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02/02/2015

UN AMOUR DE BALLON

Un amour de ballon .jpgalbum
de Komako SAKAÏ
Adapté du japonais par Florence Seyvos
Éd. L'école des loisirs, mars 2005 - 12,70€

Ce jour-là, le marchand a donné un ballon à Akiko. Pour ne pas perdre ce joli ballon jaune sur le chemin du retour, la maman d’Akiko le lui a attaché au doigt. Et comme il s’est envolé à peine arrivé à la maison, elle l’a lesté avec une cuillère. Toute la journée Akiko va jouer avec son ballon, comme avec un ami. Elle lui parle et partage même son goûter avec lui. Mais voilà qu’une bourrasque emporte le beau ballon et qu’il est maintenant coincé entre les branches d’un arbre. Quel désespoir pour la petite Akiko qui avait rêvé de le serrer dans ses bras pour s’endormir. 


Elle est triste et son petit visage poupin se couvre de larmes devant cette séparation trop brutale. Mais alors qu’elle est couchée, elle a l’idée de regarder par la fenêtre et y découvre son ballon luisant dans la nuit comme un clair de lune qui ne serait que pour elle. Rassurée par cette présence, à bonne distance, elle va pouvoir s’endormir.

Depuis Le Ballon rouge d’Albert Lamorisse, on sait qu’un ballon peut être un merveilleux compagnon de jeu et combler bien des vides. Alors, même si Pascal est bien plus grand qu’Akiko et qu’il doit affronter tous les voyous de Paris et plein d’adultes imbéciles, cet Amour de ballon, nous fait irrésistiblement penser à ce grand classique du cinéma pour enfants et de la littérature de jeunesse. Deux époques, deux continents, mais dans les histoires, les enfants s’amusent toujours avec un rien et s’inventent des amis qui consolent leurs peines. Après le magnifique Moi, ma maman à moi..., publié aux éditions de La Joie de Lire, Komako Sakaï nous revient avec cette histoire toute simple et pleine de tendresse. Cette auteure japonaise, dont on apprend par le catalogue de l’École des loisirs qu’elle a reçu une importante distinction dans son pays, a un talent inimitable pour restituer les expressions du tout petit et nous faire partager ses tourments affectifs. On a hâte de découvrir d’autres œuvres de cette jeune femme décidément très douée.

Ariane Tapinos (première publication de l'article : mai 2005)
 

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