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GROS CÂLIN

ecologiealbum
de Nicholas OLDLAND
Traduit de l’anglais par Alice Boucher, éd. Bayard jeunesse, septembre 2014 – 10,90€

Voici l’histoire d’un gros ours brun très affectueux qui ne cesse de faire de gros câlins à tous les êtres vivants qui croisent sa route. Lapin, élan, serpent, castor, putois… aucun animal n’échappe à sa tendresse débordante. Mais ce que préfère Ours, ce sont les arbres. Tous les arbres : grands, petits, pommiers, poiriers… Un jour, alors qu'il est occupé à câliner à la fois un arbre et un castor (quand on aime on ne compte pas), il voit un homme s’attaquer avec une hache à un de ses arbres chéri. Dominant son envie de n’en faire qu’une bouchée, il l’étreint ! Le bucheron terrorisé par cette démonstration d’affection inattendue, s’enfuit en abandonnant sa hache et l’ours console l’arbre meurtri de son plus beau câlin.

Si on oublie que cet ours débordant d’affection pourrait un peu faire penser à la tante Michu ou au tonton Truc qui se croient obligés de faire des bisous baveux à leurs adorables neveux et nièces, on peut se concentrer sur la métaphore écolo et pacifiste (et à condition d’oublier également qu’il aura fallu abattre quelques arbres en Malaisie pour que nous parvienne cet album). Gros câlin est alors un petit livre plein d’humour qui rappelle que l’amour peut être parfois plus efficace que la violence et que d’amour justement, et de respect, la planète en a bien besoin !

Ariane Tapinos (septembre 2014)

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05/10/2014 | Lien permanent

MADEMOISELLE ZAZIE A DE GROS NÉNÉS

féminisme,égalité,corpsPremière lecture de Thierry LENAIN (texte)
&
Delphine DURAND (ill.)
Éd. Nathan, coll. premiers romans
Février 2013, 29 pp. – 5,60 €

Zazie surprend Max en train de donner des notes aux femmes dénudées des affiches publicitaires. Interloquée, elle le voit embrasser les seins de l’une d’elle, la gagnante, celle qui, comme Miss Camping l’été dernier, mérite un dix sur dix, pour ses atours. Tandis que Zazie, malgré deux beaux pamplemousses glissés dans le soutien-gorge de sa mère, ne provoque que l’hilarité de Max. Pas de nénés égal zéro pointé ! Le lendemain, Max découvre Zazie assise sur un banc, les yeux cachés par une étrange paire de lunettes, elle donne des notes aux passants mâles. Des lunettes qui dévoilent des choses – mystérieuses – seulement aux filles qui les portent, sur les garçons qui passent. Et voilà justement le père de Max qui traverse le square… et récolte un très modeste 3 sur dix.

Pourtant, il fait des gâteaux  (et même les courses pour faire des gâteaux), des châteaux de sables formidables et tout un tas d’autres choses héroïques comme d’écrire des livres pour les enfants ! Une fois de plus Zazie inflige une bonne leçon à ce malheureux (enfin pas si sûr qu’il le soit) Max ! C’est complètement stupide de noter les femmes, comme les hommes, sur leur apparence (sans parler de ce que seule Zazie distingue avec ses lunettes magiques, sorties d’un film de John Carpenter). Depuis qu’il a appris que le monde n’est pas divisé en deux entre les « avec zizi » d’un côté et les « sans zizi » de l’autre, Max, apprend tous les jours l’égalité des sexes et le respect mutuel. Il suffit de voir fleurir les concours de Miss (et pire encore, de mini Miss) et les femmes en petites tenues sur les murs des villes, pour constater que la leçon mériterait d’être partagée bien au de-là du cercle des lecteurs des aventures de Zazie et Max !

Une fois de plus Thierry Lenain et Delphine Durant apportent la preuve qu’il est possible de raconter des histoires intelligentes avec des mots simples et des images amusantes. Peut-être conviendrait-il de joindre aux leçons dispensées par le Ministère des droits des femmes aux ministres du gouvernement, un peu de lecture. D’ici là, espérons que Zazie et Max connaitront encore le succès qu’ils méritent auprès des premiers lecteurs si mal aimés de l’édition jeunesse.

Ariane Tapinos (février 2013)

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06/03/2013 | Lien permanent

Le Plus Beau | album d'Audrey POUSSIER

le plus beau.gifÉd. L'École des Loisirs, coll. Loulou et Cie | octobre 2009 - 11 €

Notre petit lapin rose, héros de Mon Pull et Une Farce, a un gros coup de blues: il se trouve gros. La petite souris tente de le rassurer: «Mais non tu n'est pas gros!» ;  «Si, regarde!» renchérit le lapin en faisant ressortir son (petit!) ventre rose. Arrive un ours, qui lui n'est pas gros, seulement grand. Et puis un âne avec de grandes oreilles, et trois chats (ça fait donc six oreilles) et un loup, pas trés méchant mais qui, lui, se trouve beau. Ce n'est alors qu'un cri chez tous les animaux: «Moi aussi, je suis beau!», et voilà notre petit lapin rose très agacé. Alors, c'est qui le plus beau?

guili guili.gifOn prend plaisir à retrouver la bande d'animaux, toujours aussi drôle et attachante, imaginée par Audrey Poussier. À signaler, le petit lapin rose et ses amis reviennent également dans un autre album Guili Guili paru en même temps.

Nathalie Ventax (déc. 2009)


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14/12/2009 | Lien permanent

SUIVEZ LE GUIDE. PROMENADE AU JARDIN

Promenade au jardin.jpgalbum jeu
de PRINCESSE CAMCAM
Éd. Autrement, septembre 2014 – 14,50€

Un gros chat siamois nous guide à travers le jardin. Dans le potager, la serre, la cabane, au milieu de la nature épanouie.

Dans chaque double page de cet album tout carton, se cachent des volets à soulever pour découvrir les habitants du jardin. C’est une promenade ludique et merveilleuse au milieu d’un foisonnement de couleurs tendres où dominent les verts en camaïeu. Une promenade au délicieux goût des vacances d'antan…

Un livre jeu plein de poésie !

Ariane Tapinos (octobre 2014)

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07/11/2014 | Lien permanent

LA REINE MAIGRE

tyrannie,guerre,tolérancePièce de théâtre
de Jean-Claude GRUMBERG
Illustrations de Camille JOURDY
Éd. Actes Sud-Papiers, coll. Heyoka Jeunesse

Novembre 2012 – 13 €

Dans le royaume de Trop, la reine maigre tyrannise son gros (et bête) mari de roi et leurs sujets. D’abord affligé de filles inutiles qui se voient sommées de disparaître pour ne réapparaitre que « lorsqu’elles auront un air plus mâle »,  le couple de royaux parents donne enfin naissance à de mâles jumeaux « disparates dépareillés ». L’un est long et maigre, comme sa mère, l’autre est gros et court, comme son père. S’en suit une guerre picrocholine, au cours de laquelle chacun des parents tente d’avantager celui de ses fils qui est à son image et qui se termine par la mort de tous les combattants. Le pouvoir échoit alors à la plus jeune des sœurs qui promet de raboter les grands, allonger les courts, dégraisser les gros, engraisser les maigres…

Bref, de faire du « royaume de Trop le pays de tous », avec comme devise « tous égaux, tous semblables, tous moyens, tous heureux ! ». Seule la narratrice s’exprime avec raison et affirme qu’il « faut apprendre à vivre ensemble avec nos différences ».

Dans une langue truculente, pleine de jeux de mots et de digressions et en interpellant le lecteur-spectateur, Jean-Claude Grinberg nous propose un voyage en pays d’intolérance et de bêtise. Un pays dont les travers, ici exacerbés, ne sont pas sans rappeler nos propres excès. Un texte drôle et pourtant plein de sérieuses questions, malicieusement illustré par Camille Jourdy. Quand le théâtre se lit comme un roman !

Ariane Tapinos (février 2013)

 

 

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14/05/2013 | Lien permanent

Que la vie est belle ! | première lecture de René GOUICHOUX

9782092522417.gifIllustrations Mylène RIGAUDIE | Éd. Nathan, coll. Nathan poche premières lectures | janv. 2009, 30 pp. | 5,35 €

Kouma la girafe et Toriki le lièvre échangent leur taille, grâce aux pouvoirs magiques de Marabout, l’oiseau sorcier. Kouma est réduite à la taille d’un gros lapin et Toriki atteint maintenant le faîte des arbres. L’expérience est enrichissante, quelques temps, mais pas concluante pour autant. Et chacun souhaite bientôt retourner dans sa dimension.
Comme la vie est belle quand on s’aime comme on est !
Une (vraie) première, toute première lecture, dont le texte, court comme il se doit, est bien écrit, ce qui est plus rare en la matière. Le système des bulles, pour signifier les dialogues des deux bestiaux, permet une amusante lecture à deux voix. Les illustrations sont drôle et anisées.

Ariane Tapinos (février 2009)

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Le Problème avec les lapins | Emily GRAVETT

problème avec lapin.gifTraduit de l'anglais par Elisabeth Duval
Éd. Kaleïdoscope | septembre 2009 | 18€

Janvier, champ Fibbonacci: le lapin Cœur-à-Prendre se languit sur le gazon et invite tout rongeur aux longues oreilles à le rejoindre.
Février, champ Fibonacci: Cœur-à-prendre et Gros Lapin Blanc, frigorifiés, tricotent et se pelotonnent.
Mars: Cœur-à-Prendre et Gros Lapin Blanc ont le bonheur de vous annoncer la naissance de deux lapereaux rebondis, Perce-Neige et Trèfle. On leur souhaite la bienvenue dans le champ Fibonacci!

Le problème avec les lapins, c'est qu'ils ont tendance à exagérer. Si chacun sait que la règle de base de la reproduction sexuée équivaut à 1+1= 3, chez les lapins, le résultat de ce postulat double dès le départ. Ceci posé, en tenant compte des variables saisonnières (ennui, chaleur estivale…) et de la constante propre à l'espèce (super fertilité), combien de lapins y aura-t-il dans le champ Fibonacci au mois de décembre? Et, plus important encore, combien de lapins un champ peut-il contenir? Et une page? Le problème avec les lapins, c'est que les lois régissant les espaces clos, ils s'en soucient comme de leur première carotte…

Le dernier opus d'Emily Gravett prend la forme d'un calendrier truculent où le lecteur voit évoluer la population du champ Fibonacci au rythme des saisons: pluies printanières, récoltes de septembre, il s'en passe des choses dans la vie de nos sympathiques rongeurs! Comme à son habitude, l'auteur joue avec le format choisi, agrémentant son calendrier de livrets pour nous faire découvrir recettes de carottes, faire-part, post-it… jusqu'à la surprise finale!

Nathalie Ventax (octobre 2009)

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Le Maître du rêve | roman de Barry JOSBERG

9782081202696.jpgTraduit de l’australien par Luc Rigoureau | Éd. Flammarion, coll. Tribal | oct. 2008, 308 pp. | 12 €
Michael est gros. Vraiment trop gros. Pour cette raison, il est le souffre-douleur des élèves de tous les établissements scolaires où il passe. Et des écoles, il en a connu plein, depuis la mort de sa mère. Son père, incapable d’affronter la «différence» de son fils, son mal-être surtout, est toujours enclin à fuir (dans l’alcool aussi), à la recherche d’un improbable monde meilleur.

Mais Michael lui ne veut plus fuir, il veut devenir maître de sa vie et cette détermination s’installe d’abord dans ses rêves où il l’emporte toujours contre ses bourreaux. Peu à peu, il se rend compte que ce qu’il rêve produit des effets dans la réalité et sur ceux qui l’entourent.

Vrai-faux roman fantastique, Le Maître des rêves, parvient habilement à parler de violence et d’intolérance, en se décalant légèrement – mais si peu – de la réalité. Une manière intelligente d’aborder le lecteur adolescent qui, s’il n’a pas toujours envie qu’on lui tende un miroir de ses tourments, trouvera là matière à réflexion sur le monde dans lequel il vit et la difficulté de grandir.

Ariane Tapinos (février 2009)

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25/02/2009 | Lien permanent

DANS LA NEIGE AVEC GRAND-PÈRE

Neige avec GP.gifAlbum de Stefan BOONEN (texte) & Marja MEIJER (illustrations)
Traduit du néerlandais par …?
(nous regrettons que l'éditeur ne nous donne pas cette information)
Éd. Clavis
Nov. 2011 – 12,95 €

Derrière la fenêtre, un couple de personnes âgées et leur sept petits enfants regardent la neige tomber à gros flocons. C’est trop tentant ! Emmitouflés dans leurs manteaux d’hiver, équipés de bonnets de laine, de gants et d’écharpes, ils entraînent leur grand-père dehors, bien décidés à profiter de cette belle et froide journée.  Batailles de boules de neige, fabrication d’un gros bonhomme de neige, luge… et surtout : glissade dans la poudreuse. Grand-père, un peu étourdi et regardant avec amour ses poussins, se rend compte trop tard que la luge a basculé et le voilà qui dévale la pente à toute allure et fini étalé dans la neige pour ne pas avoir pu éviter une grosse branche… Plus de peur que de mal et c’est un grand-père frigorifié, épuisé mais ravi qui s’endort sur le canapé, en rentrant, pendant que les enfants se réchauffent avec un bon chocolat.

Un album à déguster au chaud, les pieds dans des charentaises, en regardant la neige tomber…

Ariane Tapinos (janvier 2012)

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20/01/2012 | Lien permanent

NISSE VA À LA POSTE

Nisse poste.jpgalbum
de Olof LANDSTRÖM & Lena LANDSTRÖM (illustrations) 
Traduit du suédois par Marc de Gouvenain
Éd. L’école des loisirs, janvier 2014 – 11,20€

Tonton Bengt a envoyé un colis et Nisse est chargé par sa maman d’aller le chercher à la poste. Accompagné de Karin et Poutte, il se rend à la poste à travers les rues de la ville, plein de rêves pour ce cadeau surprise qui vient de loin. C’est finalement un très gros paquet mais fort heureusement léger, que lui tend la guichetière et les enfants s’en retournent à la maison encore plus impatients de découvrir ce que renferme ce gros colis.  Rejoins par d’autres enfants dans l’escalier de l’immeuble, c’est tous ensemble qu’ils découvrent le cadeau de tonton Bengt : un superbe globe terrestre. Et comme il s’éclaire quand on le branche, tous les enfants et la maman de Nisse s’entassent dans le placard pour bien en profiter !

Les albums scandinaves ont un charme particulier et montrent le monde comme on le voit peu dans les livres pour enfants. Ici, la ville, ses rues, ses commerces, la poste qui est aussi un lieu de travail et la cage d’escalier de l’immeuble où vit Nisse. Et ce n’est parce que qu’Olof et Lena Landström mettent en récit le quotidien qu’il faut oublier l’extraordinaire. L’appartement de Nisse avec son tableau d’un voilier en pleine mer et désormais son globe lumineux a ses fenêtres ouvertes sur le monde. Le voyage n’est pas loin et l’expédition à la poste du quartier est déjà une aventure.

Ariane Tapinos (juin 2015)

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07/06/2015 | Lien permanent

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