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Moi d’Abord ! | album de Michaël ESCOFFIER & Kris DI GIACOMO

9782352410553FS.gifÉd. Frimousse, | avril 2010 – 12,50€

C’est l’histoire d’un caneton qui veut toujours être le premier. Que maman canne (ou papa canard, difficile de trancher!) propose une promenade, une partie de pêche (aux canards, bien sûr) ou une baignade… «Moi d’abord, moi d’abord» cancanne l’insupportable palmidède en envoyant au tapis toute sa fratrie. Aussi quand il entend crier «À table!» ce n’est évidemment qu’un cri… mais à trop se précipiter on a quelquefois de bien mauvaises surprises!

Le dernier album de Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo qui ont cossigné de nombreux albums aux éditions Kaleïdoscope, est dédié «À tous les petits derniers qui prennent le temps d’aller lentement» et se moque gentiment de ceux qui n’ent font rien! L’effet répétitif du texte fonctionne à merveille et on rit beaucoup de ce vilain petit canard dans une histoire dont la chute – même si on la devine – reste efficace.

Nathalie Ventax, mai 2010

 

 

 

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01/05/2010 | Lien permanent

Mon papa roulait les R | album de Françoise LEGENDRE (texte) & Judith GUEYFIER (ill.)

mon papa roulait.gifÉd. Sarbacane - Amnesty international | 2° semestre 2008 | 14,90€

Un très bel album. Que l'on aurait tort de classer vite - beaucoup trop vite! - dans la case «album à thème» - ici: l'expatriation ou «ça fait quoi d'être un enfant d'immigré?» Or, aucune charge démonstrative dans ce petit bijou. Un album tout en retenue et en pudeurs et une vraie déclaration d'amour au père. Sans nier les difficultés liées à l'émigration, les auteures maintiennent la douleur à distance, comme circonscrite dans le non-dit ou dans le rythme même de la lecture, à l'image de la phrase magnifique qui ouvre (et clôt) l'album:
«Mon papa roulait les R… mais je ne m'en rendais pas compte.»

Le livre égrène des souvenirs, couleurs, odeurs, jeux, un peu de ce qui fait la saveur de l'enfance et se rattache ici à un père différent («Mon papa m'appelait de drôles de noms qui voulaient dire Petite ourse ou Cornichon… mais je ne le savais pas») Que l'on me comprenne: il ne s'agit pas de naïveté (comme c'est génial d'avoir un père étranger) mais de cette qualité particulière faite à la fois d'innocence («je ne m'en rendais pas compte») et de curiosité, d'attrait du secret (les enveloppes avec un avion bleu et les «j'étais fière qu'il ait traversé toute l'Europe»). Même sans les comprendre, l'enfant devine toujours les difficultés des adultes, les déchirures et les rejets (les larmes du père existent dans le livre aussi), mais le récit est au passé et nous parle d'une femme qui s'est construite sur ce terrain-là, doux-amer, que l'album transcrit de si belle manière. À l'image de la dernière double-page montrant une belle jeune femme, allongée sur un lit multicolore, entourée de petits objets (une peluche, une matriochka) et dont la jupe dessine un horizon où deux petites silhouettes - une enfant guidant un homme - se tiennent par la main.

La nationalité d'origine du père n'est pas précisée, on prononce le mot «apatride» et l'on imagine les confins de l'Europe (la jeune femme a des traits asiatiques - tsiganes? Mongols? - des yeux en amande et une somptueuse chevelure brune)… et ce n'est pas grave. La puissance d'évocation n'en est que plus soutenue: en dehors des livres de géographie, ce pays du père est un mythe pour l'enfant, tout entier contenu dans son accent… Les auteures nous disent en quelque sorte: on peut grandir avec ça, ces mystères-là, ces étrangetés, et les aimer encore.

Corinne Chiaradia
(première publication de l'article: 28 novembre 2008)

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31/05/2009 | Lien permanent

Enfants d'ici, parents d'ailleurs | documentaire de Carole SATURNO

enfants d'ici parents.gifHistoire et mémoire de l'exode rural et de l'immigration
Illustrations Olivier Balez, Fabienne Burckel, Bertrand Dubois et Renaud Perrin
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Par quatre chemins | novembre 2005 | 144 pages, Index, bibliographie - 22,90€

[PRIX SORCIERES documentaires 2007]

L'objet de ce splendide et très original documentaire est tout entier contenu dans son titre: il nous raconte, nous explique, la vie et l'histoire familiale de ces enfants de France dont les parents ou arrières grands-parents sont venus d'ailleurs. Un ailleurs proche quand il s'agit de l'exode des campagnes françaises vers les grandes villes du pays, ou beaucoup plus lointain situé aux portes de l'Europe ou de l'autre côtés des océans. À l'heure où les discours sur l'immigration mêlent à l'envie vérités et contre-vérités, réalités et fantasmes, cet ouvrage est indispensable pour replacer l'immigration dans l'Histoire.

Un tiers de la population française environ, compte une origine étrangère dans son arbre généalogique (proportion qui varie, bien entendu selon que l'on remonte plus ou moins loin dans le temps). Que recouvre cette donnée statistique? Qui sont ces Français «d'origine étrangère»? Comment vivent-ils cette différence, si différence il y a? Qu'est-ce qui, dans la vie de ces enfants de France, s'inscrit dans un patrimoine culturel venu d'ailleurs? Quelles sont les histoires de ces immigrants à la recherche d'un monde meilleur? Le parti-pris d'inclure l'exode rural de la seconde moitié du XIXe siècle est audacieux mais parfaitement justifié quand il s'agit de montrer que «l'ailleurs» est tout relatif, que la notion même d'étranger évolue avec le temps, les réalités économiques et politiques. Les cinq chapitres progressent chronologiquement de 1850 à aujourd'hui: À partir de 1850: des champs à la ville; De 1880 à 1945: de l'usine à la guerre; De 1945 à 1975: du chantie rà la crise; De 1975 à 2000: familles et réfugiés; Depuis 2000: Aujourd'hui. Chaque chapitre est divisé en trois parties qui rendent la lecture particulièrement aisée et presque ludique: le récit d'un enfant d'aujourd'hui, le contexte historique de l'arrivée de la famille de cet enfant dans l'hexagone et pour conclure, les lettres et témoignages de l'exil et de l'immigration. L'ouvrage propose également plusieurs pages d'annexes qui offrent des réponses aux questions actuelles: quelles sont les lois qui régissent l'immigration, qu'est-ce que l'intégration ou la discrimination… Enfin, il se termine sur une bibliographie sélective intitulée «Des romans pour mieux comprendre l'immigration» qui rassemble plus d'une vingtaine de titres parus dans des collections de littérature jeunesse.

Le choix de la parole d'un enfant comme point de départ de l'explication sociale et historique est très astucieux dans la mesure où il contribue, comme la clarté de l'écriture, à rendre le sujet plus proche, plus à hauteur d'enfant. Il permet aussi de parler de pratiques culturelles (de la cuisine à la religion) qui rendent très concrètes à la fois la distance et la proximité de cet ailleurs dont sont originaires les familles de ces enfants. Les illustrations sont belles et variées (elles sont le fruit du travail de cinq illustrateurs). Elles s'intègrent parfaitement dans une maquette où l'on reconnaît la qualité des meilleurs documentaires de Gallimard Jeunesse, très riches en images d'archives: photos, dessins, affiches… Souhaitons que ce livre trouve sa place dans bien des bibliothèques de jeunes et moins jeunes lecteurs, soucieux d'en savoir plus sur «La mosaïque France».

Ariane Tapinos
(première publication de l'article: 11 février 2006)

PS : L'expression «La mosaïque France» est empruntée à l'ouvrage paru en 1998 aux éditions Larousse, collection Mentalités: vécus et réprésentations, sous la direction d'Yves Lequin: La Mosaïque France, Histoire des étrangers et de l'immigration en France, sorte de grand frère de celui de Gallimard Jeunesse.

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31/05/2009 | Lien permanent

Strongboy, le tee-shirt de pouvoir | album d'Ilya GREEN

strongboy.jpgÉd. Didier jeunesse | mars 2007 | 10,90 €

«Aujourd'hui, Olga a mis son tee-shirt STRONGBOY» et comme le tee-shirt Strongboy est unique, il confère à Olga une autorité quasi divine sur ses petits camarades. Elle est la chef, c'est elle qui donne les ordres et y'a pas à discuter. Hélas, les tyrans c'est bien connu sont souvent à l'origine de leur propre perte: Olga a envoyé le chat chercher une glace à la fraise, il revient donc avec une glace à la fraise et… un tee-shirt Strongboy, parce que le marchand de glace, il en donne à tous ses clients, des tee-shirts Strongboy (le fourbe). Le Chat, Sophie, Gabriel, Olga… tout le monde est le chef maintenant et il n'y a plus personne à commander, à part un petit oiseau qui passe par là…
On retrouve avec joie la Olga de L'Histoire de l'œuf, toujours aussi dynamique et irascible, accompagnée cette fois de toute une tripotée de camarades tous plus craquants les uns que les autres, le tout plein de couleurs, de mouvement et de fourmis.

par Nathalie Ventax (5 avril 2007)

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05/12/2008 | Lien permanent

Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ? | première lecture de Thierry LENAIN

Melle zazie zizi.jpgIllustré par Delphine DURAND
EO éd. Nathan 1998 - PRIX SORCIERES 1999
Nouvelle édition : Nathan poche 6-8 « C’est la vie ! », avril 2009, 32 pp. – 4,70 €

Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi? C'est sûrement le premier livre pour les jeunes enfants qui répond à cette interrogation en séparant la question du pouvoir et celle de la nécessité pour l'exercer de posséder le fameux zizi. Zazie grimpe aux arbres, joue au foot, roule sur un vélo de garçon, se bagarre à l'occasion et… elle a une zézette! Ce livre décrit très simplement une petite fille qui sort de la traditionnelle répartition des rôles sans être un «garçon manqué» mais une fille très réussie. Elle appartient à cette nouvelle humanité qui n'est pas composée d'un neutre masculin mais de deux sexes identifiables non pas seulement selon leurs différences naturelles mais à partir de l'expression de leurs désirs.

Josée Lartet-Geffard
(première publication de l'article : vendredi 8 mars 2002)

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01/02/2009 | Lien permanent

À fond la caisse avec Steve Mac Kouïn | album de Taï-Marc LE THANH, illustré par MERLIN

9782020993074.jpgÉd. Seuil jeunesse | avril 2009 | 18 €

Steve Mac Kouïn aime ce qui va vite et il court du matin au soir. Un jour que son père est sorti, il décide de lui emprunter sa belle auto. Equipé de petites cales pour que ses pieds puissent toucher les pédales, le voilà parti pour une folle course. Bousculant tout sur son passage, il traverse ville et campagne, bientôt suivi par le shérif et sa sirène hurlante, un essaim de moustiques furieux (ses congénères ont été pulvérisés par la voiture de Steve), des animaux échappés d’un cirque ambulant…

Traversant le désert, Steve Mac Kouïn ne s’arrête que pour prendre à bord de son bolide deux ravissantes auto-stoppeuses qui mâchent du chewing-gum à la myrtille et avec qui, plus loin, il fera une pause baignade impromptue. Mais ses poursuivants n’ont pas abandonné la chasse et Steve Mac Kouïn, que seule intéresse la vitesse, accélère dangereusement et disparaît dans un bruit de tonnerre… À son retour, son père trouve Steve échevelé, occupé dans sa chambre avec ses petites voitures. Un parfum de myrtille flottant dans le garage l’intrigue…

Ce superbe album dont l’histoire, scandée par la phrase «mais Steve Mac Kouïn s’en moquait. Lui, ce qui l’intéressait, c’était la vitesse», ravira bien des enfants amoureux d’engins roulants et vrombissants, mais c’est avant tout un hommage à l’acteur Steve McQueen, à travers sa passion pour les courses automobiles. Taï-Marc Le Thanh et Merlin nous entraînent dans une délirante traversée de l’Amérique des années 60 : grands espaces, hippies, baignades nues… Les images sont splendides et évocatrices, comme cette double page où se déploient trois officiers de police, la tête surmontée de leur large couvre-chef, et qui prennent la pause devant leurs voitures. Le ciel bleu-gris est bas, le décor un désert de terre rouge, la ligne de fuite un hommage appuyé au cinéma des grands espaces américains. Et jusqu’au petit Steve Mac Kouïn de cette histoire, qui a les mêmes yeux bleus et les mêmes cheveux blonds que son illustre presque homonyme.

Ariane Tapinos (avril 2009)

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18/04/2009 | Lien permanent

C’est l’heure du bain, petit lion | album de Taro GOMI

C'est l'heure du bain petit lion.jpgTraduit du japonais par Paul Paludis
É
d. Autrement jeunesse | mai 2009 | 12,50€

Alors que petit lion est occupé à courir après le chat, une voix, sur la page de droite, retentit et claironne «C’est l’heure du bain, petit lion! Enlève tes habits maintenant!» Et une autre voix, sur la même page mais en lettres capitales, s’interroge «C’est étrange, n’est-ce pas, de demander à un lion d’enlever ses habits?» Mais voilà que petit lion se défait de sa crinière et de son pelage. Sous la tenue de lion, un personnage habillé se dévêtit à son tour: chemise, pantalon, chaussettes, culotte… Le voilà tout nu. Pourtant maman n’est pas satisfaite: «Quel vilain petit ours tu fais! Tu veux bien finir de te déshabiller, oui?» Là encore, la voix s’interroge: «C’est étrange, n’est-ce pas, de demander à un ours d’enlever ses habits? Et pourtant…» Pourtant, voilà que sous la tenue d’ours se dévoile un petit garçon, tout nu, «vraiment tout nu cette fois». Un petit garçon qui plonge dans le bain et se fabrique… un costume de savon!

Taro Gomi est un très grand artiste dont le style, reconnaissable entre tous, à la fois graphique et naïf, se prête à la perfection à cette histoire toute simple qui aborde le corps et ses travestissements. À lire aux plus petits.

Ariane Tapinos (juin 2009)

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13/06/2009 | Lien permanent

Moi Dieu Merci qui vis ici | album de Thierry LENAIN, illustré par Olivier BALEZ

moi dieu merci.jpgÉd. Albin Michel Jeunesse | février 2008 - 13,50 €

C'est l'histoire de Dieu Merci, un Angolais qui a fui la guerre et son «pays prison» où chaque visage pouvait être celui de son bourreau. C'est l'histoire de Dieu Merci qui est arrivé ici, en France, sans papiers, sans rien ni personne. C'est l'histoire de Dieu Merci qui a secouru une vieille femme seule et trouvé un nouveau foyer. C'est l'histoire, enfin, de Dieu Merci vivant ici.

Voilà une littérature jeunesse comme on l'aime, celle qui prend parti, qui affiche la couleur, qui s'inscrit dans le bruit du monde et donne à penser aux enfants et aux grands. La conviction et l'engagement de ses auteurs sont manifestes. Le texte de Thierry Lenain, au plus haut de son talent, est comme porté par son sujet. Il est à lire à haute voix pour entendre la révolte et l'espoir. Les images d'Oliviez Balez sont lumineuses et elles ont aussi quelque chose d'implacables. Comme celle sur laquelle se referme le livre: Dieu Merci qui regarde le lecteur et semble l'interpeller, l'inviter à prendre ses responsabilités. Un splendide album sur l'immigration, sur la fraternité aussi.

Ariane Tapinos

PS: Thierry Lenain sera à Comptines le vendredi 14 mars 2008 de 17h à 19h pour nous parler de son album, dans le cadre d'une rencontre, animée par Patrick Geffard et en partenariat avec RESF - Réseau éducation sans frontières.
Les illustrations d'Olivier Balez seront exposées à la librairie du 4 au 15 mars.

(première publication de l'article : 20 février 2008)

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01/02/2009 | Lien permanent

J'aime ma maman | album de Karine QUESADA, illustré par Marie-Pierre EMORINE

j'aime ma maman.gifÉd. Scarabea | février 2009 - 13,90€

«Un livre simplement pour dire je t'aime».
Dès que l'on prend cet album en main des sensations de douceur, de tendresse, de moëlleux, s'imposent au lecteur.
Le plaisir se confirme au fil des double-pages: couleurs lumineuses et harmonieuses, papier pelliculé, chatoyant, bien adapté à des petites mains, graphisme raffiné, «cousu main», qui évoque des broderies.
Le texte, très musical, poétique, nous accompagne au fil d'une balade intime auprès des mamans du monde et de leurs enfants.

Un livre doudou pour tous les petits et un livre tendresse pour leurs mamans.
Quelle belle idée de cadeau pour une naissance ou pour tout autre occasion!

Josuan (mai 2009)

PS: Les avis sont partagés sur cet album, voir le «coup de gueule» de Terf, qui nous a été signalé par Thierry Lenain

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29/05/2009 | Lien permanent

Gauguin et les couleurs des tropiques | album documentaire de Bérénice CAPATTI et Eva ADAMI, illustré par Octavia MONACO

9782246751717.jpgTraduit de l’italien par Juliette Vallery
Éd. Grasset jeunesse, coll. Lecteurs en herbe | février 2009 - 12,90 €

Avant d’être peintre, Paul Gauguin a été un grand voyageur. De son enfance au Pérou, il a gardé le goût du voyage et de la mer et c’est à la recherche des couleurs du soleil qu’il quitte la France pour Tahiti, en 1891. Il y séjournera jusqu’en 1893 et y peindra quelques-uns de ses plus célèbres et plus beaux tableaux, gorgés de couleurs et de lumières.
De retour en France, les tropiques lui manquent et la société occidentale lui pèse. Il repartira en Polynésie en 1895 et y vivra jusqu’à sa mort, aux îles Marquises, en mai 1905.

C’est de son premier séjour en Océanie dont il est question dans ce lumineux album qui, plus qu’un documentaire sur vie de Gauguin, est une évocation de sa peinture et de l’univers qui l’a inspirée. Les illustrations d’Octavia Monaco sont un hommage à l’œuvre du peintre, qu’elle cite et détourne avec talent et malice. Au contact des Tahitiens, Gauguin s’affranchit de certaines conventions et donne à ses toiles des couleurs inédites et fulgurantes. Cette liberté et cette gourmandise pour les roses intenses, les violets sombres, les verts profonds, les jaunes d’or… sont au cœur de l'album qui donne une folle envie de voyager dans l’œuvre de l'artiste. Et n’est-ce pas la plus belle réussite, pour un livre qui parlant d’art s’adresse aux enfants, que de donner ce goût de poursuivre la rencontre ?

Ariane Tapinos (mars 2009)

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08/04/2009 | Lien permanent

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