09/04/2012
AVENTURIERS MALGRÉ EUX. Tome 1 : 1 Yack, 2 Yétis, 3 Explorateurs
Roman d’aventures abracabrantesques de C. Alexander LONDON
Éd. Les Grandes Personnes
Avril 2012, 329 pp. – 16,50 €
N’importe quel enfant rêverait de la vie d’aventures de Celia et Oliver, les jumeaux de la famille Nombril. Leurs parents sont explorateurs et ils vivent quatre étages et demi au-dessus du très select Club des Explorateurs, dans l’Upper East Side, à Manhatan, New-York. Leurs vacances ne sont que voyages, découvertes, péripéties et aventures en tous genres. Seulement… Celia et Oliver détestent les voyages et toutes les aventures qui conduisent inmanquablement à des expériences gustatives douteuses et comprennent toutes sortes d’exercices physiques et de rencontres périlleuses. Ils n’aspirent qu’à une chose: rester vautrés dans leur canapé les yeux rivés sur leur téléviseur. Alors que leurs parents sont des professionnels de l’aventure tendance Indiana Jones (bien que le professeur Nombril ait l’air moins sexy qu’Harrisson Ford), les jumeaux sont d’insatiables téléphages dont le principal souci est d’arriver à se mettre d’accord sur le programme et l’unique objectif est d’acquérir le câble. Et ce n’est pas la disparition de leur mère, trois ans plus tôt, partie à la recherche de la Bibliothèque d’Alexandrie qui les ferait bouger de leur position (assise). Bien au contraire, voilà bien la preuve que l’exploration ne mène nul part. Pourtant et pour leur plus grand malheur, Celia et Oliver sont contraints, par un pari stupide de leur père, de repartir à l’aventure. Et l’aventure dans la famille Nombril… c’est vraiment l’aventure!
À peine occupés depuis quelques heures à regarder les émissions proposées par la compagnie aérienne qui les conduit vers le Tibet, les voilà éjectés de l’avion… Impossible dès lors de résumer ne serait-ce qu’une toute petite partie des multiples péripéties qui les conduiront sur les traces de leur mère et de la bibliothèque perdue d’Alexandrie. Qu’il suffise de dire que c’est grâce à l’immense somme de connaissances qu’ils sont acquises en regardant la télévision (et bien que la télé-réalité ne soit pas «aussi mouillé(e) que la réalité tout court») qu’ils viendront à bout des yaks parlants, yétis (femelles), sorcières empoisonneuses, faux Lamas, vrai-faux moines…
Totalement farfelu et réjouissant, voilà un vrai roman d’aventures qui se lit au rythme soutenu de ses courts chapitres, aux titres annonciateurs, et de ses multiples rebondissements, au sens propre comme au sens figuré.
Quelque part entre les Monthy Python et Nils Olgerson, ces Aventuriers malgré eux sont merveilleusement drôles et rendent à la littérature d’aventure toutes ses lettres de noblesse. Celia et Oliver rêvent de ne pas quitter leur canapé et, grâce eux, le lecteur peut s’enivrer d’une folle escapade loin de la morosité ambiante, sans quitter son cabinet de lecture.
Ariane Tapinos (mars 2012)
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Commentaires
le résumer super il m'a aider a comprendre le roman merci beaucoup
mon contrôle sera réussi
Simone
Écrit par : simone | 19/03/2013
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