Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Page d'accueil

17/02/2009

Dinotopia, un voyage à Chandara | album de James GURNEY

9782215055761.jpgTraduit et adapté de l’américain par Juliette Saumande | Éd. Fleurus | oct. 2008 | 20 €

On a laissé Arthur Denison et son fils tout à la découverte de leur nouvel univers, extravagant et poétique, dans Dinotopia, l’île aux dinosaures, paru en 2000 aux éditions Albin Michel et malheureusement épuisé. On les retrouve ici, à la veille d’un grand voyage aux confins de l’île, à la découverte de la mystérieuse ville de Chandara et de son étrange empereur Kahn. Laissant son fils à ses activités de pilote de skybax (patrouille de surveillance aérienne formée par des ptéranodons), Arthur Denison entreprend ce long et périlleux voyage en compagnie de Bix, sa précieuse amie, une femelle Protoceratops. Le voyage sera d’autant plus dangereux, qu’un malotru leur a volé l’invitation de l’empereur Khan, seul sauf-conduit pour pénétrer dans Chandara.


Ce voyage est un prétexte à la description, en mots et en images, de ce monde merveilleux inventé par James Gurney. À la manière des peintres orientalistes, ou des lithographies de David Roberts, il dessine un univers chatoyant et romantique, auquel il ajoute une part de fantastique.  Ancré dans la tradition des utopies du XIXe siècle, Dinotopia est un monde tolérant et multiracial, où les dinosaures vivent en bonne intelligence avec les humains, ces derniers se préoccupant plus des sciences et des arts, que du profit.
La forme même de l’ouvrage – un gros volume qui laisse place à de grandes illustrations très colorées, tout en proposant un long texte d’une belle facture classique – fait penser à un ouvrage ancien et précieux.
Entreprendre la lecture de Dinotopia, c’est voyager dans nos rêves en effleurant ici et là des paysages, des coutumes, des questionnements, qui sont ceux de notre monde bien réel.

Ariane Tapinos (février 2009)

Les commentaires sont fermés.