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UN CHEVAL DES CHEVAUX. UNE ESPÈCE DOMESTIQUE

chevaldocumentaire
de Françoise LAURENT & Capucine MAZILLE (illustrations)
Éd. Du Ricochet, coll. Ohé la science !, août 2014 – 12,50€

Les équidés sont déjà bien décrits dans le documentaire jeunesse et chaque rentrée offre son lot de chevaux de papier.

Et pourtant, ce documentaire ne ressemble pas aux nombreux qui encombrent nos étagères ou à ceux qui se parent de rose et de paillettes (c’est bien connu, le cheval, pensent les éditeurs, c’est pour les filles !). Parce qu’il s’inscrit dans cette excellente collection de documentaires sur les sciences et la nature et qu’il est imagée avec toute la finesse, un peu désuète mais pleine de charme, des illustrations de Capucine Mazille, il est différent et réussit à la fois.

Pour le côté scientifique, il détaille les origines anciennes du cheval domestique, sa parenté avec les autres équidés, ses caractéristiques physiques et comportementales… Côté artistique : les robes sont délicatement colorées, le mouvement des pas, du trot, du galop, finement détaillé. Et les chevaux célèbres, réels ou imaginaires, fantastiques ou simples montures de personnages connus, sont invités. Le texte est très accessible bien que précis et, comme dans chaque opus de la collection, deux pages complètent les informations fournies au fil de l’album, pour les plus grands ou pour les adultes passeurs de livres.

Ariane Tapinos (septembre 2014)

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08/10/2014 | Lien permanent

CECI N'EST PAS UN LIVRE

livre-jeu,imaginairealbum
de Jean JULLIEN
Éd. Phaidon, mars 2016 -9,95 €

Ceci n'est pas un livre, c'est un monstre à la gueule béante dont tu peux compter les dents. Ceci n'est pas un livre, c'est un clavier d'ordinateur pour faire comme maman (ou papa), et aussi un clavier de piano pour faire comme Glen Gould. Et ce n'est pas tout : ceci, c' est aussi un cours de tennis pour préparer Roland Garros, une boîte à outil, un frigo et bien d'autres choses encore. Ceci n'est pas un livre, c'est bien sûr un livre mais c'est surtout un formidable outil pour nommer, manipuler et rêver. 

Après Alceste la chouette, publié aux éditions Les Grandes Personnes, Jean Jullien reprend à son compte le « Ceci n'est pas une pipe » de Magritte dans un tout carton qui chatouille l'imagination des tout-petits et de ceux qui les accompagnent dans la découverte de ce livre-objet.

Nathalie Ventax (juillet 2016)

 

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27/07/2016 | Lien permanent

LE JAPON. UN PAYS, DES HOMMES, UNE CULTURE

 

Le Japon.jpgdocumentaire
de Guillaume LOIRET & Jean-Pierre JOBLIN (illustrations)
Éd. Milan, coll. Les Encyclopes, novembre 2015, 204 pages - 14,95€

Les parents regardaient Goldorak, les enfants lisent One piece ou Naruto mais au cœur de cette déferlante nippone que savent les uns et les autres de ce pays riche d’une culture millénaire complexe et multiple?

Quelques ouvrages documentaires déjà ont apporté un éclairage sur le Japon mais celui-ci est le premier à être aussi complet. Inclus dans l’excellente collection Les Encyclopes, cet ouvrage de plus de deux cents pages aborde tous les éléments de l’histoire et de la culture nippone sans se limiter aux modes de vie, à la culture populaire et aux samouraïs qui ont eu les honneurs des précédents livres sur le même sujet.

Ici, il est question de géographie, d’économie, d’agriculture, de religions, de démographie, de culture classique… Et s’il est fait mention de Godzilla et de Myazaki dans les pages consacrées au cinéma, on y trouve aussi Ozu et Kurozawa tout comme le grand écrivain Natsume Sôseki au chapitre de la littérature.

Mêlant texte, photographies, images d’archives et illustrations, cet Encyclope peut se picorer ou se lire en intégralité et se prête à plusieurs niveaux de lectures. Il remet en perspective ce qui nous arrive de la culture populaire japonaise et ainsi donne du sens à la nippomania ambiante et transgénérationnelle.

Ariane Tapinos (première publication : Revue Citrouille n° 72, décembre 2015)

Téléchargez ICI une présentation de la collection Les Encyclopes, parue dans la revue Citrouille n°72, en décembre 2015.

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14/04/2016 | Lien permanent

TROIS PORTUGAIS SOUS UN PARAPLUIE (SANS COMPTER LE MORT)

3 Portugais.jpgalbum
de Rodolfo WALSH & Inés CALVEIRO (illustrations)
Traduit de l'argentin par Judes Des Chênes 
Éd. Des 400 coups, novembre 2017, 24 pages – 13,50€

« Le premier Portugais était grand et élancé
Le deuxième Portugais était petit et gros
Le troisième Portugais était de taille moyenne
Le quatrième Portugais était mort »

Par une nuit d'orage, quatre Portugais attendent à une intersection sous un parapluie. Pour optimiser leur chance de repérer un taxi, le premier Portugais regarde vers le nord, le deuxième Portugais vers l'est, le troisième vers le sud et le quatrième vers l'ouest. PAN ! Le quatrième Portugais s'effondre sur le sol, une balle dans la nuque.

- Qui l'a tué ? demanda le commissaire Jimenez.
- Pas moi, dit le premier Portugais
- Ni moi, dit le deuxième Portugais
- Ni moi non plus, dit le troisième Portugais. Le mort, bien-sûr, resta sans voix...

Et pourtant, le commissaire Jimenez et son adjoint Daniel Hernandez en ont l'intime conviction : « L'un tua, l'un mourut , les autres ne virent rien ». Commence un long interrogatoire, à l'issue duquel :
« Le premier Portugais rentra chez lui.
Le deuxième Portugais en prison, dort.
Le troisième Portugais prit le parapluie.
Le quatrième Portugais était mort. »

Comment le commissaire Jimenez et son adjoint Hernandez ont-ils réussi à démasquer le coupable ? Un indice ? Les quatre Portugais portaient un sombrero.

Une véritable énigme digne des meilleurs classiques de la littérature policière où l'on mène l'enquête en même temps que le commissaire Jimenez et son adjoint Hernandez. suivant pas à pas les déductions des deux policiers.

Un album original et hilarant signé Rodolfo Jorge Walsh, un Argentin considéré dans son pays comme le fondateur du journalisme d'investigation, illustré avec brio par Inès Calveiro qui s'amuse elle aussi des codes du roman policier, mêlant le rouge du parapluie et du sang à ses dessins tout en découpages très graphiques gris et noirs et la typographie imite, comme un pied de nez, l'écriture des vieilles machines à écrire (et du coup des vieux procès verbaux !). Une lecture jubilatoire ! D'ailleurs la Foire de Bologne ne s'y est pas trompée, en décernant à cet album, la mention spéciale dans la catégorie « new horizons » en 2016.

Claire Lebreuvaud (mai 2018).

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21/05/2018 | Lien permanent

SANTA FRUTA, L'HISTOIRE D'UN CACTUS & D'UN CHAT

amitiéalbum
de Delphine PERRET & Sébastien MOURRAIN (illustrations)
Éd. Les Fourmis Rouges, avril 2016 - 13,80€

Dans un coin du désert du Colorado, un cactus s'ennuie ferme et rêve d'avoir une paire de gambettes pour explorer le monde. A quelques milliers de kilomètres de là, un chat tout maigre à poils ras ne rêve lui que de  paresser mollement, aplati par terre à côté du radiateur. Rien ne les destinait à se rencontrer sauf que le destin est parfois farceur et ne manque pas de ... piquant ! Une rencontre aussi surprenante qu'inattendue qui va changer leur existence à tout jamais.

Un album malicieux, sensible, illustré avec finesse et humour par Sébastien Mourrain pour nous rappeler que dans notre monde frénétique, pour se sentir moins balloté, il est parfois bon de prendre le temps de s'arrêter, de contempler, de s'ennuyer.

Claire Lebreuvaud (mai 2016)

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11/05/2016 | Lien permanent

TOUR À TOUR SUR UN FIL | album de Mordecai GERSTEIN

Tour à tour.gifAdapté de l’américain par Jeanne Simonneau
Éd. Le Genévrier, coll. Caldecott
août 2011 - 17 €
 

À l’aube d’un jour d’août 1974, les New-Yorkais ont découvert un curieux et fascinant spectacle: sur un fil tendu entre les deux tours jumelles du World Trade Center alors en construction, un fin jeune homme marchait comme suspendu dans les airs…

Philippe Petit, artiste de rue et funambule passionné, contemplait la ville à 400 mètres au dessus du sol et promenait sa silhouette, tel un oiseau se prélassant sur un fil. Aidé par des amis, il avait, la veille, pénétré dans l’une des tours en se faisant passer pour un ouvrier du chantier. Hissant 200 kilos de câbles et de matériels divers, il avait attendu la nuit et le départ des derniers ouvriers pour déployer son cordage entre les deux tours séparées par 43 mètres de vide. 

Philippe Petit n’en n’était pas à son premier coup d’éclat (il avait par exemple dansé entre les tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris) et savait que jamais on ne lui donnerait l’autorisation de réaliser un tel exploit. C’est donc durant la nuit qu’il prépara son magnifique forfait et au petit matin que les habitants de la «Grosse pomme» le découvrirent marchant au milieu des nuages… et qu’il se fit arrêter par la police… et condamner à donner un spectacle gratuit pour les enfants! 

De cette performance un peu magique, Mordecai Gerstein a tiré un très bel album – où dominent les gris des tours et les bleus du ciel – qui rend à la fois hommage à Philippe Petit et aux tours jumelles détruites il y a tout juste dix ans, dans l’attentat que l’on sait. Des tours, Mordecai Gerstein dit que, bien qu’elles aient disparues, elles sont «dans notre mémoire, comme imprimées dans le ciel» et que l’exploit de Philippe Petit «reste attaché à ce souvenir»… 

Une jolie manière de célébrer ce triste anniversaire. 

 Ariane Tapinos (septembre 2011)


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25/09/2011 | Lien permanent

Un sari couleur de boue | roman de Kashmira SHETH

un sari couleur boue.gifTraduit de l’américain par Marion Daton
Éd. L’Écol
e des loisirs | coll. Médium | mai 2010 | 262 pp. – 11€

Leela est une petite fille joyeuse qui vit entourée de l’affection des siens. Sa famille qui habite le Gujarat, l’État le plus à l’ouest de l’Inde, appartient à la caste des brahmanes, la plus haute des castes hindoues et ne manque de rien. Elle vit avec ses parents, son oncle et sa tante et a un frère plus âgé, Kanubhai, qui poursuit ses études à Ahmadabad.  Promise à un jeune homme de sa caste, Ramanlal, à l’âge de deux ans et demi et mariée à neuf ans, Leela approche de ses treize ans en cette année 1918, et devra bientôt, à l’issue de la cérémonie de l’anu, rejoindre la famille de son mari. Elle est encore une petite fille joyeuse et choyée par ses parents mais se prépare avec bonheur à aller vivre chez sa belle famille qui l’accueille toujours avec gentillesse et la gâte presque autant que ses propres parents.
La mort de Ramanlal, mordu par un serpent, bouleverse son enfance heureuse et insouciante.

D’enfant mariée elle devient enfant veuve. On lui rase la tête, elle doit quitter ses habits colorés et ses bijoux étincelants pour revêtir le chidri, un sari couleur de boue, et vivre recluse une année entière. Surtout, son avenir plein de promesses se fige dans cet état de malheur: elle ne sera plus jamais qu’une veuve, une enfant puis une femme qui ne pourra se marier et devra s’effacer pour ne pas subir les moqueries des uns et les violences des autres. Sa famille est au désespoir mais ne songe pas un instant à remettre en question les traditions ancestrales même si tous, et surtout sa mère et sa tante, perçoivent l’immense cruauté de ce qu’ils font subir à Leela. Seul son frère se révolte contre cette injustice et s’appuyant sur les discours de Gandhi, sur l’égalité entre les hommes et les femmes, tente de faire entendre raison à ses parents. C’est peine perdue mais ils acceptent que l’institutrice du village vienne, chez eux, faire l’école à la recluse.
Autour d’eux, le monde change. Gandhi lutte contre l’iniquité de l’occupation anglaise et l’injustice de certaines traditions hindoues. Au sein de leur maison, Leela elle aussi se transforme et, aidée de son frère, décide de ne pas se résoudre à l’avenir qu’on lui destine.

Un sari couleur de boue est un roman poignant parce qu’il décrit les ravages d’une pratique cruelle et injuste sur ceux-là mêmes qui l’appliquent. La famille de Leela est aimante et le châtiment auquel elle la contraint est d’autant plus terrible qu’il survient au cœur d’une vie heureuse et pleine d’espoirs. Kashmira Sheth, qui dit s’être inspirée de la vie de sa grand-mère née au Gujarat en 1888, joue avec talent des contrastes entre l’insouciance heureuse de Leela, petite fille gâtée et joyeuse et la morosité désenchantée et désespérée de l’enfant veuve. Aux premiers chapitres qui plongent le lecteur dans une Inde saturée de couleurs, d’odeurs, de saveurs (mille recettes délicieuses parsèment le récit), succèdent l’interminable attente, l’atonie des couleurs et des goûts. Le lecteur, comme Leela, est alors contraint dans un espace clos, où lui parviennent l’écho lointain de l’histoire en marche et des premiers succès de Gandhi.
Un roman qui permet, à travers un destin individuel, de découvrir une petite partie de l’histoire de l’Inde.

Ariane Tapinos (mai 2010)

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31/05/2010 | Lien permanent

Un automne à Kyoto | roman de Karine REYSSET

Automne Kyoto.jpgÉd. L’École des loisirs | coll. Médium | avril 2010 | 176 pp. – 10€

Cet automne à Kyoto c’est celui que Margaux, seize ans et sa sœur Apolline, quatre ans, passent avec leur père, dramaturge passionné de théâtre japonais et qui a obtenu une bourse du ministère des Affaires étrangères, dans l’ancienne capitale impériale du Japon. Seize ans c’est un âge difficile pour partir loin de ses amis et de ses amours. Et même si Margaux s’est plongée dans les romans de Mishima et d’Haruki Murakami et les films d’Ozu, de Takeshi Kitano ou Hayao Miyazaki, le départ est rendu plus difficile encore par son amour naissant pour Mathias et par le brusque changement de programme de sa mère. Celle-ci, appelée comme costumière sur un tournage, décide de ne pas suivre sa famille pour raccrocher les wagons d’une vie professionnelle en sommeil depuis la naissance d’Apolline.

Voilà donc Margaux partie pour trois mois d’immersion culturelle au Japon et de baby-sitting. Trois mois à se serrer à trois dans un studio avec mezzanine à la Villa Kujoyama qui accueille chaque année des artistes français en résidence. Trois mois qui vont changer sa vie et son rapport au monde.
Margaux découvre l’amour, tiraillée entre Mathias resté en France et Éric, un jeune photographe logé lui aussi à la Villa Kujoyama, mais aussi le désamour de ses parents ou plutôt la difficile réalité de la vie avec son père toujours au seuil de la dépression.

Et bien sûr, Margaux découvre aussi le Japon et les merveilles de Kyoto. Les splendeurs de la nature qui change au fil des semaines, les cloches qu’on fait sonner à l’entrée des temples, les statuettes des Tanuki sur les chemins, les torii cachés sous la frondaison des arbres, le goût surprenant des pâtisseries japonaises, l’amertume du thé vert…
Si le récit de cette saison si particulière qui fait passer de l’enfance à l’âge adulte avec ses abandons et ses espoirs, est assez classique, Karine Reysset transporte avec succès son héroïne et son lecteur dans un Kyoto intemporel. Elle fait passer dans son récit – sous la forme, notamment, de listes que tient Margaux des choses qui lui plaisent, l’émeuvent, la font rire… et de dessins tout en finesse, de Pauline Reysset – son propre émerveillement devant les beautés de la ville aux 2000 temples et palais et aux innombrables jardins.

Il y a dans la retenue de son écriture quelque chose qui entretien une tension et donne vie à ce basculement qui guette Margaux mais aussi à ce voyage au pays du soleil levant.

Ariane Tapinos

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25/08/2010 | Lien permanent

Un Noël sens dessus dessous | album d'Elina WARSTA

noel sens dessus.gifTraduit du finnois par Johanna Kuningas
Éd. P’tit Glénat, octobre 2010
11 €

C’est bientôt Noël et tout va de travers! Boudin, le chien du Père Noël est très angoissé… et il n’a pas tort. Au bureau de poste, le lutin-secrétaire mélange les lettres des enfants, la machine à fabriquer les cadeaux s’emballe, le costume du Père Noël a déteint, il devra faire sa tournée vêtu de rose et les écureuils-barbiers se sont un peu emballés en lui taillant la barbe! Noël sera-t-il gâché? Pas de panique, même quand tout va de travers, la magie de Noël opère… et les surprises sont toujours les bienvenues!

Si on retrouve neige, traîneau et sapins, voilà tout de même un album qui joue avec bonheur de l’image traditionnelle du Père Noël. Des lutins stressés, une relookeuse personnelle, des cadeaux inattendus, que de surprises! On apprendra au passage comment faire son propre calendrier de l’avent et tout ce qu’il faut savoir sur le dangereux métier de lutin espion.

Nathalie Ventax
(novembre 2010)

 

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09/12/2010 | Lien permanent

Ce type est un vautour | album de SARA et Bruno HEITZ

ce type est vautour.gifÉd. Casterman, coll. Les Albums Casterman | février 2009 | 13,95 €

Cet album nous a dérangées à la première lecture par la force des images et le réalisme du texte, parfois cru. Le sujet douloureux et délicat de la recherche affective d’une mère qui élève seule sa petite fille évolue peu à peu vers une situation violente.
Des relectures nous permettent d’apprécier le texte et les images qui nous plongent dans un quotidien tellement fréquent que l’on oublie d’y réfléchir; c’est le grand mérite de cet album.
Le choix du chien comme narrateur permet une vision distanciée mais objective de la situation. Il est à la fois témoin et acteur puisqu’il remplit son rôle de gardien et protège la famille. Il assiste au déchirement de la femme, «Elle», tiraillée entre son rôle de mère et son désir de femme pour «le type» à l’harmonica.
Le récit, organisé en différentes scènes, ponctuées tour à tour par deux phrases – «Ce type est un vautour», «Ce bar est un enfer» – qui participent à la montée en puissance de l’action, trouve un apaisement final.
Les gravures, très colorées, cernées de noir vibrent à l’unisson du texte et présentent le décor du point de vue du chien.

Nous avons apprécié la qualité éditoriale de cet album qui mérite d’être partagé.
Il nous semble plutôt destiné à de jeunes adolescents

Josuan (8 avril 2009)

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07/05/2009 | Lien permanent

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