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Le Voyage de grand-père | album d'Allen SAY

voyage grand-pere.jpgÉd. L'École des loisirs | septembre 1995 | 11,90 €

Dans ce très bel album, Allen Say nous conte l'histoire de sa famille entre Japon et États-Unis. Son grand-père parti du Japon pour découvrir le monde, installé en Californie, marié au Japon. Sa mère partie, à l'âge adulte, vivre avec ses parents au pays natal. La guerre qui empêcha son grand-père de retourner aux États-Unis. Lui, enfin, qui s'en alla voir la Californie de ses propres yeux. Ce Voyage de grand-père est celui de l'amour pour deux pays différents et parfois même ennemis. C'est un voyage fait d'allers et retours et d'hésitations, d'émerveillements et de regrets. Illustré par de pleines pages qui sont, chacune, comme un tableau - portrait ou paysage - cet album est un peu comme un album photo qu'Allen Say nous invite à feuilleter avec lui. C'est l'album de sa famille, de son histoire tissée entre deux pays, deux univers, deux cultures. Hommage à ce grand-père mort sans avoir pu retrouver sa Californie, Le Voyage de grand-père est aussi une déclaration d'amour à deux pays si chers au cœur de l'auteur qui avoue: «le plus drôle c'est que dès que je suis dans un pays, je m'ennuie de l'autre».

Ariane Tapinos
(première publication de l'article : 5 juillet 2005)

PS : Ce livre a reçu la Caldecott Medal aux États-Unis en 1994, et le Prix Chronos décerné par la Fondation Nationale de Gérontologie en 1996. Mais ce magnifique album est aujourd'hui (mai 2009) épuisé en France. On peut toujours espérer une réédition…

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31/05/2009 | Lien permanent

Le Voyage d'Henry | album de Donald B. JOHNSON

voyage Henry.gifÉd. Casterman, coll. Les albums Duculot, 2001 et 2007 - 13,95€
[EO: Henry hikes to Fitchburg, 2000]

Voici un album jeunesse passé inaperçu en France, malgré son accueil enthousiaste aux USA: meilleur album jeunesse de l’année d’après le New York Times, belles ventes et depuis l’ouvrage se voit consacrer une page sur Wikipedia. C’est Casterman qui a tenté l’aventure de proposer Le Voyage d’Henry au public francophone et ce, dans deux éditions successives. Et rien.

Pourtant, on est ici devant une curiosité. Car l’auteur a relevé la gageure d’expliquer en quelques pages à un public très jeune la notion de «vitesse généralisée» popularisée dans les années 1970 par Ivan Illich et Jean-Pierre Dupuy. Rien que ça. Rappelons, pour ceux et celles qui ont ignoré Énergie et équité (une série d’articles parus dans Le Monde en 1973, désormais disponible dans le premier tome des Œuvres complètes chez Fayard), ce qu’est la vitesse généralisée. La vitesse d’un véhicule se calcule selon la distance qu’il parcourt en un temps donné. Les embouteillages font déjà considérablement baisser cette vitesse. Mais Jean-Pierre Dupuy pousse le vice jusqu’à ajouter le temps passé à recueillir l’argent nécessaire à l’achat et à l’entretien de la voiture, le temps passé à l’amener au garage, à la laver, etc. Dans les années 1970 cette vitesse généralisée était de 7km/h, aujourd’hui elle est de 6km/h.

Soyons justes, le tour de force que constitue Le Voyage d’Henry tient surtout à l’intuition géniale qu’a eue de la contre-productivité de la technique Henry David Thoreau, auteur de Walden, texte autobiographique publié à Boston en 1854. Dans l’album qui nous intéresse, quand un ami lui propose à d’aller en train à Fitchburg, à 40km de là, Henry répond qu’il préfère faire la distance à pied, plutôt que se contraindre à réunir les 90 cents nécessaires au voyage. Car l’ami d’Henry ne mettra pas une heure à rejoindre Fitchburg dans un train bondé, mais toute la journée, qu’il consacrera à faire de menus travaux rémunérés chez ses voisins. D.B. Johnson propose en montage alterné les journées respectives de l’ami anonyme d’Henry et de ce dernier. Page de gauche, l’ami trime: repeindre une clôture, rentrer du bois… à droite de chaque double page, Henry jouit de la nature. C’est justement ce plaisir de marcher dans la nature, faire la sieste sous un arbre ou cueillir des mûres qui fait arriver Henry à Fitchburg quelques minutes après son ami!

Le Henry de D.B. Johnson est un personnage anthropomorphe vaguement canin, qui évolue dans un décor un peu cubiste et déstructuré aux couleurs profondes. Un style original, loin de l’illustration laborieuse, qui ajoute au plaisir de la lecture. Le Voyage d’Henry est le premier ouvrage que l’auteur a consacré au personnage de Thoreau, sa collection s’étant étoffée de Henry construit une cabane, Henry escalade une montagne et… Henry travaille. Casterman va-t-il publier ces titres? Espérons qu’un autre éditeur francophone s’en chargera. Car même si cette maison propose sur son site un excellent dossier qui accompagne le livre, il est à remarquer que cette ode à la lenteur, au voyage de proximité, à l’attention portée à la nature sous nos pieds… a été imprimée à Singapour, en pur produit de cette mondialisation inhumaine qui contribue à détruire la planète.

Aude Vidal
(première publication de l'article: 20 octobre 2008)

Pour suivre le voyage d’Henry: le site web de l'auteur, sur lequels on peut lire le livre en ligne (en anglais)

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30/08/2009 | Lien permanent

Voyage à Birmingham 1963 | roman de Christopher Paul CURTIS

31787.gifTraduit de l’américain par Frédérique Pressmann | éd. L'École des Loisirs, coll. Médium, 1997 | 224 pp. - 8,80 €

Dans la famille Watson, il y a la mère Wilona, originaire d’Alabama et qui a tout le temps froid (il faut préciser que les Watson vivent à Flint, dans le Michigan, tout au nord des États-Unis), le père Daniel à l’humour bien trempé, le fils aîné, Byron «officiellement (...) jeune délinquant» depuis qu’il a atteint l’âge de treize ans, Kenny, le cadet, dont le cerveau fonctionne à toute vitesse et Joetta, la petite dernière.À eux tous, ils forment «la famille bizarre», drôle et fantasque. Et vu par les yeux (qui louchent) de Kenny, le monde des Watson est plein d’aventures et de fantaisie. La vie est rude (et parfois très, très froide) mais avec un peu d’humour, elle est surtout faite de tendresse partagée. Et puis, au Nord, les Noirs ne subissent ni la ségrégation, ni les violences du Ku Kux Klan. Alors ce voyage vers Birmingham et sa moiteur étouffante des derniers jours d’été, sera aussi celui de la découverte d’une autre réalité. Celle qui explosera dans une église baptise de Birmingham, le 15 septembre 1963, faisant quatre victimes - des adolescents - et de nombreux blessés.

Rien de macabre dans ce merveilleux roman. Au contraire, la vie qui déborde et qui avance dans le chaos du monde. Une famille traversée par l’histoire de la lutte pour les droits civiques, comme elle traverse elle-même les États-Unis du Nord au Sud. Avec une très grande finesse, Christopher Paul Curtis raconte aux plus jeunes la vie d’une famille noire-américaine au cœur des années 60 et, à travers le quotidien, leur parle de l’histoire de son pays.

Ariane Tapinos (janv. 2009)

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14/01/2009 | Lien permanent

Dinotopia, un voyage à Chandara | album de James GURNEY

9782215055761.jpgTraduit et adapté de l’américain par Juliette Saumande | Éd. Fleurus | oct. 2008 | 20 €

On a laissé Arthur Denison et son fils tout à la découverte de leur nouvel univers, extravagant et poétique, dans Dinotopia, l’île aux dinosaures, paru en 2000 aux éditions Albin Michel et malheureusement épuisé. On les retrouve ici, à la veille d’un grand voyage aux confins de l’île, à la découverte de la mystérieuse ville de Chandara et de son étrange empereur Kahn. Laissant son fils à ses activités de pilote de skybax (patrouille de surveillance aérienne formée par des ptéranodons), Arthur Denison entreprend ce long et périlleux voyage en compagnie de Bix, sa précieuse amie, une femelle Protoceratops. Le voyage sera d’autant plus dangereux, qu’un malotru leur a volé l’invitation de l’empereur Khan, seul sauf-conduit pour pénétrer dans Chandara.

Ce voyage est un prétexte à la description, en mots et en images, de ce monde merveilleux inventé par James Gurney. À la manière des peintres orientalistes, ou des lithographies de David Roberts, il dessine un univers chatoyant et romantique, auquel il ajoute une part de fantastique.  Ancré dans la tradition des utopies du XIXe siècle, Dinotopia est un monde tolérant et multiracial, où les dinosaures vivent en bonne intelligence avec les humains, ces derniers se préoccupant plus des sciences et des arts, que du profit.
La forme même de l’ouvrage – un gros volume qui laisse place à de grandes illustrations très colorées, tout en proposant un long texte d’une belle facture classique – fait penser à un ouvrage ancien et précieux.
Entreprendre la lecture de Dinotopia, c’est voyager dans nos rêves en effleurant ici et là des paysages, des coutumes, des questionnements, qui sont ceux de notre monde bien réel.

Ariane Tapinos (février 2009)

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17/02/2009 | Lien permanent

Au sommet des Andes | documentaire de Françoise De GUIBERT & Aurélia FRONTY (ill.)

9782218928956.jpgÉd. Hatier Jeunesse, coll. Albums du monde | oct. 2008 | 9,95 €
En juin, des quatre coins du Pérou, des enfants convergent vers Cuzco où sera célébrée Inti Raymi, la fête du dieu Soleil, le jour du solstice d’hiver (24 juin en Amérique du Sud). José, Louisa, Ricardo, Consuela, Fidel et Tia ont revêtu leurs plus beaux costumes et défilent dans les rues de Cuzco, avant de danser et chanter toute la nuit, pour fêter l’arrivée du Soleil et la nouvelle année.

Cette courte histoire, qui ne comprend pas plus de deux lignes de texte par page, est magnifiquement illustrée par Aurélia Fronty. Ses couleurs denses et profondes se prêtent parfaitement à celles de l’Amérique du Sud et aux tenues bariolées des Péruviens. Au récit succèdent, selon le principe de cette collection, huit pages documentaires et une très belle carte qui permet de situer le Pérou parmi ses voisins et de visualiser le chemin parcouru par les enfants de l’histoire, pour aller fêter Inti Raymi. Très bien conçues, ces quelques pages documentaires permettent de mieux comprendre le sens de cette fête et de découvrir quelques éléments de l’Histoire et de la société péruvienne.
À lire comme une histoire du soir, ou à utiliser comme un documentaire sur le Pérou, pour les plus jeunes, ce bel album est, à la fois, plein de poésie et de ressources.

Ariane Tapinos (février 2009)

À lire dans la même collection :
La Croisière sur le Nil. Un voyage en Égypte
Une peinture de rêve.
Un voyage en Australie
La Danse de l’éléphant.
Un voyage en Inde
Sous le soleil des mariachis.
Un voyage au Mexique
Les Crêpes de Mama Pagna.
Un voyage au Kenya
Le Secret de Mikissuk.
Un voyage au pays des Inuits
Ma journée dans la savane.
Un voyage en Tanzanie
La Route de la soie.
Un voyage dans la Chine d’autrefois

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10/02/2009 | Lien permanent

Escale à Château-Rouge | roman de Franck PAVLOFF

escale chateau rouge.jpgIllustrations de François Roudot
Éd. Milan, coll. Milan poche cadet « Tranche de vie » | mai 2002 | 40 pp. - 5,20€

C'est la jolie rencontre de Boris, garçon «doux et rêveur», avec une jeune Malgache un peu manipulatrice… Elle accroche à un ballon rouge une carte postale où elle a écrit «Tu as gagné un voyage à Madagascar». Lorsque Boris, un jour un peu gris, trouve le ballon, il téléphone vite au numéro indiqué, et Florine lui donne son adresse: Boris s'y précipite pour retirer son billet d'avion, ça lui semble évident. Hélas non: Florine vient bien de Madagascar, mais elle vit dans le 18e arrondissement de Paris chez son oncle restaurateur, elle ne tient pas une agence de voyage! Elle marche avec des béquilles, elle s'ennuie de ses parents qui vivent là-bas, alors elle veut bien lui raconter des histoires de chez elle pour le faire voyager… Boris s'en va furieux, mais il reviendra, car ça sent bon dans ce restaurant, il y a des couleurs magnifiques sur la robe de Florine et elle raconte très bien son île, avec ses beautés et ses difficultés: finalement, c'est bien mieux qu'un voyage touristique!

Mireille Penaud
(première publication de l'article : juin 2002)

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06/12/2008 | Lien permanent

Même les mangues ont des papiers | album d'Yves PINGUILLY (texte) & Aurélia FRONTY (ill.)

meme les mangues.gifÉd. Rue du Monde | octobre 2006 | 14 €

Momo et Khady imaginent le monde depuis leur village d'Afrique. En regardant le soleil revenir chaque matin de son voyage de l'autre côté du monde, Momo rêve de découvrir à son tour cette mystérieuse partie du monde. Il imagine que là-bas, il pourra travailler pour «soigner et nourrir» sa mère et ses sœurs. Khady essaie de l'en dissuader avec humour: «Là-bas, de l'autre côté de la terre ronde, le monde est l'envers. Il marche sur la tête!» Plus sérieusement, Momo est prêt à attendre d'avoir grandi pour faire le voyage. Il attendra que sa vie, comme les mangues, soit mûre pour partir. «Plusieurs saisons des pluies… et plusieurs saisons sèches» passent et, comme les mangues, Momo et Kadhy, sont prêts. Ils se cachent dans un grand camion, au milieu des fruits mûrs et se glissent à bord d'un grand navire. Au matin, le bateau a quitté le quai mais l'autre côté du monde est encore très loin quand Momo et Kadhy, à peine sortis de leur cachette, sont repérés par des marins qui leur réclament leurs papiers… Leurs papiers? En fouillant leurs poches, ils trouvent un vieux journal et un poème appris à l'école. Le capitaine leur explique que les mangues, elles, ont des papiers. Elles sont «enregistrées, numérotées… tamponnées». Elles, elles ont le droit de voyager. Rien de tel pour Momo et Kadhy qui doivent débarquer. Momo pleure l'aide qu'il ne pourra apporter à sa famille, mais Kadhy sait trouver les mots qui consolent. Elle lui dit : «Momo, toi et moi ensemble, nous sommes le monde entier. Chacun une moitié; À égalité.»

Un album lumineux qui raconte tout en douceur l'histoire tragique de ces hommes et ces femmes qui quittent leurs pays, attirés par les mirages de l'Occident. Ici, l'histoire se termine au mieux pour Momo et Kadhy, pas de papiers, pas de voyage. Dans la réalité parfois la mort, souvent la misère, sont au bout du voyage. Momo et Kadhy apprennent avec désarroi que de l'autre côté du monde, les humains sont moins bienvenus que des fruits mûrs et que chacun, homme, femme, fruit, marchandise, doit avoir «ses papiers». Une belle manière d'expliquer aux petits une réalité à la fois abstraite et absurde. Une manière presque trop belle… Rien dans la clarté des splendides illustrations d'Aurélia Fronty ne nous fait percevoir la misère qui pousse tant d'hommes et de femmes à quitter leurs rivages ensoleillés.

Ariane Tapinos
(première publication de l'article: 9 février 2007)

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06/12/2008 | Lien permanent

Les bateaux qui parlent | recueil de poésie de David DUMORTIER

Bateaux.jpgIllustrations Martine MELLINETTE
éd. Cheyne
| coll. Poèmes pour grandir | premier trimestre 2010 | 43 pp. - 14€

Cinquième recueil de David Dumortier dans la belle collection des «Poèmes pour grandir» des éditions Cheyne, ces «bateaux qui parlent» composent une image très évocatrice de la mer et des navires qui la parcourent. Dans une langue vive et sans affectation, David Dumortier convoque les bateaux de toutes les mers, de tous les fleuves. Chalutier, barque, sampan, péniche, bac, gabare… Ces bateaux, tout en prose, invitent au voyage, à l’évasion par mots et par mers. C’est d’une grande beauté, humble, comme des petites embarcations sur de grands océans.

Les images créées par Martine Mellinette, entre représentation et abstraction, se mêlent merveilleusement aux poèmes. Elles sont colorées et lumineuses. Les bateaux qui parlent nous disent que la poésie est, avec la littérature, ce qui se rapproche le plus des grands départs, des grands voyages… Jusqu’à ce magnifique port, cette «fourmilière qui mord sur la mer».

Ariane Tapinos (mai 2010)

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22/05/2010 | Lien permanent

Lily-Rose au pays des mangas | roman de Lisa BRESNER

Lily Rose.gifIllustré par Jean-François Martin
Éd. Actes Sud junior, coll. Les premiers romans cadet
janvier 2004, 114 pages - 6 €

Lily-Rose a treize ans. Lily-Rose a un souffle au cœur. Rien de grave, mais ses parents la couvent comme un objet fragile et s’imposent une vie de précautions et d’interdits. Un jour Lily-Rose en a assez: elle veut que le trésor accumulé pour un voyage sans cesse repoussé pour cause de souffle au cœur, serve enfin. Elle veut aller au Japon, au pays des mangas, au pays du «grand frère-cinéma» qu’elle s’est inventée pour tromper sa solitude. S’ensuit un savoureux voyage en pays nippon, qui verra grandir Lily-Rose et au cours duquel elle apprendra à dire «je t’aime» en japonais.
Une écriture sensible et beaucoup d’humour pour ce récit drôle et grave en même temps. Des illustrations très réussies.

Ariane Tapinos
(première publication: février 2004)

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17/03/2011 | Lien permanent

Le Son des couleurs | album de Jimmy LIAO

Son des couleurs.gifTraduction de Stéphane Lévêque
Éd. Bayard images | octobre 2009 | 100 pages – 14,90€

Dès la couverture, le lecteur est invité à descendre avec un personnage à canne blanche dans le monde souterrain du métro. Le titre de cet ouvrage prendra tout son sens au fil des pages et du voyage. Un voyage dédicacé aux poètes, qui trouve son point d'orgue avec la citation finale de quelques vers du poème de Rilke «L'aveugle». Vous l'aurez sans doute compris, le personnage principal est une jeune fille aveugle qui prend le métro. Son parcours, qui pourrait n'être que banal, révèle son monde intime, sa face cachée du réel.

Le récit est construit autour de ce tissage entre le monde souterrain du métro et le monde intérieur de la jeune fille. Chaque double page est une merveille de composition où texte et images jouent une partition colorée et musicale, annoncée par le titre. Les illustrations minutieuses parfois facétieuses, extrêmement riches, font écho au monde de l'art et invitent à de multiples relectures.
Jimmy Liao le Taïwanais sait donner une dimension universelle à cet album à partir de sa propre culture. Une source de plaisir et de réflexion: un livre qui nourrit le regard, l'esprit et le cœur.

Josuan (novembre 2009)

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14/11/2009 | Lien permanent

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