23/04/2012
AKIM COURT
Album de Claude K. DUBOIS
Éd. Pastel, avec Amnesty International
Mars 2012 – 11,50€
Un jour, la guerre fait irruption dans la vie d’Akim. Au milieu des tirs et des cris, Akim est séparé de sa famille, sa maison est détruite. Débutent alors une course et une errance à travers un pays en ruine. Après des jours entiers de marche, des nuits à dormir dehors, après les morts, les soldats, Akim arrive enfin dans un camp de réfugiés. Et, là, alors qu’il reprend peu à peu espoir, il retrouve sa mère.
Qu’on ne s’y trompe pas, cette fin heureuse (et possible) n’édulcore en rien la violence et la souffrance qui émergent de ces pages. Avec son dessin crayonné presque sans couleur et ses nombreuses pages sans texte, Akim est un album qui n’épargne pas son lecteur. Le désarroi de ce petit garçon bousculé par guerre, balloté de lieux en lieux, d’adulte en adulte, est présent dans le moindre recoin des images. Claude K. Dubois, qui avait déjà abordé le sujet des enfants dans la guerre (Chez moi c’est la guerre, texte de Fatima Sharafeddine, éd. Mijade, 2010) réussit avec quelques traits à faire percevoir la tension et l’horreur des situations. Son dessin se fait mouvement et se passe de mots.
Ariane Tapinos (avril 2012)
Retour page précédente | Page d'accueil | Publié dans critiques Albums | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guerre, réfugié | |
Les commentaires sont fermés.