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Atzim Zim Zim ! | album de Marie MAHLER

atzim zim.gifÉd. L'Atelier du poisson soluble | avril 2009 | 13,50€

L'album s'ouvre sur un personnage translucide qui sort de son bain et traverse la page en laissant derrière lui de grandes flaques d'eau. Dans sa marche, il va entraîner plusieurs choses (arbre, voiture et même ses voisins!) s'attirant les foudres des animaux qu'il croise et qui vont le pourchasser de page en page, s'ajoutant les uns aux autres. On peut voir tout ce qu'a embarqué le transparent marcheur dans son périple insouciant, jusqu'à ce qu'il s'arrête et que… Aaaaaaatzim zim zim! Dans un éternuement il disparaisse et libère les prisonniers pour devenir nuage. Sous l'arc-en ciel ainsi créé les animaux spoliés retrouvent leurs affaires… mais tout est mélangé! Le chat et le cochon découvrent les carottes du lapin, tandis que celui-ci profite de la maison de l'ours transformée en mongolfière… Au lecteur de retrouver qui a perdu quoi dans cette course poursuite.

Un petit album très amusant qui évoque le cycle de l'eau presque sans texte (si ce n'est les réactions des victimes de ce sympathique raz-de-marée), et qui peut se lire comme une toute première bande dessinée.

Nathalie Ventax (mai 2009)

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22/05/2009 | Lien permanent

KIKI (king de la banquise) EST KAKI

Kiki est kaki.jpgalbum
de Vincent Malone & Jean-Louis Cornalba (illustrations)
Éd. Seuil Jeunesse, coll. L'ours qui pète, janvier 2014 - 5€90
Kiki, le petit pingouin King de la banquise, s'ennuie. Un défilé d'animaux en tout genre arrive alors, tirant Kiki et les petits poissons de tout ce calme. Et les intrus leur réservent de charmantes surprises. C'est ainsi que, un coléoptère, un trochilidé, deux canards colverts, un okapi à képi, des kangourous roux avec des couettes, des cataractes de crapauds à cornes, et une vache sacrée du Pakistan font leurs crottes respectives sur Kiki. Le visant drôlement bien d'ailleurs. Mais les mésaventures de Kiki ne s'arrêtent pas là : Il est également recouvert de crottes congelées de 444 pékins du Catalina de KLM et de tous les déchets toxiques de l'étoile de la mort. C'est de cette manière que Kiki devint Kaki. Tous ces cacas tombant sur ce pauvre Kiki, sont une illustration (pas très glamour) de ce que l'Homme jette dans les eaux. C'est un fait que la pollution des océans s’accroit chaque année et que tous nos déchets tuent la faune et la flore des mers et océans.

L'entracte des aventures de Kiki, présente en fin de volume, vient sensibiliser le jeune (et le moins jeune) lecteur au tri sélectif. C'est à nos enfants que nous laissons cette planète alors il faut leur apprendre à en prendre soin et cela commence avec des petits gestes du quotidien qui semblent dérisoires mais qui sont loin de l'être.

Enfin, j'aimerais faire une petite parenthèse sur la représentation (en page 20) du pétrolier, en arrière plan, qui est en train de sombrer près de la banquise de Kiki déversant avec lui des milliers de litres de pétrole. Cette illustration n'est pas commentée par les petits poissons accompagnant Kiki, elle parle suffisamment d'elle-même mais il est toujours bon de rappeler tout ce qui est jeté, accidentellement ou non dans la mer.

 Marlène Demen (novembre 2015)

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01/11/2015 | Lien permanent

LE TOUR DU MONDE DES PETITS DÉJEUNERS

Petits déjeuners.gifdocumentaire
de Ana Paula SENN & Camille LOISELET (illustrations)
Éd. Rue des enfants, coll. Destination monde, septembre 2014 – 13€

Que l’on soit du genre p’tit déj sur le pouce ou chocolat croissants jus d’orange, le petit déjeuner nous parait une évidence. Et pourtant ce n’est que vers le milieu du XXe siècle que le terme de « petit déjeuner » s’impose dans le langage courant et après des siècles de lente installation dans les habitudes de ce repas du matin. Aujourd’hui, partout à travers le monde, petits et grands prennent déjeunent au réveil mais les menus sont très variés.

Tartines et œufs brouillés en Grande Bretagne, pancakes œufs et bacon aux Etats-Unis, poissons crus, marinés ou fumés en Scandinavie, fromage et yaourt en Grèce, figues fraiches ou sèches en Algérie, riz et légumes marinés au Japon, beignets et lait de soja en Chine…

Dans une forme assez classique, un rien scolaire, ce documentaire fourmille d’informations savoureuses et met en appétit !

Ariane Tapinos (octobre 2014)

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04/11/2014 | Lien permanent

Mes images du Sénégal | documentaire de Christian EPANYA

9782732039398.jpgÉd. Sorbier, coll. Les ethniques | mars 2009 – 13 €

Sur le même principe et dans le même format petit album carré que Mes images du Japon (Etsuko Watanabe, Sorbier 2007), Christian Epanya (déjà auteur notamment du très beau Taxi-brousse de Papa Diop, éditions Syros 2005), nous invite à un voyage dans son pays, le Sénégal. Un enfant, ici Youssou qui a sept ans et vit dans la banlieue de Dakar, nous fait découvrir son pays. La famille, la cuisine, la ville, le marché, la musique, les fêtes, le quotidien ou encore l’île de Gorée, située en face de Dakar et rendue célèbre par sa Maison de Esclaves de triste mémoire, font l’objet d’une présentation courte et imagée.

La plupart des doubles pages se répartissent avec à gauche de petites images qui forment comme des vignettes et détaillent un sujet (les différents moyens de transports, les poissons vendus sur les marchés, les spécialités culinaires…) et à droite, une image pleine page du contexte (un embouteillage, la plage de Soumbédioune…) Le principe, qui se situe entre l’imagier et le documentaire, est très parlant pour les plus jeunes et, sur un pays d’Afrique, devrait rencontrer un large public désireux de trouver d’autres albums, pour les petits, que ceux qui mettent en avant une nature peuplée d’animaux sauvages. C’est une Afrique urbaine que nous fait découvrir Christian Epanya, loin des stéréotypes et dans laquelle il a eu la bonne idée de glisser deux références aux liens qui unissent le Sénégal et la France : un cousin qui vit à Paris et un tirailleur sénégalais, honoré le 23 août, pour sa participation à la Seconde Guerre mondiale.

Ariane Tapinos (avril 2009)

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25/04/2009 | Lien permanent

La Femme dorade | album de Praline GAY-PARA (texte) & Christophe MERLIN (ill.)

Femme dorade.gifÉd. Syros, coll. Album paroles de conteurs-grandes oreilles
oct. 2008 – 10,50 €


Un pêcheur solitaire et malchanceux sauve un jour une dorade des mains de quelques garnements qui l’avaient prise pour un ballon. Il la rejette à la mer. Le soir même, une femme frappe à sa porte. Elle est belle et trempée. Il lui donne des habits secs, la moitié de son repas et lui offre le gîte pour la nuit. Au matin, il la quitte sans la réveiller. À son retour, elle l’attend devant une soupe au fumet délicieux. À ses questions sur ce qui rend la soupe si bonne, elle répond «si c’est bon, contente-toi de boire et ne pose pas de questions». Et ainsi, chaque soir, la femme, qui est devenue sa compagne, est plus belle et la soupe meilleure. L’homme continue de l’interroger, la femme répond: « Dans la vie, c’est l’amour ou les questions!» Un jour, n’y tenant plus, le pêcheur fait mine de quitter la maison mais revient sur ses pas et observe sa femme, à travers une faille du mur. Elle jette des épices dans la soupe… puis se déshabille, le bas de son corps se couvre d’écailles roses et elle plonge dans la marmite…

Une histoire d’amour ambiguë (c’est l’auteure elle-même qui le dit) qui se termine, on l’aura deviné, en queue de poisson… Une histoire contée avec gourmandise par Praline Gay-Para qui nous livre là un texte plein de saveurs épicées. Les illustrations de Christophe Merlin, où dominent le bleu et le jaune, sont belles et intrigantes. Un conte étrange et un peu mélancolique venu du Japon.

Ariane Tapinos
(première publication: novembre 2008)

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15/03/2011 | Lien permanent

PASTÈQUE ET PATATRAS !

Pastèque et patatras!.jpgalbum
de Stella DREIS
Texte français Elisabeth Duval
Éd. Kaléidoscope, février 2015 - 13€

Miss Ronchon, miss Grizmine et miss Grognon en ont assez de trimballer leur tristesse, elles aspirent à être heureuses comme leur voisine miss Radieuse. Elles vont donc l’observer, en toute discrétion et découvrir qu’elle porte sur la tête un bonnet fait d’une demie pastèque. Ni une, ni deux, elles se mettent en tête de trouver le couvre chef le plus farfelu, celui qui effacera leur tristes mines et les rendra joyeuses. Sur le modèle de leur voisine, elles commencent par essayer des chapeaux à base de poissons, radis et feuilles de salade. C’est un échec cinglant : personne ne les remarque. Elles passent à la vitesse supérieure avec des couvre-chefs à étages extravagants mais là encore, elles ne suscitent ni intérêt, ni admiration et se sentent toujours aussi tristes. Mais voilà qu’alors qu’elles rentrent chez elles dépitées par cette parade ratée, une pastèque explose à leurs pieds !

Au milieu du jus rose et sucré, elles s’engagent alors dans une bataille de morceaux de pastèque et elles rient, elles rient…

Le bonheur était au coin de la rue et ne nécessitait qu’un peu de lâcher prise et une bonne dose d’humour. A moins que… ce soit l’effet magique de ce fruit délicieux. Et voici donc un album qui dit que les pastèques rendent heureux ! On trouve décidément des merveilles dans la littérature jeunesse !

Ariane Tapinos (juin 2018)

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24/06/2018 | Lien permanent

Lettre d'information # 121

Pendant les vacances d'été à la librairie Comptines


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Venez découvrir les fonds sous-marins ! Méduses, poissons et sous-marins sont à l'honneur .

 

 

 

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Du 23 juillet au 28 août :
en partenariat avec les éditions Magnagni
Exposition autour de l'album de Camille LOUZON, Iris des Abysses   

 

 

 

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Et pendant toutes les vacances : grand concours de dessin 
Dessine les abysses ... Imagine ta maison sous-marine, une nouvelle espèce de poisson, une balade à dos de poulpe... Tout est permis !
Envoyez vos dessins ou venez les déposer à la librairie avant le 29 août : 5 rue Duffour-Dubergier, 33000 Bordeaux

Les plus originaux recevront un petit cadeau.

 

 

 

Et en septembre …

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à partir du 2 septembre
pour tous
Exposition Les Grandes Personnes ont 10 ans !
Venez découvrir les auteurs et titres phares des éditions Les Grandes Personnes

 

 

 

IMG_20200424_153455.jpgMercredi 30 septembre
à 16h00:

Billy et ses amis, épisode 1 : Hauts les Pattes !
Billy, Jean-Claude le ver de terre et leurs amis sont dé-confinés et prêts à entrer en scène !
Lecture animée autour des albums de Catharina Valckx
pour les enfants à partir de 3 ans.
suivie d'un goûter
sur inscription

 

Et en octobre... 
Deux rencontres exceptionnelles dans le cadre de Lire en poche

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Lire en poche... à la librairie !

Samedi 10 octobre à 11h00
Lecture et dédicace avec Pierre BERTRAND, l'auteur de Cornebidouille
Pour tous les moustiques à plumes !

Et à 16h00
Rencontre et dédicace avec Jean-Claude MOURLEVAT
autour de son roman Jefferson
                                             Pour tous dès 9 ans
                                             pour participer à la rencontre, merci de contacter la librairie au 05.56.44.55.56

 

 

rienfaire.pngHoraires d'été

Du 15 juillet au 29 août :
la librairie sera ouverte du mardi au vendredi 10h30 à 13h00 puis de 15h00 à 19h00
et le samedi de 10h00à 13h00 puis de 15h00 à 19h00

Attention : fermeture exceptionnelle du mardi 11 août au samedi 15 août inclus !

 

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11/07/2020 | Lien permanent

UNE OMBRE QUI GLISSE

Une ombre.gifAlbum
de Marco BERRETTONI CARRARA
& Chiara CARRER (illustrations)

Éd. Atelier du poisson soluble, mars 2012
15 €

Cette ombre qui glisse sur les murs, ce « murmure qui se répand dans la pièce », cette enfant « immobile pendant des heures » qui « ne parle pas », « n’écoute pas », « ne regarde pas », c’est Sara. Sara vit dans ses pensées, dans son monde. Elle est « silencieuse comme un chat, bruyante comme la circulation, imprévisible comme le temps, invisible comme un souffle, fragile comme une feuille… ».

Sara parfois se fond dans la tapisserie fleurie des murs, d’autres fois sa silhouette se détache seule dans la page. Sara est parfois « lumineuse », parfois « décourageante ». Elle est unique et capable d’un « amour infini et indistinct ».

Cet album est tout simplement magnifique. Ses auteurs font de cette petite fille autiste une enfant à la fois merveilleuse et déconcertante. Image et texte se répondent pour dire le désarroi et l’espoir à la fois. Ici, l’autisme n’est ni exceptionnel ni banal. Il est ombre et lumière à la fois.

Ariane Tapinos (mars 2014)

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16/03/2014 | Lien permanent

Le Kimono blanc | album de Dominique KOPP (texte) & Pierre MORNET (ill.)

Kimono blanc.gifÉd. Gautier-Languereau
sept. 2004 - 13 €

De printemps en printemps, Keiko guette le moment où sa grand-mère («l’Aïeule») part sur les sentiers du mont Fuji (Fujisan). Elle attend avec impatience d’entendre à nouveau le bruit de ses socques sur le petit pont de bois. Bientôt, ensemble, elles accrocheront autour de la maison, les fleurs, les herbes et les plantes, fruits de la récolte de sa grand-mère. Durant toute une année, «les récoltes de l’Aïeule apaisent les fièvres, embaument les maisons, parfument les coffres, rendent savoureux les poissons que le père de Keiko prend dans ses filets». Pourtant, cette année-là, la grand-mère de Keiko tarde à prendre les chemins du Fujisan et quand enfin le bruit de ses socques se fait entendre, leur musique est mélancolique. C’est que, comme le pressent Keiko, l’Aïeule, vêtue de son kimono blanc, part pour sa dernière récolte.

Dans ce magnifique album, Dominique Kopp et Pierre Mornet nous invitent à partager une réflexion un peu mélancolique sur le temps qui passe et la mort qui inexorablement fait partie de la vie. Le texte de Dominique Kopp est dense de sentiments contenus juste en deçà des mots. Les splendides illustrations de Pierre Mornet donnent de l’épaisseur au temps qui passe de page en page. L’histoire se déroule dans un Japon un peu figé dans sa calme sérénité mais de toute beauté.

Ariane Tapinos
(première publication: juillet 2005)

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13/03/2011 | Lien permanent

ÇA CHANGE TOUT !

Ça change tout.jpgalbum
de Cathy YTAK & Daniela TIENI (illustrations)
Éd. L’atelier du poisson soluble, mars 2017 - 16€

Des enfants dans une cour d’école… « Avant d’aimer Baptiste, Camille a aimé Louis, Sacha, Alex et Samit. Avant d’aimer Camille, Baptiste a aussi aimé Alix, puis Yaël et Capucine… Aujourd’hui, Baptiste aime Camille. Qu’est-ce que ça change ? TOUT ! ».
Tout, parce que l’amour éclaire le monde différemment et provoque un malstrom d’émotions. Parce que les mots que Baptiste et Camille échangent « les chatouillent jusque dans les endroits les plus secrets du corps (…) c’est comme ça quand on est amoureux. »

Alors si Camille est un garçon, comme on le découvre dans les dernières pages de ce bel album, ça ne change rien !

Cathy Ytak, aidée par les images pleine de tendresse de Daniela Tieni, trouve les mots justes pour dire la magie du sentiment amoureux. La surprise de découvrir que Camille est un garçon - entretenue par l’ambiguïté des images - ne change rien à l’affaire ! Les enfants qui jouaient dans la première double page poursuivent leurs jeux dans les toutes dernières pages. L’amour c’est comme la vie qui va : des rencontres, des sentiments… et peu importe qui est l’objet de l’amour, garçon ou fille, ça ne change rien !

Ariane Tapinos (juillet 2017)

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18/07/2017 | Lien permanent

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