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Rechercher : Dans la forêt du paresseux

Lulu et le sapin orphelin

lulu sapin.gifAlbum Noël
Daniel PICOULY (texte) et Frédéric PILLOT (ill.)
Éd. Magnard | nov. 2004 - 12,30 €

C’est une sacrée tortue notre Lulu. Prête à affronter les plus affreux bûcherons pour sauver le dernier sapin du coin. Mais voilà que notre rescapé est malheureux, il aurait bien aimé devenir un véritable sapin de Noël, lui! Qu’à cela ne tienne, Lulu n’est pas de celles qui se laissent prendre au dépourvu; de Noël, ce sapin le sera certainement et au beau milieu de la forêt en plus. À ce Noël improvisé, il ne manque plus que les cadeaux. Mais le Père Noël reçoit trop tard la lettre de Lulu et de ses amis et ne peut assurer la livraison… Nul doute que Lulu trouvera une fois de plus la solution!

Daniel Picouly nous offre une histoire de Noël étonnante. A-t-on jamais vu le Père Noël répondre à une lettre (même envoyée à la dernière minute) par un simple mot écrit à la va-vite: «Désolé. Trop tard. Pas possible cette année. Signé: Père Noël» Mais même sans le Père Noël, Lulu arrive à organiser un Noël chaleureux avec et pour ses amis. Et c’est peut-être ça un vrai Noël réussi: un brin d’imagination, beaucoup de fantaisie, un zeste d’improvisation: le bonheur enfin! 

Marie Buraud

(première publication de l'article: 1er décembre 2004)

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01/12/2009 | Lien permanent

L’Elfe du Grand Nord | roman de Lucy Daniel RABY

Elfe Grand Nord.gifroman ado / fantastique / Noël
Traduit de l’anglais par Luc Rigoureau
Éd. Albin Michel | coll. Wiz | nov. 2006
323 pages - 13,50 €

Il est de tradition au pays des elfes, lorsque revient le solstice d’hiver, d’organiser une course en traîneau. Cette année, pour la premiere fois, c’est une femme qui remporte la coupe du solstice: il s’agit d’Ella Grishkine, heureuse mère du petit Nikolaï qui, du haut de ses quelques mois, a lui aussi participé à la course. Malheureusement, c’est aussi cette nuit que la sorcière Magda a choisi pour son grand retour…

Seul survivant de l’attaque que Magda lance contre les Elfes, Nikolaï est confié à un couple d’humains qui vit dans le village voisin. Ignorant tout de ses semblables, le jeune garçon a du mal à se faire accepter des autres garçons du village (principalement en raison de ses longues oreilles mobiles…) et il lui faudra utiliser son don pour la fabrication de jouets en bois et toute sa ruse pour s’intégrer à la communauté. Aussi, le jour où il rencontre dans la forêt un troupeau de rennes volants, Nikolaï commence à s’interroger sur ses origines, d’autant plus que la sorcière est à sa recherche. C’est en tâchant de préserver l’âme de l’enfance que Nikolaï accomplira son destin et deviendra l’un des personnages les plus célèbres au monde…

Un récit fantastique plein d’humour mais aussi un conte de Noël qui répondra à la plupart des questions sur les mystères liés à un certain gros bonhomme en rouge…

Nathalie Ventax

(première publication de l'article: 13 décembre 2006)

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02/12/2009 | Lien permanent

ÉQUINOXE | roman policier de Caroline TERRÉE

Equinoxe.gifSérie CSU, vol. 8
Éd. Milan | coll. Macadam | 2e trimestre 2001
253 pp. - 9,90 €

Le Crime Support Unit (CSU) unité d’élite de la police de Vancouver mène une enquête sur la disparition d’Anton Karloff, un entraîneur de hockey d’origine ukrainienne. 

Une piste les conduit dans une maison isolée, sur une île, au large de Vancouver. Dans ce pavillon, niché entre forêt et océan, où un drame s’est joué quelques heures plus tôt, l’équipe de Kate Kovacs, trouve un témoin particulier: un enfant autiste. Il faudra toute la patience et les compétences de l’enquêtrice pour faire parler le jeune garçon traumatisé et faire rebondir l’enquête vers deux suspects peu fréquentables. 

Alors que les deux hommes ont été repérés à l’héliport du port de Vancouver, la situation dégénère et Kate se retrouve confrontée à ses pires souvenirs… 

8e opus des aventures de l’enquêtrice Kate Kovacs, Équinoxe réjouira les amateurs de romans policiers et les fans de la belle et mystérieuse Kate. Les premiers y trouveront ce qui fait le succès du genre: une écriture précise, concise même, et une enquête serrée qui mêle rebondissements et suspens. Les seconds en sauront – enfin – un peu plus sur leur héroïne courageuse et les démons qui la hantent. 

Comme les 7 autres romans de la série, Équinoxe est à dévorer sur la plage cet été!

Ariane Tapinos (juillet 2011)

Et toujours, pour en savoir plus sur la série, ses personnages, les lieux qui inspirent Caroline Terrée… www.seriecsu.com

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10/07/2011 | Lien permanent

VOIE INTERDITE | roman ado d'Anne VANTAL

Voie interdite.gifÉd. Actes Sud Junior | coll. Romans Ados | avril 2011
89 pp. - 10 €

Un jeune homme s’enfonce dans la forêt. Décidé, organisé, il pose son barda au cœur de la nature au bord d’un lac. Alors qu’il s’installe dans un vieux bungalow abandonné, sur le site d’une ancienne communauté, vestige des années 70, les raisons qui l’ont amené jusqu’à ce coin perdu apparaissent peu à peu au lecteur. Eau, nourriture, équipement, feu de camp, il a pensé à tout et semble prêt à tenir un long siège, mais cette robinsonade est avant tout une douloureuse fuite. Il pense avoir trouvé une cachette où disparaître du regard des hommes mais, au cœur de cette solitude, il reste face à lui-même, face à ses souvenirs et ses actes terribles. Depuis qu’il a commis l’irréparable, la compagnie des hommes, jusqu’à la sienne propre, lui est devenu insoutenable et impossible…

Anne Vantal a réussi là un extraordinaire roman où règnent une tension, une inquiétude, un mystère aussi, qui tiennent le lecteur en haleine et le conduisent à l’effroi. À la manière des tragiques grecs, elle entremêle les fils du destin et, d’une simple erreur, tire une tragédie.

Sans aucune ambiguïté vis-à-vis des actes de son personnage, elle fait le portrait d’une solitude profonde, d’un vide de l’âme. Dans cette vie sans espoir, l’irruption d’une si petite erreur est comme un signe du ciel, une possibilité, que le jeune homme va interpréter comme un droit, une manière de rejoindre la communauté des humains en participant des liens qui les unissent. Il ignore que sa seule volonté ne créée pas la relation. Qu’il faut un autre reconnu comme tel et non uniquement objet de son désir. En l’anéantissant, il se condamne à disparaître.

Ariane Tapinos (juin 2011)

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Vérité, vérité chérie | roman de Valérie ZENATTI

vérité vérité.gifIllustrations d'Audrey POUSSIER
Éd. L' École des loisirs, coll. Mouche | mars 2009 | 80 pp. - 8€

À l'école des loups de la Forêt du Bois d'Ennui, Camille est la meilleure. Meilleure en tout: en course, en hurlements et même en jeux dans la cour de récré. Une surdouée, quoi. Pourtant, quand son professeur de chasse donne comme sujet de rédaction: «Je fais le portrait de mon grand-père»… C'est la panique! La petite louve si bonne élève ne connaît pas son aïeul, même pas son nom! Alors, surmontant sa peur, Camille décide de fouiller, dans les tiroirs de ses parents, dans l'histoire de sa famille, dans les secrets enfouis…

Sa quête la mènera sur les traces d'un vieux grand méchant loup - Auguste Black - assassin d'une certaine Mère-Grand, dont la petite fille (Constance) ne s'habille plus en rouge, mais occupe aujourd'hui une maisonnette à deux pas de la cabane du meurtrier repenti… et très heureux de rencontrer sa petite fille! Et voilà, par les chemins de traverse du conte détourné, Valérie Zenatti écrit une jolie fable sur la peine, le pardon et la possibilité de grandir comme «une petite louve extraordinaire» quand on a droit à la vérité. Laquelle vérité nous donne la liberté d'aimer (ou pas), de pardonner (ou pas) et de s'aimer. Liberté, liberté chérie… L'humour, les clins d'œil (le Petit Chaperon rouge fait de très bonnes crêpes) et la patte de velours de l'illustratrice rendent le texte très agréable à lire.

Corinne Chiaradia (juin 2009)

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Yancuic le valeureux | album de Fabrice NICOLINO (texte) & Florent SILLORAY (ill.)

yancuic.gifÉd. Sarbacane, 2e trimestre 2007
66 pages - 15,90 €

Fabrice Nicolino, dont on connaît les ouvrages les plus récents sur les pesticides ou les agro-carburants (1), investit le domaine de la fiction pour faire passer ses préoccupations écologistes. Son héros, Yancuic, est un jeune garçon qui vit dans la forêt amazonienne au moment où les premiers hommes blancs pénètrent le continent sud-américain. L’histoire ne se joue pas autour de cette rencontre, mais autour d’un défi, dont l’enjeu est Sarilou, un petit singe dont Yancuic a su gagner l’amitié. Le défi perdu, Sarilou devient la propriété d’un autre enfant, cruel et violent, qui le laisse mourir, jusqu’à ce que…

Le récit des malheurs du petit singe est touchant, et peut nous engager à nous demander si nous éprouvons de l’empathie pour l’animal, ou pour l’enfant qui l’aime; quels devoirs nous avons envers les animaux. L’interrogation de notre rapport à la nature est subtile, étroitement mêlée à la fiction et jamais prise en charge explicitement par l’auteur. Plutôt qu’à un formatage des futurs éco-citoyens, ce genre d’ouvrage participe à la formation culturelle et sensible d’une génération ouverte sur les questions d’écologie.

Aude Vidal
(première
publication de l'article: 20 octobre 2008)

(1) Pesticides: Révélations sur un scandale français, avec François Veillerette, éd. Fayard, 2007; La Faim, la bagnole, le blé et nous: une dénonciation des biocarburants, éd. Fayard, 2007.


PS À consulter également: le point de vue de Mireille Penaud sur Yancuic le valeureux, publié dans la Vitrine de l’été 2007 de Comptines & compagnie et reproduit ici.

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30/08/2009 | Lien permanent

La Carpe de tante Gobert | pièce de Jean-Pierre MILOVANOFF

9782742775781.jpgIllustrations de Lino | Éd. Actes sud-Papiers, coll. Heyoka jeunesse | juin 2008, 48 pp. | 9,50 €

De l’avis de son père, Philippon est « nul » et il a besoin d’une bonne leçon. Le paternel confie ce soin à sa sœur, la redoutée tante Gobert, qui vit seule au milieu d’une forêt, au bord d’un lac où ne nage pas même un poisson. Enfin si : il y a bien une carpe, énorme, que tante Gobert… tente de pêcher chaque jour depuis trente ans. Très vite, Philippon fait tout de travers…

Il pêche la carpe, au grand désespoir de sa tante, puis la remet à l’eau sur les conseils de celle-ci (la carpe, magique et douée de parole) alors que Miss Gobert – c’est une vieille fille – s’était résolue à en faire un festin… Chargé de retrouver le poisson, Philippon, aidé d’un lutin, d’un vrai pêcheur, d’un gendarme bavard et pointilleux et d’une jeune flûtiste hautaine, ramènera en fait un amoureux à sa tante et accessoirement… des tonnes de poisson.

Un rien loufoque, cette petite pièce se prêtera à merveille à une mise en scène avec de jeunes enfants. Pas de morale, mais de l’humour, un zeste d’absurdité (le gendarme !) et un personnage principal aussi maladroit qu’innocent, bref un peu de fantaisie à mettre dans les spectacles de fin d’année des écoles primaires…

Corinne Chiaradia (février 2009)

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18/02/2009 | Lien permanent

LA PETITE FILLE EN ROUGE

petite fille en rouge.gif

Album
de Roberto INNOCENTI (histoire et illustrations)
et Aaron FRISCH (texte)
Traduit de l’anglais par Catherine Gibert
Éd. Gallimard jeunesse, février 2013
13,90 €

L’album s’ouvre sur une originalité : une page précède la page de titre. Là, au recto, une mise en scène vise à plonger le lecteur dans l’univers des contes. Au verso, les auteurs nous interpellent directement par une mise en garde sur une pleine page rouge.

Nous retrouvons l’histoire du Petit Chaperon rouge mais projetée dans un paysage urbain contemporain qui, au fil des pages, devient de plus en plus inquiétant, voire menaçant.

Sophia, toute vêtue de rouge, est envoyée par sa mère chez sa grand-mère. Elle va traverser une forêt symbolique toute de béton, où foisonnent personnages étranges et sollicitations en tous genres… Le texte déroule sobrement l’histoire, fait référence au conte traditionnel, mais il met en garde contre les dangers encourus et leurs conséquences dramatiques possibles.

La fidélité au patrimoine littéraire va jusqu’à proposer deux fins possibles, que l’on peut apparenter à celles de Grimm et de Perrault.

Les images réussissent le pari de traduire l’universalité des dangers du monde des grandes cités.

Quelle qualité d’illustrations ! Foisonnantes, réalistes, truffées de références actuelles filmiques, littéraires, commerciales…

Regard critique, parfois même caustique, sur une société pleine de risques à laquelle sont confrontés les jeunes adolescents. Une idée originale, une production remarquable qui a le mérite d’actualiser un conte traditionnel en renforçant son message d’avertissement pour les lecteurs d’aujourd’hui.

Josuan (avril 2013)

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28/05/2013 | Lien permanent

LE JARDIN DES MERVEILLES Un bestiaire extraordinaire

Jardin des merveilles.jpgdocumentaire
de Jerry BROMM & Kristjana S. WILLIAMS (illustrations)
Traduit de l’anglais par Isabelle Dubois, éd. Milan, octobre 2015 – 19,90€

Ce très bel album au grand format  entraine le lecteur dans un voyage au cœur des jardins merveilleux qui subsistent sur notre planète. Forêt amazonienne, Grande Barrière de corail, Himalaya… Des milieux naturels exceptionnels qui abritent encore des espèces rares ou en voie de disparition. C’est l’intérêt de cet album que de montrer la richesse extraordinaire de ces écosystèmes  dont certains sont en grand danger. Ainsi, la Grande Barrière de corail est-elle menacée par la pollution et le changement climatique qui s’attaquent au corail au point que plus de la moitié de la cette merveille de la nature a disparu ces 30 dernières années. 

L’autre intérêt, et il n’est pas des moindre, ce sont les incroyables images de Kristjana S. Williams. Elles sont d’une grande beauté, colorées et baroques. Elles font de cet ouvrage le « beau livre » idéal pour cette fin d’année placée sous le signe de la Conférence sur le climat. Une manière plaisante de découvrir les immenses richesses naturelles que nous pourrions voir disparaître si nous n’y prenions pas garde.

Et un éblouissement pour les yeux.

Ariane Tapinos (novembre 2015)

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03/11/2015 | Lien permanent

L'ÎLE DU LOUP Fable écologique

ïle du loup.jpgalbum
de Celia GODKIN
Traduit du canadien par Pierre Bertrand, éd. L’école des loisirs, septembre 2012 – 12,70€

Une famille de loups vit sur une petite île qui forme un véritable écosystème avec ses arbres, ses plantes et toutes sortes d’animaux. Un jour, les louveteaux s’aventurent sur un radeau échoué sur la plage. Le courant les entraine bientôt au large et leurs parents se précipitent à leur tour sur le radeau qui maintenant dérive sur le lac. Désormais il n’y a plus de loup sur l’île… Sans prédateurs, les cerfs se multiplient et mangent les herbes et les feuilles qui couvrent l’île. Bientôt, les lapins n’ont plus rien à se mettre sous la dent et les renards, friands de lapins, se retrouvent également sans pitance…

De leur côté, les loups ont accosté aux abords d’une forêt déjà occupée par une meute de leurs congénères pas franchement enclins à leur céder une partie de leur territoire. 

L’intérêt de cet album c’est de présenter sous la forme d’une fable, superbement illustrée – d’une manière très classique qui n’est pas sans rappeler les images de Gerda Muller - par l’auteure elle même, une lumineuse démonstration du fragile équilibre qui lie entre eux les éléments d’un écosystème. Et au delà de la démonstration, de raconter une belle histoire qui se lit et se raconte comme n’importe quel album. Ou plutôt comme un album réussit !

Ariane Tapinos (novembre 2015)

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22/10/2015 | Lien permanent

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