Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/05/2018

TROIS PORTUGAIS SOUS UN PARAPLUIE (SANS COMPTER LE MORT)

3 Portugais.jpgalbum
de Rodolfo WALSH & Inés CALVEIRO (illustrations)
Traduit de l'argentin par Judes Des Chênes 
Éd. Des 400 coups, novembre 2017, 24 pages – 13,50€

« Le premier Portugais était grand et élancé
Le deuxième Portugais était petit et gros
Le troisième Portugais était de taille moyenne
Le quatrième Portugais était mort »

Par une nuit d'orage, quatre Portugais attendent à une intersection sous un parapluie. Pour optimiser leur chance de repérer un taxi, le premier Portugais regarde vers le nord, le deuxième Portugais vers l'est, le troisième vers le sud et le quatrième vers l'ouest. PAN ! Le quatrième Portugais s'effondre sur le sol, une balle dans la nuque.

- Qui l'a tué ? demanda le commissaire Jimenez.
- Pas moi, dit le premier Portugais
- Ni moi, dit le deuxième Portugais
- Ni moi non plus, dit le troisième Portugais. Le mort, bien-sûr, resta sans voix...

Et pourtant, le commissaire Jimenez et son adjoint Daniel Hernandez en ont l'intime conviction : « L'un tua, l'un mourut , les autres ne virent rien ». Commence un long interrogatoire, à l'issue duquel :
« Le premier Portugais rentra chez lui.
Le deuxième Portugais en prison, dort.
Le troisième Portugais prit le parapluie.
Le quatrième Portugais était mort. »

Comment le commissaire Jimenez et son adjoint Hernandez ont-ils réussi à démasquer le coupable ? Un indice ? Les quatre Portugais portaient un sombrero.

Une véritable énigme digne des meilleurs classiques de la littérature policière où l'on mène l'enquête en même temps que le commissaire Jimenez et son adjoint Hernandez. suivant pas à pas les déductions des deux policiers.

Lire la suite