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Rechercher : Mama Miti, la mère des arbres

SÉLECTION DIVERSITÉ

difference,tolérance,handicap,diversitéVous l’aurez compris, chaque mois de notre année anniversaire, nous vous proposons une exposition, des animations et… une sélection d’ouvrages autour d’un thème. Ce mois-ci, nous fêtons la diversité. Et c’est le thème qui nous a donné le plus de fil à retordre. Non que nous ne trouvions aisément des livres ou idées de rencontres mais parce que nous avons tourné autour de plusieurs mots, plusieurs expressions pour dire ce que nous avions envie de célébrer.
Finalement, nous nous sommes donc arrêtées au mot « diversité » qui comme l’indique le Larousse est le « caractère de ce qui est divers, varié, différent ; variété, pluralité ». Et c’est bien de différence et de variété dont nous voulions parler. Ce qui est différent comme ce qui est à la marge. Ce qui est varié comme ce qui est multiple. Il faudrait y ajouter le mélange, le métissage. Et cela nous entraine du côté de la tolérance, de la découverte de l’autre, des autres… Bref, une évidence mais bien difficile à réduire à un mot ou à exprimer sans tomber ni dans le mièvre ni dans le slogan publicitaire toujours très en vogue.

Finalement, ce dont nous voulons vous parler c’est ce qui se voit à travers un kaléidoscope : une multitudes de facettes d’une même chose, l'humain.

Et si justement tout ça n’était qu’une question de regard ? Les albums pour enfants nous apprennent que la différence est relative mais que l’intolérance est souvent en embuscade et que la solution réside souvent dans le mélange !

Pour prolonger cette sélection, vous pouvez également consulter cette bibliographie sur la différence (et aussi ici) et vous reportez à la liste des ouvrages en lice cette année pour le Prix Janusz Korczak de littérature jeunesse, dont le thème est le handicap.

ALBUMS
Au panier!.jpgAu panier

Henri MEUNIER & Nathalie CHOUX (illustrations)
Éd. Du Rouergue, mars 2016 - 11,70€
« Un gendarme veut envoyer tous les promeneurs du parc en prison : femmes, chats, oiseaux et même le soleil. Cet album est un hommage à la diversité, celle qui fait la richesse de la vie, du monde et de la société. »@ Electre
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Charlie est unique.jpgCharlie est unique {NOUVEAUTÉ}
Rob BIDDULPH
Traduit de l’anglais par Virginie Cantin-Sablé
Éd. Milan, février 2018 - 12,50€
« Charlie aime vivre comme bon lui semble et s'habiller comme elle le souhaite. Elle vit mal sa différence dans une société où tout le monde s'habille de la même manière et marche au même rythme. Elle décide de partir vers un lieu plus adapté à son mode de vie mais sa rencontre avec un nouvel ami original lui permet d'apprendre à assumer son identité. » @ Electre
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Edgar.jpgEdgar {NOUVEAUTÉ} Album - cd
Alain METS
Raconté par Marion AUBERT
Conception et réalisation sonore Ludovic ROCCA
Éd. Benjamin media, coll. taille M, février 2018 - 19,90€
« Après avoir escaladé des montagnes et traversé des plaines, Edgar, un petit cochon noir très très rare qui se sent très très seul, rencontre un troupeau de cochonnets roses un peu bizarres… » 4e de couverture
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Le nouveau pull-Over.jpgLa Famille Ohé. Le nouveau pull-over
Olivier JEFFERS
Traduit de l’anglais par Elisabeth Duval
Éd. Kaléidoscope, - 13,20€
« Les membres de la famille Ohé ont quelque chose de particulier : ils sont tous exactement pareils. Jusqu'au jour où l'un d'eux décide de se tricoter un joli pull-over orange. Un album sur la différence. » @Electre

La famille Totem.jpgLa Famille Totem
Alain SERRES & Laurent CORVAISIER (illustrations)
Éd. Rue du monde, avril 2008 - 14,50€
« Les portraits des membres de la famille Totem, peints à taille humaine sur des planches de bois, sont accompagnés de textes courts, traduits dans une langue différente pour chacun, et qui dévoilent une particularité de chaque membre de la famille. » @Electre

 

Gronouyot.jpgGronouyot
Stéphane SERVANT & Simone REA
Éd. Didier jeunesse, novembre 2017 - 14,20€
« Gronouyot est un lapin sans oreilles, sans queue et sans museau. A l'école, il est le centre d'attention des élèves et des moqueries. Il se tourne vers la lune pour découvrir le secret de l'acceptation de soi. Un album sur le thème de la différence. » @Electre

 
Je ne suis pas comme les autres.jpgJe ne suis pas comme les autres

Janik COAT
Éd. MeMo, coll. Tout-petits memômes, novembre 2006 - 14,20€
« Bestiaire qui fait l'éloge de la différence et explique avec humour que les animaux comme les humains ne sont pas tous identiques. » @Electre

 

Jésus Betz.jpgJésus Betz
Fred BERNARD & François ROCCA
Éd. Seuil Jeunesse, octobre 2001 - 18€
« Jésus Betz écrit une lettre à sa mère dans laquelle il raconte son histoire d'homme tronc à la mémoire d'éléphant et à la voix de soprano, tout en lui épargnant ses malheurs. Il finit par connaître le bonheur avec une acrobate muette. Baobab de l'album 2001 (Salon du livre de jeunesse de Montreuil). » @Electre

3e fils de M. John.jpgLe troisième fils de Monsieur John {NOUVEAUTÉ}
Nadine BRUN-COSME & Christiane DAVENIER
Éd. Sarbacane - Amnesty International, 1er semestre 2018 - 15,50€
« Monsieur John décide de planter une graine à chaque naissance de ses enfants. Si les deux premiers arbres suscitent les compliments des voisins, le troisième pousse de manière erratique. Lorsque les aînés partent de la maison, le dernier-né et le conifère biscornu sont reconnus à leur juste valeur. Un album sur la différence et la famille. » @Electre
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Petite casserole d'Anatole.jpgLa petite casserole d’Anatole
{Prix Janusz Korczak de littérature jeunesse 2018 - Sélection des petits- GS/CP}
Isabelle CARRIER
Éd. Bilboquet, mars 2009 - 13,50€
« Anatole traîne derrière lui une petite casserole, et au lieu de s'intéresser à ses qualités, les gens qui le croisent regardent surtout sa casserole... Sur le handicap et l'acceptation de la différence. Prix Sorcières 2010 » @Electre
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Plage réservée!.jpgPlage réservée !
Sophie LESCAUT
Éd. Le grand jardin, coll. Cultivons notre jardin, juillet 2017 - 14€
« Une famille d'ornithorynques se rend à la plage. Mais, une fois arrivés, ils se voient refuser l'entrée car la plage est interdite aux animaux à becs. Ils ne peuvent pas accéder non plus aux autres plages parce qu'ils ont des poils ou pour des raisons diverses mais ils refusent d'abandonner. » @Electre

 
P'tit bossu.jpgLe P’tit bossu qui en avait plein l’dos {Prix Janusz Korczak de littérature jeunesse 2018 - Sélection des petits- GS/CP}
Gigi BIGOT & Pauline COMIS (illustrations)
Éd. Didier Jeunesse, mai 2017 - 12,50€
« Souffre-douleur de ses camarades, un garçon bossu s'envole loin de son village grâce à des ailes qui ont poussé à l'endroit de sa bosse. Solidaires, oiseaux, fleurs et champs s'enfuient en laissant derrière eux une terre désolée. Des années plus tard, une fillette originaire du même endroit recherche le petit bossu pour ramener la couleur et la vie au village. Sur l'acceptation des différences. » @Electre
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Qautre petits coins.jpgQuatre petits coins de rien du tout
Jérôme RULLIER
Éd. Mijade, coll. Les petits Mijade, avril 2012 - 5,20€
« Petit Carré joue avec ses amis les Petits Ronds, mais lorsque la cloche sonne il ne peut pas rentrer par la porte comme ses amis. Malgré tous ses efforts, Petit Carré ne sera jamais rond, alors chacun cherche une solution pour lui permettre d'entrer dans la grande maison. Un album sur le partage et l'exclusion. » @Electre

 
Regarde en haut!.jpgRegarde en haut !
{Prix Janusz Korczak de littérature jeunesse 2018}

Jung JIN-HO
Adapté du coréen par Alain Serres
Éd. Rue du monde, coll. Coup de cœur d’ailleurs, septembre 2015 - 16€
« Suji, dont les jambes ne fonctionnent plus, regarde tout ce qui passe en bas dans la rue. Un jour, un garçon la remarque et s'allonge sur le sol pour qu'elle puisse bien le voir. » @Electre
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S'unir c'est se mélanger.jpgS’unir c’est se mélanger : une histoire de poules

Laurent CARDON
Éd. Père Fouettard, mai 2016 - 16€
« Lorsque le coq blanc disparaît du poulailler, les poules, convaincues de la culpabilité du renard, dé

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15/02/2018 | Lien permanent

Biblio EXILS : ROMANS

Lectures d'exils…

ROMANS

Aïzan.gifAïzan
Maryline DESBIOLLES, éd. L'École des Loisirs, coll. Médium, 2006, 86 pp. - 8€
«Aïzan a aimé ce mot d'Ariane tout de suite. Sans doute à cause de ce A qui le relie à son propre prénom et à Argoun, cette ville tchétchène où elle est née avant d'arriver à Paris. Son père était déjà parti, disparu, volatilisé, quand sa mère lui a parlé de l'Ariane, un quartier peuplé d'immeubles à l'est de Nice, dans lequel elles allaient vivre toutes les deux…»

Aliocha.jpgAliocha
Henri TROYAT, éd. Flammarion, coll. Castor poche (première édition 1999), 194 pp. - 5€
«1924. Aliocha n'est pas un enfant comme les autres. Fils d'émigrés russes fuyant la révolution, il est élevé dans le souvenir de sa patrie natale. Aliocha rêve d'être français et l'amitié qui le lie à Thierry est son premier pas vers l'intégration.»

L'ami iguane.jpgAmi Iguane (L')
Alex COUSSEAU, ill. Anne-Lise BOUTIN, éd. Rouergue, coll. ZigZag, sept. 2008, 102 pp. - 6,50€
«Ma voisine Manola vient du Mexique. Elle a un iguane dans sa salle de bains. Au village, ceux qui ne les aiment pas disent que Manola mange des mouches et que l'iguane est dangereux. Est-ce qu'on est forcément louche parce qu'on n'est pas né ici? Oui, pour ceux qui ont les idées moisies, comme le père Grinche. Lui, il est toujours prêt à inventer les histoires les plus tordues. Comme d'accuser l'iguane d'avoir croqué l'orteil de son fils. Heureusement, mon père, qui est gendarme, mène l'enquête.»

arche noah.gifArche de Noah (L')
Chaïm POTOK, traduit de l'américain par Jérôme LAMBERT, éd. L'École des Loisirs, coll. Médium, 2004, 80 pp. - 8,50€
Noah a passé trois ans dans un camp de concentration puis deux ans dans un camps de transit. Il a émigré et, à seize ans, il vit maintenant à Brooklyn chez sa tante. Davita, une jeune juive américaine, lui donne des leçons d'anglais. Au fil de ces rencontres, il dévoile son douloureux passé. Noah apprend à parler une nouvelle langue et réapprend à vivre. [Lire ici]

La bague bleue.gifBague bleue (La)
Danièle LAUFER, éd. L'École des Loisirs, coll. Médium, 1999, 80 pp. - 6,70€
«Une chose que Judith n'apprécie pas tellement, c'est que sa meilleure amie soit devenue la fiancée de son grand frère Charlie. Judith pense que l'amour rend idiot et que les histoires d'amour font souvent tellement mal qu'il vaut mieux s'en passer. Une autre chose qu'elle n'apprécie pas, c'est que ses parents aient décidé de quitter Casablanca pour habiter la banlieue parisienne»

La barque.gifBarque (La)
TRAN QUOC Trung, éd. L'École des Loisirs, coll. Médium, 94 pp. - 2001 - 7€
«Il s'est fait des copains. Il travaille bien en classe. Il est poli et gentil. Il fait l'admiration de tous, parents et professeurs. On le donne en exemple. On dit qu'il est un modèle d'intégration. Il a treize ans et il mesure 1,38 m. Alors, pour rigoler, les autres l'appellent le nain jaune. Il est l'un des deux millions de Sud-Vietnamiens qui ont fui leur pays envahi par les troupes communistes du Nord en 1975. A l'époque, on les avait baptisés les boat people. Peu à peu, avec des moyens de fortune, sa famille a reconstruit sa vie en France, terre d'asile. Lui, écartelé entre le passé et l'avenir, ne se sent ni intégré ni gardien des traditions. Il se sent perdu…»

Le blue-jean des exilés.gifBlue-jean des exilés (Le)
Alexandra CARRASCO, éd. L'École des Loisirs, coll. Médium, 1995, 218 pp. - 8,20€
«Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres à Santiago du Chili, c'est le jour du coup d'état contre Salvador Allende. Très vite, Carla et son frère Cristobàl comprennent que leur famille est en danger. Le nouveau régime est impitoyable pour les communistes. Il faut fuir vers la France, un petit pays d'Europe que Carla s'imagine pauvre et légèrement sous développé…»

ça t'apprendra à vivre.jpgÇa t'apprendra à vivre
Jeanne BENAMEUR, éd. Actes Sud Junior, coll. Babel J, (première edition Seuil 1998) 2007, 112 pp. - 6,50€
«1958. Une petite fille raconte. Elle est arrachée au pays où elle est née, l'Algérie. Exilée avec sa famille en métropole, dans une ville de la façade atlantique, elle découvre qu'ils ne sont que des à moitié, des demi. Quand seront-ils entiers?»

La cascade gelée.gifCascade gelée (La)
Gaye HICYILMAZ, traduit de l'anglais par Nathalie Hay, éd. L'École des Loisirs, coll. Médium, 1996, 376 pp. - 11,60€
«Selda a quitté la Turquie avec sa famille pour venir vivre en Suisse. Isolée dans sa famille, incapable de s'exprimer en allemand, rejetée par sa classe, elle tente pourtant de s'intégrer. Parce qu'elle a une nature gaie et qu'elle est aussi courageuse que sa vieille grand-mère qui, là-bas, derrière les murs de la maison d'Izmir, guette ses premiers succès. À force de courage, d'intelligence et de tendresse, Selda apprivoise doucement cette Suisse si parfaite et tellement inhumaine…»

Chassé-croisé.jpgChassé croisé
Guillaume GUÉRAUD
éd. Rouergue, coll. doAdo, 64 pp. - 6€
«Myrtille est un drôle de prénom pour une fille tombée du ciel. Mohamed est un prénom ordinaire pour un garçon que l'on expulse par avion. Ils sont jeunes et apprennent l'histoire de France sans se soucier de leurs racines…»

Le chat de Tigali.jpgChat de Tigali (Le)
Didier DAENINCKX
éd. Syros jeunesse, coll. Mini Syros Polar, (première édition 1992) 2007, 30 pp. - 2,90€
«Vanessa et ses parents, de retour d'Algérie, s'installent dans un petit village du Sud de la France. Un jour, ils reçoivent une lettre anonyme menaçant leur chat Amchiche, qu'ils ont ramené de Kabylie. Pourquoi lui en veut-on?»

Le chemin de l'exil.jpgChemin de l'exil (Le)
Jamila GAVIN, traduit de l'anglais par Bee Formentelli, éd. Gallimard jeunesse, coll. Folio Junior, sept. 2008, 456 pp. - 7,90€
«Inde, août 1947. La jeune Marvinder et son petit frère Jaspal, issus d'une modeste famille sikh, fuient leur pays ravagé par le guerre civile. Brutalement séparés de leur mère, ils n'ont plus qu'un espoir: rejoindre leur père qu'ils connaisse à peine, de l'autre côté de l'océan, en Angleterre. Seuls, ils partent alors pour un dangereux voyage vers Londres…»

Chronique de la source rouge.gifChronique de la source rouge
Berthe BURCO-FALCMAN
éd. L'École des Loisirs, coll. Médium, 1994, 252 pp. - 7,30€
«Joseph, huit ans, orphelin, est élevé dans un couvent. L'arrivée d'une petite fille juive qui lui raconte son histoire va bouleverser sa vie et lui faire découvrir le monde.»

Le dos au mur.jpgDos au mur (Le)
Christophe LAMBERT, éd. Intervista, coll. 15-20, 2008, 248 pp. - 14,90€ (anticipation)
«2020. Afin de combattre l'immigration clandestine un mur a été construit entre les États-Unis et le Mexique. Un jeu télévisé, "Amercica's most hunted", permet tous les mois à deux cents clandestins de le franchir. Celui qui échappe le plus longtemps aux forces de l'ordre gagne une forte somme d'argent et sa naturalisation. Diego Ortega, 19 ans, est l'un des deux cents candidats.»

escale chateau rouge.jpgEscale à Château-Rouge
Frank PAVLOFF, ill. François ROUDOT, éd. Milan, coll. Milan Tranche de vie, (première édition 2002) 2008, 40 pp. - 5,20€
Un ballon accroché à une carte postale est lancé dans Paris avec ces mots: «Tu as gagné un voyage à Madagascar». La blague est de Florine, une jeune malgache qui s’ennuie de son île… Boris trouve la carte, accourt… et découvre que son voyage s’arrête (ou commence?) dans le 18e arrondissement… [Lire ici]

Le gone du Chaâba.jpgGone du Chaâba (Le)
Azouz BEGAG, éd. Seuil jeunesse, coll. romans, 2005, 212 pp. - 10€
«Les gones sont les enfants d'immigrés algériens qui vivent au Chaâba, un bidonville au bord du Rhône, près de Lyon. Dans cet amas de baraques en bois, les gones se lavent à l'eau du puit et font leurs devoirs sur le sol. Mais, tous les matins, ils enfilent leurs chaussures pour aller à l'école avec les autres enfants du pays.»

La gâce du désert.jpgGrâce du désert (La)
Aranka SIEGAL, traduit de l'anglais par Tessa Brisac, Éd. Gallimard jeunesse, coll. Folio junior, (E0 1987) 2003, 332 pages [ÉPUISÉ] — Précédé de: Sur la tête de la chèvre, éd. Gallimard jeunesse, coll. Folio junior, [EO 1981] 2003, 336 pages - 7,50€
Lorsque les troupes hongroises envahissent le village ukrainien où elle est en vacances chez sa grand-mère, Piri Davidowitz, dix ans, ne mesure pas encore que c’est le destin tragique de toute sa famille qui est en train de se sceller. Ainsi Sur la tête de la chèvre décrit les années de guerre, l’antisémitisme, les humiliations, mais aussi la chaleur familiale et le combat quotidien pour éloigner l’étau qui se resserre sur les juifs hongrois. Il décrit en détails la vie dans le ghetto de Beregszasz, et le «parcage» des juifs peu avant leur déportation. Il s’arrête aux portes du train qui les mènera à Auschwitz. La Grâce au désert s’ouvre sur les dernières heures de captivité de Piri et de sa grande sœur Iboya et s’attache aux trois années d’incertitude et d’errances qui les conduiront toutes deux en exil en Suède et enfin aux États-Unis en 1948. [Lire ici]

grand-père menteur.gifGrand-père menteur
Alki ZEI, traduit du grec par Anne-Fleur Clément, éd. Syros, janv. 2009, 150 pp. - 11€
Marios est le grand-père adoré d’Antonis, un petit Athénien. Du haut de ses dix ans, Antonis est sous le charme du vieil homme et de ses mille histoires, puisées dans une longue vie d’aventures, d’engagements et de luttes, en un mot une vie incroyable. Homme de théâtre, Marios a lutté contre les occupants durant la Seconde Guerre mondiale. Il a fui la Grèce lorsque les colonels ont pris le pouvoir en 1967 et il est resté en exil à Paris durant ces années de dictature dans son pays. Antonis aimerait bien connaître la part de vérité et de mensonge dissimulée par son grand-père dans les fabuleux récits de sa longue vie… [Lire ici]

Ici Londres.gifIci Londres
Judith KERR
Traduit de l'anglais par Antoine Lermuzeaux, éd. L'École des Loisirs, coll. Médium, 1991, 336 pp. - 7,30€
«Mars 1940. Après sept années passées à fuir l'avancée hitlérienne avec ses parents, Anna, adolescente, mène un combat de chaque jour pour ne plus être une perpétuelle exilée, et choisir sa propre existence.»

L'île des gens d'ici.jpgîle des gens d'ici (L')
Azouz BEGAG, ill. Jacques FERRANDEZ
éd. Albin Michel jeunesse, 2006
42 pp. - 6,50€
Azouz Begag parle d'exil dans un ce court texte où il raconte une semaine de vacances avec ses filles sur l'île d'Ouessant.

L'immigré.jpgImmigré (L')
GUDULE, ill. Benjamin BACHELIER, éd. Hachette jeunesse, coll. LDP jeunesse, 2008, 188 pp. - 4,90€
«Dès leur arrivée dans un village du nord de la France, Roberto et sa famille sont rejetés par les habitants. À l'école, Roberto est mis en quarantaine et traité d'Italien, mangeur de chiens. Seul le grand Louis prend sa défense. C'est le début d'une belle amitié. Mais quand le chien de Louis disparaît, les préjugés resurgissent…»

J'ai fui l'Allemagne nazie.jpgJ'ai fui l'Allemagne nazie. Journal d'Ilse, 1938-1939
Yaël HASSAN, éd. Gallimard jeunesse, coll. Mon histoire, (avril 2007) fév. 2008, 112 pp. - 6,95€
«Berlin, avril 1939. Si tout va bien, nous partirons bientôt pour La Havane, capitale de Cuba! Hitler est devenu fou. Il a donné sa bénédiction à la décision de Goebbels de laisser les juifs quitter librement l'Allemagne en échange de tous leurs biens! Un premier bateau emportant avec lui un millier de juifs partira prochainement. Je ne peux y croire! La partie est loin d'être gagnée, je le sais. Mais au moins nous avons repris espoir.»

Kaïna-Marseille.jpgKaïna-Marseille
Catherine ZAMBON, éd. Actes Sud Junior, coll. D'une seule voix, mars 2007, 60 pp. - 7,80€
«Kaïna a fait promettre à sa petite-fille de fuir l'Afrique et un mariage arrangé pour aller chercher là-bas, de l'autre côté de la mer, un avenir meilleur. L'Eldorado sera illusoire et cruel, et pourtant Mamata puise en elle la force de vivre libre.»

Kama.gifKama
Jean-Jacques GREIF, éd. L'École des Loisirs, coll. Médium, (première édition 1998) 2000, 292 pp. - 10,40€
«Kama a dix ans et vit à Varsovie avec toute sa famille quand les Allemands attaquent la Pologne, le 1er septembre 1939. En un mois, le pays entier est envahi. L'Allemagne de Hitler et la Russie de Staline se le partagent comme on déchire un morceau de papier. Kama est juive. Ça n'a jamais été un problème pour elle, elle ne le savait même pas. Elle apprend brusquement que les juifs sont indésirables, haïs, chassés dans toute l'Europe. De cave en cave, de ville en ville, de train en train, elle doit fuir avec ses parents… Jusqu'où fuiront-ils?»

Lili la bagarre.jpgLili la bagarre
Rachel CORENBLIT, ill. Julia Wauters, éd. Rouergue, coll. ZigZag, oct. 2008, 104 pp. - 6,50€
«Lili n'a peur de personne: elle s'énerve et se bat à l'école avec les garçons. Jusqu'au jour où Aslan, un nouvel élève né en Tchétchénie, arrive dans sa classe et devient son ami. Elle découvre une autre forme de combat, au service d'une cause, et organise une manifestation contre l'explusion de la famille de son nouvel ami.»

manolis vourla.gifManolis de Vourla
Allain GLYKOS, éd. Quiquandquoi, sept. 2005 - 19,50€. Livre accompagné d'un DVD documentaire
Septembre 1922. À Vourla, bourgade grecque d’Asie Mineure, Manolis, sept ans, est en vacances chez sa grand-mère quand survient la «Grande catastrophe d’Asie Mineure»: la Grèce vient d’échouer dans sa tentative de reconquête d’une partie de la Turquie. Les Grecs sont chassés de ce territoire turc dans lequel ils vivent depuis toujours et les Turcs qui habitent le nord de la Grèce depuis presque aussi longtemps, sont eux aussi renvoyés dans leur «patrie». Manolis et sa grand-mère doivent partir. Une route longue, difficile, qui les mènera à Nauplie, puis en Crète où Manolis apprend la mort de son père mais retrouve sa mère, ses frères et ses sœurs. Il n’a que quinze ans lorsqu’il entame un plus long voyage encore jusqu’en France, à Bordeaux. Manolis veut étudier et vivre une autre vie que celle que lui promet cette terre aride de Crète… [Lire ici]

Même les nuages.jpgMême les nuages je ne sais pas d'où ils viennent
Sébastien JOANNIEZ, ill. Séverine Assous, éd. Rouergue, coll. ZigZag, fév. 2005, 92 pp. - 6€
«Nora, c'est sûr, elle n'est pas d'ici. Mais Léo n'arrive pas à deviner d'où elle vient. Et elle fait des mystères… Elle dit que son pays s'appelle Nostalgie! Léo, lui, il ne connaît pas la géographie du monde et il ne veut pas passer pour un nul ou se creuser la tête. Dans son dictionnaire, c'est écrit que nostalgie c'est un sentiment de tristesse, pas un pays!»

Moi, Alfredo Pérez.jpgMoi, Alfredo Perez
Marie-Christine HELGERSON
éd. Flammarion, coll. Castor poche Histoires d'ailleurs, 2000
256 pp. - 5,70€
«Un petit Mexicain pauvre émigré aux États-Unis tente de s'intégrer à son nouveau pays…»

Moi, Félix 10 ans sans-papiers.jpgMoi, Félix 10 ans sans-papiers
Marc CANTIN, éd. Milan, coll. Tranche de vie, (première édition 2000) 2007, 138 pp. - 5,50€
«Moi, Félix, 10 ans, sans-papiers, je suis un clandestin, hors-la-loi, étranger. Pas question de retourner travailler dans les champs de cacaoyers. Je n'irai plus porter les sacs de café. Même si la Côte d'Ivoire doit me manquer, demain, je serai français.»

Moi, Félix 11 ans Français de papier.gifMoi, Félix 11 ans français de papiers
Marc CANTIN, éd. Milan, coll. Tranche de vie, (première édition 2003) 2007, 142 pp. - 5,50€
«Mentir, toujours mentir… Félix n'en peut plus. Arrivé clandestinement en France, il vit chez M. et Mme Nguéné et se fait passer pour leur fils. Pas question de parler de sa famille expulsée. Pas question de se plaindre. Il lui faut mener la vie ordinaire d'un gamin des cités. Tant bien que mal, il y parvient… Mais il tombe amoureux d'Hanifa, et les frères de la jeune fille voient leur idylle d'un très mauvais oeil. Menacé, Félix est obligé de se cacher. Encore. Et la police, alertée, est bientôt elle aussi à ses trousses…»

Moi, Félix 12 ans sans frontières.gifMoi, Félix 12 ans sans frontières
Marc CANTIN, éd. Milan, coll. Tranche de vie, (première édition 2004) 2007, 168 pp. - 5,60€
«Se cacher, encore se cacher, toujours se cacher… Félix vit reclus dans l'appartement de Patrick et Flavie. Il n'en peut plus: malgré les menaces d'expulsion qui planent sur lui, il décide de sortir. Une seule fois. Il ne prend aucun risque: il a appris à être discret. Pourtant, le lendemain, sa photo fait la une du journal. Pas idéal pour passer inaperçu…»

Momo, petit prince des Bleuets.gifMomo, petit prince des Bleuets
Yaël HASSAN
éd. Syros jeunesse, coll. Tempo, 2006, 120 pp. - 4,90€
«Momo, enfant des cités, découvre la passion de la lecture l'été de son passage en 6e grâce à la bibliothèque. Cette découverte sera l'occasion de rencontres avec des personnages fictifs et réels…»

Le monde de Sunita.gifMonde de Sunita (Le)
Mitali PERKINS, traduit de l'américain par Catherine Guillet-Danison, éd. Flammarion, coll. Castor poche La vie en vrai, 2007, 250 pp. - 5,20€
«Sunita aura bientôt quatorze ans. Elle vita avec ses parents, son frère et sa sœur en Californie. Ses grands-parents maternels arrivent d'Inde pour passer un an chez eux. Sunita voit ses habitudes chamboulées, et ses relations avec son petit ami en pâtir. Partagée entre deux cultures, Sunita se cherche.»

Les murs bleus.gifMurs bleus (Les)
Cathy YTAK, éd. Syros, coll. Les uns les autres, 2006, 138 pp. - 7,50€
«2 février 1969, un homme de 38 ans marche dans les rues de Paris, serrant fort dans sa main un enfant de cinq ans. Il y a sept ans, Antoine appartenait au contingent de réservistes appelés pour l'Algérie. Déserteur, il fut condamné à mort et dut prendre le chemin de l'exil au Brésil, à Sertao. Désormais de retour en France, il désire affronter son passé…»

Nassira une enfance afghane.gifNassima, une enfance afghane
Mercé RIVAS TORRES, traduit de l'espagnol par Anna Buresi, éd. Flammarion, coll. Castor poche, 2003, 96 pp. - 5,70€
«Kaboul, Afghanistan. Depuis que les talibans ont pris le pouvoir, Nassima ne peut plus aller à l'école et doit rester à la maison avec sa mère. La vie est si difficile que le père de Nassima décide de faire partir sa femme et sa fille vers l'Italie. Mais Nassima ne souhaite pas quitter son pays et s'exiler.»

orages.gifOrages
Sonia RISTIC, éd. Actes Sud Junior, coll. Romans ado, oct. 2008, 168 pp. - 11€
1995. Tamara a une vingtaine d’années et poursuit des études à Paris. Pour la première fois depuis quatre ans, elle s’apprête à partir pour Belgrade, sa ville natale. Elle doit hériter d’un bout de forêt dans la banlieue de Belgrade: elle n’en veut pas et redoute d’être confrontée à sa famille, ses souvenirs, sa vie «d’avant». Trois ans que dure le siège de Sarajevo, et qu’elle se tient aussi éloignée que possible de la Serbie. Rien dans ce voyage tant redouté ne se passera comme prévu et Tamara, très vite, se laisse porter par les événements et les sentiments qui la submergent… [Lire ici]

Orage sur le lac.gifOrage sur le lac
Ester ROTA GASPERONI, éd. L'École des Loisirs, coll. Médium (première édition 1995) 2004, 306 pp. - 10,40€
Eva est écolière à Milan. Elle aime bien sa maîtresse et ne comprend pas pourquoi ses parents ne partagent pas son enthousiasme pour la morale mussolinienne qu’elle lui enseigne. Son père serait-il l’un des horribles ces «intellectuels antifascistes», insulte suprême dans l’Italie de la Seconde Guerre mondiale? À huit ans, Eva découvre la politique à hauteur de pupitre, alors qu’elle voudrait pouvoir aimer (et se faire aimer de) tout le monde, et surtout du beau Guido… Mais son père disparaît subitement et la famille doit fuir la ville, puis partir se réfugier toujours plus loin, plus haut dans les montagnes[Lire ici]
Ester Rota Gasperoni a poursuivi la biographie d’Eva sur deux volumes :
- L’Arbre de Capulies (éd. Actes Sud junior, janvier 2006 – 9,50€) : après la guerre, Eva émigre en Amérique du Sud avec sa famille, là elle découvre le mépris avec lequel les blancs aisés traitent les indiens.
- L’Année américaine (éd. L’École des loisirs, coll. Médium,1997 – 8,80€): nouveau déracinement pour Eva, qui quitte l’Amérique du Sud pour partir étudier à l’université aux États-Unis.

Pablo de la Courneuve.jpgPablo de la Courneuve
Cécile ROUMIGUIERE
éd. Seuil jeunesse, coll. Chapitre, avril 2008, 92 pp. - 7,50€
«Pour oublier l'angoisse de ses parents sans-papiers, pour ne pas entendre ceux qui le traitent de voleur, pour s'évader de ses leçons, Pablo marche dans les rues de sa nouvelle ville, La Courneuve. Le soleil de Colombie lui manque, il se sent seul et perdu…»

Pas d'école pour Fatoumata.jpgPas d'école pour Fatoumata ?
Jeanne FAILEVIC, ill. par Mandana SADAT, éd. Oskar jeunesse, coll. Cadet roman, oct. 2008, 40 pp. - 4,90€
«Ce matin, c’est la rentrée de Fatoumata, mais que se passe-t-il à l’aube dans l’immeuble? D’où viennent tous ces bruits? Que font ces hommes en uniforme? Où les emmènent-ils? Soudain le rêve de Fatoumata s’effondre, mais Seydou, son frère, a une idée…»

Pense aux jours heureux.jpgPense aux jours heureux
Guy JIMENES, ill. Karen LABORIE
éd. Oskar jeunesse, coll. Cadet roman
mars 2007, 60 pp. - 5,95€
«L’histoire d’amitié entre Ludovic et Fatouma, deux écoliers de CM1 qui aimaient jouer ensemble et ne se quittaient jamais, jusqu’à ce que tout bascule…»

Le petit bol de porcelaine bleue.gifPetit bol de porcelaine bleue (Le)
Françoise LEGENDRE, éd. Seuil jeunesse, coll. Karactères, janv. 2008, 110 pp. - 8€
«Andrei est un enfant; il aime jouer, rêver, apprendre des mots de français et goûter sous les yeux de sa grand-mère qui l'adore. Mais la vie est dure dans la Roumanie communiste des années 80. Ses parents partent un jour et ne reviennent pas: c'est lui qui devra les rejoindre, plus tard… Andrei doit soudain devenir adulte et, surtout, apprendre à attendre.»

Les premiers jours.gifPremiers jours (Les)
Eglal ERRERA, ill. par Marjane SATRAPI, éd. Actes Sud Junior, coll. Cadet, 2002, 94 pp. - 6€
«J'ai onze ans et je crois que demain sera le jour le plus important de ma vie. Demain ma vie d'Alexandrie va se terminer et celle de Paris va commencer. Nous quittons l'Egypte, nous partons pour toujours comme l'on fait d'autres avant nous pour Montréal, New York, Milan. "Une vie qui finit, une autre qui démarre", dit mon père le visage rieur mais avec des yeux tristes.»

Le pyjama de Tibi.gifPyjama de Tibi (Le)
ZIDROU, ill. par Frédéric RÉBÉNA, éd. Nathan, coll. Nathan poche 6-8, mai 2008, 28 pp. - 5,35€
«Tibi vit en Afrique avec sa mère et ses frères et sœur. Ce jour-là, il reçoit un cadeau très particulier de son père, qui travaille en France: un pyjama avec un hélicoptère dessiné dessus. Tibi s'endort tout heureux. Mais bientôt, un étrange bruit le réveille: toukoutoukoutoukou…»

Quand on est mort....gifQuand on est mort c'est pour toute la vie
Azouz BEGAG, éd. Gallimard jeunesse, coll. Scripto, (première édition 1998), 2002, 136 pp. - 8€
«Mourad est mort, abattu par un chauffeur de taxi. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait pas réglé le prix de la course. Pour Amar, son frère, au-delà de la douleur et de l'incompréhension, il y a la colère, immense. Et les questions sans réponse. À cause de tout cela, il lui faut partir. Retourner là où dort son frère, là où vit peut-être sa mémoire, son histoire, son "arabe généalogique". Mais Amar n'est pas rentré au pays depuis treize ans et tout un monde le sépare de ce qu'il retrouve.»

Quitter son pays.jpgQuitter son pays
Marie-Christine HELGERSON
éd. Flammarion, coll. Castor poche Histoires d'ailleurs
(1998) 2000, 124 pp. - 4,20€
«Meng et ses parents fuient le Laos en guerre, traversent la jungle la peur au ventre…»

Rêves amers.gifRêves amers
Maryse CONDÉ, éd. Bayard jeunesse, coll. Bayard poche / romans "Je bouquine", (première edition 2001) 2005, 80 pp. - 5,80€
«Rose-Aimée vit heureuse dans son petit village à Haïti, jusqu'au jour où la misère l'oblige à quitter les siens. Placée en ville comme domestique, elle doit supporter le mépris de sa patronne. Heureusement, elle a l'amitié de Lisa. Fraternité contre méchanceté, courage contre cruauté, à quel prix la liberté quand le quotidien est l'enfer?»

Rita, New York, 1964.gifRita New-York, 1964
Unni NIELSEN, traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud, éd. Rouergue, coll. DoAdo monde, nov. 2007, 252 pp. - 11,50€
«Lorsque Rita, une jeune Norvégienne, débarque à New York en 1964, le rêve américain brille toujours aussi fort pour ceux qui viennent d'ailleurs. Et tout s'enchaîne si vite quand on a dix-huit ans. Elle rencontre Ove, un garçon silencieux. Ils passent des nuits ensemble à s'aimer sur le toit de leur immeuble, à Brooklyn. Mais durant cet été si chaud de l'année 1964, la roue de l'Histoire tourne vite. Ove est appelé par l'armée américaine pour aller se battre au Vietnam.»

roses mexique.gifRoses du Mexique (Les)
Pam MUNOZ RYAN, traduit de l’américain par Dominique Delord, éd. Actes Sud Junior, coll. Les couleurs de l’Histoire, 2003, 256 pp. - 10€
«Dans la riche hacienda de son père, Esperanza prépare la fête de ses treize ans quand, brutalement, elle est contrainte de fuir le Mexique pour un camp d’ouvriers agricoles en Californie. Dans ces années 1930, le sud des États-Unis est ravagé par la crise. Le changement est brutal pour Esperanza. Mais le courage et la solidarité de ses compagnons, ces richesses aussi belles que les roses de leur pays, l’aideront à faire face.»

route chlifa.gifRoute de Chlifa (La)
Michèle MARINEAU, éd. Pocket jeunesse, coll. Roman, janv. 2009, 190 pp. - 6,50€
En dix ans, de 1989 à 1999, du Liban au Canada, de la guerre à l'exil, le trajet d'un adolescent entre violence et espoir.
À Beyrouth en1989, Karim est seul dans la ville bombardée tous les jours. Ses parents sont partis au Canada rendre visite à son grand-père et ils ne peuvent plus rentrer. Karim est resté pour passer son bac, mais le lycée a fermé, il n’est plus question que de survivre. Quand Nada, la jeune fille qu’il aime, et presque toute sa famille sont tués dans le bombardement de leur immeuble, Karim s’embarque dans un drôle de voyage avec Maha 10 ans, la sœur de Nada, et Jad son petit frère encore bébé… [Lire ici]

saga mendelson.gifSaga Mendelson (La)
Tome 1 : Les Exilés

Fabrice COLIN, éd. Seuil jeunesse, avril 2009, 276 pp. - 16,50€
De la Russie à Hollywood, en passant par les Carpates, Budapest, Vienne et New-York, la famille Mendelson fuit l'antisémitisme. En octobre 1905, Isaac Mendelson a choisi l’exil loin d'Odessa pour protéger sa femme Batsheva et leurs deux jeunes enfants, David et Leah, du pogrom qui conduira à la mort de centaines de juifs russes. Le voyage à destination de Vienne sera chaotique et douloureux. Il ne sera pourtant qu’une étape sur une route encore longue vers une vie meilleure… Ce trajet mouvementé sur près de la moitié du globe constitue le premier tome de la Saga Mendelson, une traversée du siècle à laquelle nous convie Fabrice Colin. [Lire ici]

sam story.gifSam Story
Laura JAFFE, éd. du Rouergue, coll. DoAdo, février 2005, 168 pages – 9€
Sam vient de mourir. À Paris, sa fille et sa petite-fille de quinze ans vident son appartement. Dans le froid, au milieu de ces quelques mètres carrés qui furent son intimité, les deux femmes tâtonnent pour dénouer les fils d’une filiation hésitante… Le roman (d’inspiration autobiographique) est le récit mi-réel mi-rêvé de la vie de Sam, fils d’immigrés juifs ashkénazes, depuis son arrivée tout bébé à Ellis Island en 1920, puis sa vie aux États-Unis, à Paris, à Toulouse, un parcours d’éternel voyageur, d’intellectuel anticonformiste, et de «père... inadéquat» [Lire ici]

samira 4 routes.gifSamira des quatre-routes
Jeanne BENAMEUR, ill. Catherine LACHAUD, éd. Flammarion, coll. Castor poche La vie en vrai, sept. 1999, 138pp. - 4,70€
«Samira, treize ans, habite dans la banlieue parisienne. Sa sœur Fatima, dix-huit ans, va se marier avec un professeur d'arabe traditionnaliste. Samira est atterrée, elle vit en jean et se sent bien loin de la culture de ses parents.»

shalom salam.gifShalom salam maintenant
Rachel CORENBLIT, éd. du Rouergue, coll. DoAdo monde, avril 2007, 178 pages - 9€
En France, aujourd’hui: deux jeunes filles se rencontrent dans un hôpital où elles assistent chacune aux derniers instants d’un proche. Pour arriver à cette rencontre, il faut remonter le temps et quatre histoires: celles de David, Léah, Oumaïma et Yashin. Quatre personnages qui passent par le maquis du Vercors, Jérusalem à la veille de la partition de la Palestine et de la Cisjordanie. De ces histoires entremêlées naîtront Camille, la Française, un peu juive, un peu goy et Chaïma, la palestinienne française de cœur et d’espoir… [Lire ici]

si loin chez soi.jpgSi loin de chez soi
Eva WISEMAN, traduit de l’anglais (Canada) par Dominique Kugler, éd. L’École des Loisirs, coll. Médium, 2006, 260pp. - 11€
«Nelly Adler vient de fêter ses treize ans quand ses parents lui imposent un départ aussi précipité que vital. Une décision commandée par l'Histoire. En octobre 1956, la Hongrie sombre dans le chaos. Après l'insurrection populaire menée contre les Communistes au pouvoir, les chars soviétiques envahissent le pays, des cimetières juifs sont profanés, la croix gammée réapparaît. Menacés, les Adler décident de s'enfuir. Commence alors pour Nelly, sa soeur et ses parents la vie précaire et mouvementée d'une famille émigrante.»

si loin de mon pays.gifSi loin de mon pays
Elizabeth LAIRD, ill. Jean-Michel PAILLET, traduit de l’anglais par Janine Hérisson, éd. Gallimard jeunesse, coll. Folio Junior, (première édition 1995) 1999, 276 pp. - 7,50€
«Tara n'oubliera jamais ce qu'elle a vu ce jour-là en sortant de l'école: les Jeep, les fusils, la cruauté des soldats quand ils ont tiré à bout portant sur le jeune résistant kurde. La famille de Tara doit abandonner sa maison et renoncer à une vie confortable en Iran pour prendre le chemin des montagnes et des camps de réfugiés. C'est le début d'un long exode au cours duquel Tara apprend le courage et la solidarité.»

tarte aux escargots.gifTarte aux escargots (La)
Brigitte SMADJA, éd. L’École des loisirs, coll. Neuf, 1995,128pp. - 6,70€
«Février 1965. Lili a quitté la Tunisie. Elle vit à Paris avec sa mère et ses deux frères, rue de la Goutte d'or. Admise en sixième, elle essaie de comprendre la France. Pourquoi les filles françaises comme Irène et Laetitia ont-elles des journaux intimes? Est-ce vrai que les Français mangent des grenouilles et des escargots? Et des crapauds? Lili invente des histoires extraordinaires pour se rapprocher d'Irène et de Laetitia. Ca lui coûtera cher. Heureusement, il y a Luisa.»

temps des miracles.jpgTemps des miracles (Le)
Anne-Laure BONDOUX, éd. Bayard, coll. Millézime, janvier 2009, 256pp. - 11,90€
«Je m’appelle Blaise Fortune et je suis citoyen de la République de France. C’est la pure vérité»: la phrase qui ouvre le roman est une vraie-fausse piste, une énigme à tiroirs que le narrateur mettra des années à élucider, pour en extraire la vérité profonde. Roman de l’exil (de la Georgie à Paris, selon un itinéraire long, périlleux, chargé de larmes, de drames et de belles rencontres), Le Temps des miracles joue à cache-cache avec ses héros, leurs origines, leurs histoires, leurs mensonges et la vérité profonde des sentiments…[Lire ici]

trafics.gifTrafics
Bertrand SOLET, éd. Flammarion, coll. Castor poche La vie en vrai, mars 2004, 106 pp. - 5,20€
«Après l'arrestation de ses parents, Vlad, un jeune Roumain, échoue dans un orphelinat. Il n'a plus qu'une idée en tête: partir. Il accepte ainsi de s'introduire clandestinement en France, où il espère une vie meilleure. En fait de liberté, Vlad se retrouve exploité par la mafia. Il découvre un monde où l'amitié et la loyauté n'ont aucune signification. Vlad réussira-t-il à échapper à la mafia?»

tu peux pas rester.gifTu peux pas rester là
Jean-Paul NOZIÈRE, éd. Thierry Magnier, coll. Romans, oct.  2008, 176 pp. - 8,50€
«Mei est née en Chine, elle vit depuis sept ans en France, à Sponge avec sa mère, qui s’échine pour un tout petit salaire dans un atelier de confection, mais aucune des deux n’a de papiers français. Or les gendarmes de Sponge ont reçu des ordres: il faut faire du chiffre et donc expulser les sans-papiers de la ville. C’est sans compter sur Tom, le fils du brigadier, sur Léo, dont les parents n’aiment pas beaucoup les étrangers, sur la directrice de l’école, le clochard du square, et tous les anonymes qui vont se mobiliser pour que Mei et Hua restent à Sponge…»

un monde bouleversé.gifUn monde bouleversé
Anita LOBEL, traduit de l’américain par Valérie Dayre, éd. L’École des Loisirs, coll. Médium, 2005, 248pp. - 10,50€
«Quand elle naît, à Cracovie, en 1935, Anita est ce qu'on appelle une enfant gâtée, destinée à mener la vie rangée des jeunes filles juives de la classe moyenne. La guerre arrive et fait tout exploser: le confort, la tranquillité, mais aussi les préjugés et les carcans sociaux. Niania, la nurse grenouille de bénitier antisémite? C'est elle qui, à force de ténacité, de culot et d'amour, sauve Anita et son frère des nazis en les faisant passer pour ses propres enfants catholiques et baptisés. Des villages du fin fond de la Pologne à New York, le port de tous les nouveaux départs, en passant par Auschwitz et la Suède, où elle part se refaire une santé, découvre sa vocation d'artiste et finit par retrouver sa famille, Anita Lobel trace avec ce récit autobiographique très détaillé un tableau sans complaisance du monde bouleversé des années 40

yeux de rose andersen.gifYeux de Rose Andersen (Les)
Xavier-Laurent PETIT, éd. L’École des Loisirs, coll. Médium, (première édition 2003) 2004, 190pp. - 10€
«On ne vit

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CALICIA, 7 ANS, MAGICIENNE !

Calicia 7ans magicienne.gifRoman de Gilles ABIER
Illustré par Jess PAUWELS
Éd. Actes Sud Junior, coll. Benjamin
Septembre 2012, 43 pages – 8,20 €

Un jour, dans un vide grenier, Calicia échange un livre de magie contre une drôle de boîte noire magique : elle fait disparaître, dans l’endroit qu’elle aime le moins, ce qu’on y met. Calicia, très agacée par le chat, tente l’expérience avec lui. Comme il a disparu, elle emprunte le portable de sa mère et le met dans la boîte. Il disparaît… Elle compose le numéro et entend sonner dans le grenier…

Calicia est une sacrée maline qui sait retomber sur ses pattes aussi bien que le chat dans le grenier. Apprentie magicienne, elle est aussi une fillette pleine de ressources qui saura trouver une explication rationnelle à ce qui ne l’est pas : si le portable de sa mère est dans le grenier, c’est que Calicia en a assez que sa mère soit si souvent distraite par son téléphone et qu’elle veut qu’elle s’occupe d’elle.

On ne saurait trop recommander aux parents de regarder de près ce que leurs chers bambins dénichent à la brocante du quartier !

Ariane Tapinos (novembre 2012)

 

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23/11/2012 | Lien permanent

Kimiko et le botaniste | album de HIDEKO ISE

kimiko et botaniste.gifAdaptation française par Georges Métailié
Éd. du Seuil | avril 2009 |15 €

Kimiko, jeune Japonaise, adore traîner dans le Jardin des plantes à Paris, elle se faufile, scrute et dessine les plantes qu’elle voit. Cette enfant curieuse ne fait pourtant pas toujours le bonheur du jardinier, jusqu’au jour où le botaniste vient à sa rencontre. Leur premier contact se fera adossés à un platane vieux de plus de deux cent cinquante ans, l’image est belle et reposante, on s’y croirait presque. La suite de l’histoire nous fera découvrir la multitude d’espèces d’arbres, de plantes et de fleurs qui composent cet endroit. Le vieil homme et la petite fille se promènent et partagent leurs connaissances au fil des saisons, en nous transportant dans un monde proche de nous qu’on ne regarde jamais. Je m’en voudrais de ne pas aussi parler de la volonté du botaniste à transmettre son savoir et à sensibiliser les promeneurs sur la beauté naturelle des arbres et fleurs.

L’auteur de Sophie et le relieur (2007) prouve à nouveau son talent avec des images à l’aquarelle qui donnent envie d’aller au parc le plus proche apprécier la flore et des textes simples, sans fioriture. Certaines phrases ont même des allures d’haïkus, les mots sont justes et suffisent à porter l’illustration. Autant pour les parents que pour les enfants, ce livre s’adresse à toutes les personnes qui ont oublié de prendre le temps d’observer la nature ou qui veulent apprendre à la connaître.

Claire Dagan (mai 2009)

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23/05/2009 | Lien permanent

Le Goûter de Renard | album Sylvia VANDEN HEEDE, illustré par Thé Tjong-Khing

9782746711648.jpgTraduit du néerlandais par Paul Paludis | Éd. Autrement | février 2009 | 14,50 €

Renard a faim. Renard a envie d'un gâteau. Il fouille le frigo, les placards… Pas de gâteau. Il demande de l'aide à Lapine : elle lit et ne veut pas être dérangée. Il va chez son voisin hibou quémander une douceur : Hibou a du sucre, mais pas de gâteau. Au bord de l'hystérie, Renard va fouiller la fôret : buissons, arbres, tout y passe, mais pas de gâteau. Que faire ? Honteux et confus, Renard retourne au foyer la queue basse et fort marri. PAS DE GÂTEAU ! Alors qu'il en a tellement envie ! Mais quand il passe la porte une belle surprise l'attend…

S'il vous fallait la preuve que le renard n'est pas toujours un animal futé, jetez-vous donc sur ce nouveau volet des aventures de Renard et Lapine, un couple qu'on retrouve avec toujours autant de plaisir ! Un grand format tout carton où l'on fouinera à loisir dans le quotidien de nos amis forestiers qui possèdent – soit dit en passant – une fort belle collection de tableaux. Un album qui donne envie d'enfiler son tablier pour se lancer dans la pâtisserie et de mettre la main à la pâte puisque que comme chacun sait : les gâteaux, ça ne pousse pas sur les arbres !

Nathalie Ventax (mars 2009)

 

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17/03/2009 | Lien permanent

Le Crabe et le Singe | album de Junji KINOSHITA et Kon SHIMIZU (ill.)

9782809700282.jpgTraduit du japonais pas Yachiko Gamo et adapté par Barbara Pillot | Éd. Picquier Jeunesse, octobre 2008 | 15,50 €

Madame Crabe trouve un jour un noyau de kaki et comme elle raffole de ces fruits sucrés et juteux, elle décide de semer le noyau dans son jardin. Elle soigne sa plantation et surveille impatiemment les progrès de l’arbre à kakis. Quand enfin il a atteint sa taille adulte et s’est couvert de fruits mûrs et appétissants, elle se rend compte que ses pinces ne lui permettent pas de grimper les cueillir. Un singe, qui l’observait depuis la montagne, vient lui proposer son aide.

Il grimpe et… s’installe au faîte de l’arbre pour s’empiffrer de kakis. Madame Crabe enrage et quand elle reçoit sur sa carapace un kaki, elle donne naissance à une multitudes de petits crabes. Ces derniers font, eux, preuve d’une grand patience et, avec l’aide d’un marron sauteur, d’une guêpe, d’une bouse de vache, d’un grand bâton, d’un énorme mortier et des «meilleures boulettes de millet de tout le Japon», ourdissent un plan pour se venger du singe indélicat.

Cette histoire japonaise qui date de la fin des années cinquante n’a pas pris une ride. Les images, en noir, gris et blanc, avec des touches de rouge (les crabes, les kakis et quelques fleurs) sont d’une délicieuse simplicité très moderne. Le texte est drôle et sonore (plein de clac clac clac, de bzzzz, de pof pof pof, de clopi-clopa et de broloum broloum) et la punition du singe digne d’un film burlesque ! Et comme le conte se termine quand le singe est, comme Madame Crabe avant lui, «aplati comme une crêpe»… alors l’histoire peut recommencer…

Ariane Tapinos (février 2009)

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20/02/2009 | Lien permanent

Le temps des lézards est venu | roman de Charlie PRICE

Temps des lézars.jpgTraduit de l’américain par Pierre Charras
Éd. Thierry Magnier, coll. Grand Format | mai 2009 | 240 pp. - 16€

Ben a dix sept ans et vit seul avec sa mère depuis que son père les a quittés. Enfin, seul pas tout à fait: dans leur vie, il y a aussi la folie de sa mère – et Dieu sait que la folie ça occupe l’espace et dévore le temps et l’esprit de ceux qui la côtoient.
Ben n’a que dix-sept ans, des études à finir, une vie à vivre, mais il doit sans cesse veiller sur sa mère, gérer les crises, courir après son père qui se terre dans des motels sordides plutôt que d’assumer son rôle. Ben doit faire face à l’administration scolaire, à l’hôpital, aux services sociaux, à la police, et même au petit ami dealer de sa mère.
Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que Ben se prenne à espérer qu’un traitement existe, quand il rencontre Marco – un jeune homme qui lui explique qu’il s’est rendu en l’an 4000 où les maladies mentales ont disparu. Mais l’histoire de Marco est si étrange et… folle. Et qui est Marco? Un personnage venu du futur? Un patient de l’hôpital où a séjourné la mère de Ben? Une créature née de l’imagination de Ben?

Si Charlie Price se perd un peu dans le récit délirant de Marco, au point de ne pas totalement réussir à nous conduire aux portes du fantastique, sa description de la folie et de ses ravages est, elle, beaucoup plus convaincante. On s’étonne que Ben assume seul, et si bien finalement, cette situation tandis que sa vie bascule et que son esprit vacille, alors que sa mère plonge dans les abîmes de la maladie mentale. Charlie Price nous fait vivre de l’intérieur ces bouleversements douloureux et l’entrée à marche forcée de son jeune héros dans le monde des adultes. La lecture est rendue facile par la fluidité de l’écriture et des chapitres, mais l'auteur réussit quand même à déstabiliser le lecteur par son sujet.
Un roman qui rappelle que si l’adolescence est l’âge des transformations, le temps des mu(es)tations court tout au long de la vie.

Ariane Tapinos (juin 2009)

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03/07/2009 | Lien permanent

JE TE RECONNAÎTRAI TOUJOURS, MON AMOUR

Je te reconnaitrai toujours mon amour.gifAlbum
de Nancy TILLMAN
Traduit de l’américain par Elisabeth Duval
Éd. Kaléidoscope, mars 2014
12,50 €

Une mère explique à son enfant que quels que soient les choix qu’il fera plus tard, elle le reconnaîtra. Derrière le petit renard elle saura voir l’étincelle de son regard, derrière le museau du cochon son petit menton, sous les pattes du raton laveur ses longs pieds de nageur et même ses baisers sous ceux du girafon. Parce que lui dit-elle « je te connais par cœur et mon cœur est ta maison ».

Une jolie litanie de mots d’amour d’une mère à son enfant portée par des illustrations tantôt belles et empruntes d’une douce magie, parfois un rien kitch mais pleines de charme.

À partager avec ceux qui sont dans nos cœurs.

Ariane Tapinos (mars 2014)

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18/03/2014 | Lien permanent

LA JEUNE FILLE À LA LAINE

difference,langagealbum
de SEUNGYOUN Kim
Traduit et adapté du coréen par Yeong-Hee Lim et Michèle Moreau
É
d. Didier Jeunesse, janvier 2013
13,10 €

Une femme vivait auprès d’un pêcher. Un jour, d’une pêche sucrée elle enfanta une petite fille aux « joues douces et roses, comme les pêches ». Mais l’enfant grandissant, sa mère se rend compte qu’elle ne parle pas. Elle n’est pourtant ni sourde, ni muette mais « elle ne dit mot » et « son regard ne croise jamais » celui de sa mère. Celle-ci s’interroge sur les rêves de son enfant, sur son monde qui lui reste inaccessible.
Un jour d’hiver, la petite fille voit sa mère tricoter et s’exclame : « Lalènne ! Lalènne ! ». Quelle émotion pour sa mère que t’entendre les premiers mots de sa fille !

Désormais, partout on la surnommera « Lalènne, la tricoteuse » et partout elle poursuivra son tricot sans jamais prononcer d’autres mots que « Lalènne ». Jusqu’au jour où, devenue adulte, son chemin de fil la conduira à un jeune homme qui lui donnera enfin envie de dire « bonjour ».

Album un peu étrange qui déroule, tout en douceur, cette histoire d’enfant différente qui trouve son chemin dans le monde et finit par trouver une voix.

Ariane Tapinos (mars 2014)

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17/03/2014 | Lien permanent

Mercedes cabossée | roman d'Hubert BEN KEMOUN

Mercedes.gifÉd. Thierry Magnier | coll. Petite poche | janvier 2011
48 pp. - 5 €

Mercedes a dix ans et depuis six ans plus un mot ne sort de sa bouche, sauf lorsqu’elle s’adresse à sa mère. Mercedes est meurtrie, cabossée, comme sa mère qui encaisse les coups depuis des années. Mais alors que sa mère parle de compréhension, la colère de Mercedes, sa rage contre son père, enfle à l’abri de son silence. Un jour en classe, dans l’établissement spécialisée où elle est scolarisée («le centre»), son institutrice demande à l’une de ses camarades de lire la phrase: «le Petit Poucet attrape la flamme». Solenne lit «Le Petit Poucet attrape la femme»…

C’est comme un déclic pour Mercedes, une porte de sortie. Puisqu’elle ne peut pas parler, elle écrira et tel le Petit Poucet, elle laisse les traces qui vont les sauver, elle et sa mère. Elle vole les marqueurs indélébiles de sa maîtresse et écrit partout où elle le peut, bancs publics, poubelles, abris bus… «Denis Obernai frappe sa femme». Convoquée au commissariat de la ville, elle brise enfin le silence…

Avec sa forme très courte, ce petit roman percutant dit sans pathos les ravages – ici sur les enfants – de la violence conjugale et l’importance des mots pour sortir de l’enfermement et du secret qui abritent la honte et la souffrance.

Ariane Tapinos
(février 2011)

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03/03/2011 | Lien permanent

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