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14/01/2009

Chicago, je reviendrai | roman de Gisèle BIENNE

E109971.gifÉd. L'École des Loisirs, coll. Médium, 2008 | 156 pp. - 9,50 €

1964, Sylvie est choisie, dans le cadre d’un programme d’échange, pour passer un an aux États-Unis, à Chicago. Elle débarque dans une riche famille américaine où chacun est à sa place : la mère ultra occupée par son travail de professeure d’histoire de l’art à l’université, le père par son business, la fille aînée Paula (quinze ans) par le dating (les rendez-vous galants) et Charles, six ans, par ses jeux d’enfants. Seule Alberta, la domestique noire, manifeste de l’affection et de l’intérêt pour Sylvie. Les Griffin ne sont pas méchants et vivent dans un des rares quartiers de la ville où la ségrégation n’a pas cours, mais leur vie bien organisée laisse peu de place à l’improvisation. Pour eux, la présence de la lycéenne française est un peu comme une preuve supplémentaire de leur bon goût et de leur ouverture d’esprit. Un trophée social, un signe extérieur de richesse. Sylvie n’est pas dupe et est bien décidée à découvrir une autre Amérique. Celle de la culture noire, du jazz, de la lutte pour les droits civiques...


Premiers amours (celui laissé en France, ceux qui se nouent aux États-Unis), premiers engagements, première séparation d’avec la famille… Le roman de Gisèle Bienne est tout en finesse. Il sent l’histoire vécue et le souvenir présent. Il porte un témoignage sur une époque révolue et une autre manière d’être adolescente.

Ariane Tapinos (déc. 2007)

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