son existence de doudou en petit bouton de tissu pour fermer le pantalon de Joseph. Ce dernier le perdit, puis le retrouva, puis le perdit de nouveau… définitivement.

Ce conte yiddish, déjà paru dans le recueil Contes de Chelm (éditions Syros, épuisé) et illustré ici par Joëlle Jolivet, est délicieusement raconté par Muriel Bloch qui nous donne à entendre l’accent du shtetl et toute la tendresse qui lie Joseph à son grand-père. Joseph en grandissant se sépare peu à peu, et avec difficulté, de son doudou, véritable «couverture de sécurité», pour parler comme Charly Brown, des Peanuts. Et puis un jour, sans y prendre garde, Joseph n’a plus besoin de son doudou, qu’il soit couverture, mouchoir ou bouton. Il a grandi et son grand-mère n’est plus qu’un souvenir à ses côtés. Mais dans sa chambre, où il couche sur le papier l’histoire de son schmat doudou, les murs sont tapissés du même motif que celui de sa couverture fétiche…
Schmat doudou nous raconte ce long voyage vers l’âge adulte au cours duquel on se défait peu à peu de son enfance pour n’en garder que le souvenir. Au cœur de ce voyage, le conte rend toute son importance à un bout de tissu si cher aux plus petits.

Ariane Tapinos (novembre 2009)

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04/12/2009 | Lien permanent

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