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BIBLIOGRAPHIE ECOLOGIE - ROMANS

10 façons d'assassiner la planète.jpg10 façons d’assassiner notre planète [SF] /Nouvelles /ado
Nouvelles réunies et présentées par Alain Grousset
Éd. Flammarion, coll. Tribal, (première édition, mars 2007) NE : janvier 2011, 142 pages – 7,50€
« « - Horrible, dit-il. Des millions et des millions de morts. Les villes détruites, l'air pollué, et aucun espoir d'en réchapper. Aucun espoir, nulle part au monde. Il se détourna et regarda encore une fois par la fenêtre, contemplant l'enfer. Il songeait : « C'est donc ainsi que ça devait se passer... C'est donc ainsi que le monde meurt. » Pollution, surpopulation, guerre atomique... nombreux sont les scénarios catastrophes qui pourraient mener la Terre à sa perte. Depuis longtemps, les grands noms de la science-fiction, de Philip K. Dick à Pierre Bordage, se sont essayés à l'exercice. Et si les hommes finissaient par assassiner leur planète... 10 façons d'imaginer le pire. » Site éditeur

Avec un peu d'amour…L'écolo.jpgAvec un peu d’amour et beaucoup de chocolat - Roman ado
Vol. 2 L’écolo
Christian Grenier
Éd. Oskar, août 2014, 173 pages – INDISPONIBLE
Emma est en retard pour prendre son train. Elle hésite à s'arrêter pour acheter une revue. Si elle le fait… elle va rater son train. Si elle ne s'arrête pas, elle l'aura… Deux versions possibles qui débouchent sur deux récits différents. Dans celui-ci, Emma rate son train et rencontre Marcus, un jeune étudiant spécialiste du réchauffement climatique. 

Carbon diaries 2015.jpgCarbone diaries : le journal de Laura Brown - [SF] / Roman ado
Vol. 1 2015
Lloyd Saci
Traduit de l’anglais par Sylvie Denis
Éd. Pocket Jeunesse, mai 2012, 328 pages – 16,90€
« Laura Brown était une adolescente insouciante, jusqu'à la Grande Tempête qui a dévasté l'Angleterre. Depuis, elle a dû renoncer à tout ce qu'elle aimait : jouer dans son groupe punk, prendre un bon bain chaud, discuter toute la nuit sur son téléphone portable... Et tout cela à cause des restrictions d'énergie imposées par le gouvernement ! Désormais chacun doit gérer un nombre de points « Carbone », ce qui rend la vie infernale. Mais Laura trouve la parade : confier à son journal ses aventures tragi-comiques dans un monde qui pourrait bien, un jour, devenir le nôtre. Et tout cela à cause des restrictions d'énergie imposées par le gouvernement ! Désormais chacun doit gérer un nombre de points « Carbone », ce qui rend la vie infernale. Mais Laura trouve la parade : confier à son journal ses aventures tragi-comiques dans un monde qui pourrait bien, un jour, devenir le nôtre.. » Site éditeur
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Carbon diaries 2017.jpgCarbone diaries : le journal de Laura Brown - [SF] / Roman ado
Vol. 2 2017
Lloyd Saci
Traduit de l’anglais par Alexis Boissel
Éd. Pocket Jeunesse, août 2013, 388 pages – 16,90€
« Un an a passé... La vie de Laura Brown est toujours rythmée par les restrictions d'énergies, ses deux petits copains potentiels et son groupe punk. Mais les Dirty Angels sont expulsés de Londres lors d'une manifestation étudiante. S'ensuit une tournée à travers l'Europe à bord d'un vieux van : entre la guerre pour l'eau, les interventions militaires et les trahisons en amitié comme en amour, Laura doit se battre pour garder son insouciance... De quoi alimenter son journal ! » Site éditeur

Céleste, ma planète.jpgCéleste ma planète [SF] / Roman jeune lecteur
Thimotée de Fombelle
Illustré par Julie Ricossé
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Folio junior, février 2009, 96 pp. - 4 €
« Elle est apparue un matin dans l'ascenseur. On a monté cent quinze étages en silence. Puis elle est entrée dans l'école, comme moi. Pendant la récréation, elle est restée dans la classe. Moi, penché au parapet de la terrasse de verre, je me répétais : «Ne tombe pas, ne tombe pas, ne tombe pas». J'avais peur de tomber amoureux. À l'heure du déjeuner, elle est partie et n'a jamais remis les pieds au collège. Il fallait que je la retrouve. Quand une histoire d'amour se fait combat écologique... Une réflexion sur l'environnement et l'avenir de la planète, où l'on retrouve toute la poésie de Timothée de Fombelle. Prix du Festival du livre jeunesse d'Annemasse. » Site éditeur
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Chico Mendès.jpgChico Mendès : non à la déforestation Biographie / ado
Isabelle Collombat
Éd. Actes Sud Junior, coll. Ceux qui ont dit non, septembre 2010, 95 pages – 8€
« Chico n'a que neuf ans quand son père l'emmène pour la première fois récolter le latex au cœur de la forêt amazonienne. Chico est seringueiro, comme son père. Sa famille vit dans et de la forêt, ils l'aiment et la respectent mais la vie y devient de plus en plus compliquée... Le petit garçon rêve plus que tout d'apprendre à lire et à écrire, pour ne plus dépendre totalement du patron. Quand Euclide, un ancien militaire, lui propose de lui transmettre son savoir, Chico est aux anges et cette rencontre va changer sa vie. Au fil des pages, le lecteur suit le parcours du jeune homme, désormais leader du syndicat des seringueiros, et son combat poignant pour la forêt contre ces hommes qui veulent abattre les arbres de plus en plus vite afin de développer une agriculture intensive. 
En 1987, Chico est désormais soutenu par des hommes du monde entier, convaincus comme lui qu'il faut préserver cette fantastique réserve animale et végétale car défendre les arbres, c'est défendre les hommes et refuser les injustices ; mais dans son pays tout le monde ne voit pas ses actions d'un très bon œil... » Site éditeur
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Chouette.jpgChouette[policier]  / Roman ado
Carl Hiaasen
Traduit de l’américain par Yves Sarda
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior (première édition, 2003), 344 pages – 7,70€

« Roy Eberhardt vient d'arriver en Floride, et il ne s'y plaît pas. C'est tout plat et les brutes du collège y sont aussi stupides qu'ailleurs. Dana Matherson en est un bon exemple. Mais si, dans le bus de l'école, Dana n'avait pas écrasé la tête de Roy contre la vitre, celui-ci n'aurait jamais aperçu cet étrange garçon qui courait pieds nus. Il n'aurait pas pris part à cette affaire bizarre et croisé d'autres habitants inattendus de Floride, alligators, serpents à sonnette (et à paillettes!), mignonnes petites chouettes menacées, sans oublier quelques individus plutôt exotiques ! La vie en Floride devient enfin excitante... Brillant, drôle, excentrique, le premier roman pour la jeunesse de Carl Hiaasen illustre aussi son combat pour préserver la vie sauvage et la beauté de son pays » Site éditeur

Comme un poisson dans l'eau.jpgComme un poisson dans l’eau - [policier]  / Roman ado
Carl Hiaasen
Traduit de l’américain par Yves Sarda
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Grand format littérature, février 2007, 288 pages – 11,70€
« Le jeune Noah a des soucis ! Son père a coulé un bateau qui déversait illégalement ses eaux sales dans leur jolie baie de Floride, et se retrouve en prison. Comment Noah peut-il le tirer de ce mauvais pas ? Avec l'aide d'un matelot farfelu, d'une barmaid au grand cœur et de sa jeune sœur, l'intrépide Abbey, Noah met sur pied un plan si fou qu'il pourrait bien stopper la pollution, sauver les plages menacées, et prouver que le méchant n'est pas celui qu'on croit... Le roman de Carl Hiaasen, « Chouette », a reçu le prestigieux “Newbery Honor”. » Site éditeur
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Enfants de Noé.jpgLes enfants de Noé - [SF] / Roman ado
Jean Jouvert
Éd. L’école des loisirs, coll. Médium, janvier 1988, 207 pages – 8,50€
« En février 2006, des expériences dans la zone polaire provoquent une gigantesque tempête qui ensevelit l'hémisphère nord sous plusieurs mètres de neige, paralysant toute activité. Quelques années plus tard, un jeune homme, Simon, raconte la longue lutte pour la survie matérielle et spirituelle qu'il a menée avec sa famille, dans leur chalet des Alpes, au coeur de ce déluge blanc. Dans leur arche perdue, le père, la mère et les deux enfants affrontent de multiples périls, la solitude, la peur, parfois l'angoisse, mais finalement c'est l'ingéniosité et l'espoir qui l'emportent. Ils réinventent des gestes ancestraux qu'ils croyaient oubliés. Auprès d'eux, leurs animaux familiers les aident, de diverses manières, à surmonter l'épreuve. Dans les livres qui les entourent, et dont le père lit chaque soir quelques pages au coin du feu, ils puisent aussi des leçons d'amour et de courage. Roman d'anticipation, récit d'aventures, fable écologique, ce livre est aussi une méditation sur la fragilité du monde où nous vivons, et comme un manuel de survie pour les futurs naufragés de la société industrielle. » Site éditeur
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Goût de la tomate.jpgLe goût de la tomate - [SF] / Roman jeune lecteur
Christophe Léon
Éd. Thierry Magnier, coll. Petite poche, (première édition octobre 2011) NE : mai 2015, 42 pages – 3,90 €
« Dans ce monde-là, on ne mange plus que de l’artificiel, les jardins ont disparu : il est interdit de cultiver, cueillir, récolter. Clovis et son père Marius font pousser en grand secret un plant de tomates. Une fois au moins, Clovis goûtera un produit frais, au goût de liberté… » Site éditeur
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Héritage d'Anna.jpgL’héritage d’Anna : une fable sur le climat et l’environnement  - [SF] / Roman ado
Jostein Gaarder
Traduit de norvégien par Céline Romand-Monnier
Éd. Seuil Jeunesse, coll. Fictions, février 2015, 224 pages – 14€
« Anna, jeune norvégienne d'aujourd'hui préoccupée par le sort de la planète, découvre qu'elle peut communiquer, à travers d'étranges rêves très réalistes, avec son arrière-petite-fille. cette dernière, vivant presque un siècle plus tard l'alerte sur l'état dramatique dans lequel se trouve la planète. Anna n'a alors plus qu'une obsession : trouver le moyen d'influencer le présent pour garantir à ses descendants un avenir meilleur et, surtout, plus vert. Une fable écologiste pleine d'optimisme, par l'auteur du Monde de Sophie. » Site éditeur

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09/11/2015 | Lien permanent

SÉLECTION AMOUR, AMOUR…

Comptines logo 40ansCMYK.jpg

 « Amour, Amour, m’a rendu fou. Amour, Amour, je t’aime tant*… »

C’est sur l’air de cette magnifique chanson de Michel Legrand que nous vous proposons de découvrir notre nouvelle sélection d’ouvrages, dans le cadre des 40 ans de la librairie, une sélection consacrée à l’Amour donc.

Selon les principes déjà exposés lors de la publication de notre première sélection anniversaire, celle-ci n’est pas une bibliographie et par là ne vise à aucune exhaustivité.
Vous y trouverez des albums, des romans, des documentaires et même une bande dessinée et une pièce de théâtre, choisis parce qu’ils nous plaisent et nous ressemblent.

Il y est question d’amour, dans le sens du couple mais de toutes sortes de couples. Des femmes, des hommes, des jeunes, des vieux… Et des auteur.trice.s et illustrateur.trice.s que nous… aimons!

* Chanson : Amour, Amour, extraite du film Peau d’âne de Jacques Demy
L'amour se porte autour du cou, le c
oeur est fou
Quatre bras serrés qui s'enchaînent l'âme sereine
Comme un foulard de blanche laine
L'amour s'enroule et puis se noue 
Amour, Amour, m'a rendu fou 

L'amour fait souvent grand tapage au plus bel âge
Il crie, il déchire et il ment pauvre serment
Il fait souffrir tous les amants qui n'ont pas su tourner la
page
Amour, Amour, n'est pas bien sage

Quand il a vécu trop longtemps le c
oeur content
L'amour à la moindre anicroche s'effiloche 
Au clou du souvenir s'accroche
L'amour se meurt avec le temps 
Amour, Amour, je t'aime tant

Amour, Amour, je t'aime tant

ALBUMS

Bertille Bonnepoire.jpgBertille Bonnepoire a le cafard
Magali LE HUCHE
Éd. Sarbacane, avril 2006 - 15,50€
« Une petite dame proprette, romantique et célibataire rêve d'une exceptionnelle destinée. Ses espoirs tardant à se concrétiser, la voilà qui broie du noir. C'est alors que son voisin toque à la porte. » @Electre
« Ces temps-ci, Bertille broie du noir. Son voisin, Monsieur Edmond, l'observe depuis son balcon... Pour lui redonner le sourire, il va imaginer une drôle de solution !
Parce que le bonheur est souvent à portée de main ! » 4e de couverture de l’édition Gallimard jeunesse, coll. l’heure des histoires.

 
Ça change tout!.jpgÇa change tout
Cathy YTAK & Daniela TIENI
Éd. Atelier du poisson soluble, mars 2017 - 16
L’amour éclaire le monde et change notre vie. Et que ce soit l’amour d’un garçon pour un autre, ça, ça ne change rien !
Notre critique à lire ici

Câlins.jpgCâlins {Livre CD}
Antoine GUILLOPÉ
Récits des enfants de l’école L’île aux enfants de Montaudin
Chants des enfants de l’école La clef des champs de La Pellerine
Éd. Benjamin media, coll. Taille S, mai 2016 - 17€
« Les Câlins, c’est une histoire avec plein de gouzigouzi dedans ! Câlins d’hiver qui font un bruit d’anorak, câlins de printemps où les fleurs envahissent nos cœurs. Câlins d’été ? Tout est clair et léger ! En automne, un câlin des parents, et je deviens grand ! Les câlins ? c’est précieux toute l’année ! ». Site éditeur
Parce que l’amour, ça passe aussi par les câlins !

 

Deux qui s’aiment.jpgDeux qui s’aiment
Jürg SCHUBIGER & Wolf ERLBRUCH (illustrations)
Traduit de l’allemand par Marion Graf
Éd. La Joie de Lire, octobre 2013 - 12 €
De petits textes courts qui nous parlent d’amour… Un très bel album.
Notre critique à lire ici


Le fabuleux amour.jpgLe fabuleux amour d’Aucassin et Nicolette {Conte}
Sylvaine HINGLAIS & Tom SCHAMP (illustrations)
Éd. Albin Michel Jeunesse, novembre 2010 - 15,90€
« Aucassin et Nicolette cherchent un lieu où vivre en paix leur amour, que leur familles, l’une chrétienne et l’autre musulmane, refusent catégoriquement. Partis en bateau, ils font naufrage. Et voilà qu’ils échouent sur l’île étonnante du roi Torelore. Alors que le roi se remet de son accouchement, une guerre éclate, à coups de légumes, entre les habitants de l’île. La reine Torelore gagne la bataille et tous les légumes sont ramassés. On annonce le futur mariage des jeunes amoureux et une grande fête où l’on dégustera une soupe de légumes… Aucassin et Nicolette resteront vivre sur l’île, mariés et heureux.
Inspirée d’une chantefable du Moyen Âge, cette histoire loufoque est surprenante de modernité et dit avec réjouissance quelques vérités essentielles sur la tolérance. Grâce au découpage de l’histoire en 6 tableaux, au rabat aimanté qui maintient les pages, à la mise en scène et aux décors, le jeune lecteur entrera dans la fable comme au théâtre et pourra donner libre cours au rire, à la poésie, à l’imaginaire. » Site éditeur

Herman et Dominique.jpgHerman et Dominique
Alexandra PICHARD
Éd. Thierry Magnier, coll. Tête de lard, avril 2009 - 6,60€
Un petit album cartonné drolatique, décalé et déjanté à la chute, aussi surprenante qu’hilarante, bien qu’un tantinet cruelle.
Notre critique à lire ici

 

L'Indien de la Tour Eiffel.jpgL’Indien de la Tour Eiffel
Fred BERNARD & François ROCA (illustration)
Éd. Seuil jeunesse, octobre 2004 - 22€
« Paris, printemps 1889. La tour de 300 mètres est achevée et Gustave Eiffel est content. Pendant deux ans, Billy Powona n’a vécu que pour ça et pour la beauté de La Garenne, chanteuse de cabaret. Ah, La Garenne, le cabaret de la Bête à Bon Dieu, Montmartre, ses artistes... Mais le cruel Nicéphore Palamas, un homme d'argent qui sent la mort, est de retour. Il veut La Garenne, rien de moins, et il est prêt à tout pour l'avoir. Quand l'amour soulève des montagnes, il écrase tout sur son passage ! »
Site éditeur

Je vous aime tant.jpgJe vous aime tant
Alain SERRES & Olivier TALLEC (illustrations)
Éd. Rue du monde, septembre 2006 - 16,50€
« Gaétan habite juste en face de la fenêtre bleue de Laura. Tous les jours, il la voit. Mais pour lui faire parvenir un message, c’est toute une histoire !
Une histoire d’amour qui fait le tour du monde… » 
4e de couverture
 


Jérôme par coeur.jpgJérôme par cœur
Thomas SCOTTO & Olivier TALLEC (illustrations)
Éd. Actes Sud junior, NE : coll. Encore une fois, mai 2015 - 4,95€
C'est une histoire d'amour. C'est une histoire d'enfants. D'enfants qui s'aiment et «ne sont là pour personne» selon la jolie formule de Prévert, placée en exergue de l'album. C'est quoi l'amour quand on a sept ans (ou six ou huit) ?
Notre critique à lire ici


La surprise.jpgLa surprise
Nadia ROMAN & Jean-Pierre BLANPAIN (illustrations)
Éd. Thierry Magnier, septembre 2010 - 15,30€
L’histoire d’une amie amoureuse et, en creux, le portrait d’une femme qui ne ressemble pas à celles qu’on trouve habituellement dans les albums pour enfants.
Notre critique à lire ici

 

Une histoire d'amour.jpgUne histoire d’amour {NOUVEAUTÉ}
Gilles BACHELET
Éd. Seuil jeunesse,  octobre 2017 - 15€
Un amour qui dure : un mariage des enfants, un couple qui vieillit ensemble … un album classique ? Ce serait méconnaitre son auteur qui choisit de nous raconter la vie de couple de Georges et Josette, deux gants de vaisselle !
Notre critique à lire ici


ROMANS

Amour au subjonctif.jpgL’amour au subjonctif
Pascal RUTER
Éd. Didier jeunesse, mars 2014, 281 pages - 14,20€
lire, ici, la critique d’un autre roman, du même auteur, où il est question d’amour : Le cœur en braille.
« Romeo aime Juliette depuis la maternelle sans oser le lui avouer. Le voyage scolaire à Rome, loin du collège et des parents, est une opportunité à ne pas manquer ! Pour les élèves comme pour les professeurs, cette échappée belle sera déterminante : Mme Kroc, qui enseigne le latin, tombe dans les bras de Tarzan, le chauffeur de bus amateur de séries télé, Mme Triolet, timide professeur de musique, dévoile ses talents de cantatrice, Slavpa découvre les bienfaits de la douche… Un roman « rock’n’roll » !
Tuer le temps en comptant les Fiat, traquer le Mac Do plutôt que de s’intéresser au Colisée, découvrir que les profs aussi ont un prénom, mâcher des kilomètres de chewing-gum dans le car, être compté et recompté 20 fois en une journée et ne retenir qu’une seule chose : ce n’est pas l’empereur Vespasien qui a inventé les Vespas.
Si, vous aussi, vous avez des souvenirs de voyages scolaires, ces quatre jours en Italie en compagnie de cette classe de 3e survoltée devraient vous arracher quelques larmes… de rire. » Site éditeur

Un amour de tortue.jpgUn Amour de tortue {RÉÉDITION A PARAITRE EN MARS 2018}
Roal DAHL
Illustré par Quentin BLAKE
Traduit de l’anglais par Arnaud Robillot
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio cadet, NE : juin 2016, 66 pages.
« M. Hoppy vivait seul tout en haut d'un grand immeuble. Mme Silver habitait l'étage en dessous. M. Hoppy aimait en secret sa voisine. Et Mme Silver aimait sa tortue Alfie. 
Oh! Si seulement M. Hoppy pouvait faire quelque chose d'extraordinaire qui ferait de lui un héros à ses yeux! Un jour, un déclic se fit dans sa tête et une idée de génie lui traversa soudain l'esprit. 

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24/01/2018 | Lien permanent

QUINZAINE DES LIBRAIRIES SORCIERES du 11 au 23 mai 2009

La Semaine des Librairies Sorcières devient, pour sa deuxième édition, une Quinzaine. Cet événement, à l'initiative de l'Association des librairies spécialisées jeunesse (ALSJ) se déroulera du lundi 11 au samedi 23 mai.
Chacune des 48 librairies membres de l'ALSJ mettra en avant un album coup de cœur et présentera dans sa librairie les 47 autres albums choisis par ses collègues.
Les libraires en profiteront pour rappeler pourquoi la loi sur le Prix unique du livre est essentielle; pourquoi elle permet la diversité et la richesse de l’offre éditoriale tout en préservant un réseau de librairies compétentes.

Comptines, la librairie sorcière de Bordeaux, a choisi les éditions Gallimard et l’extraordinaire album de William Wilson, L’Océan noir. L’auteur sera présent à la librairie le 16 mai, et vous pourrez profiter de l’ensemble de la sélection pendant quinze jours.

 

La sélection : 48 albums, 48 éditeurs…

pour autant de librairies !
Pour vous inviter à nous rejoindre voici l’intégrale de la sélection 2009 et quelques «paroles de libraires», paroles de Sorcières.
Et pour connaître le détail de toutes les animations, librairie par librairie
,
rendez-vous sur le Blog de la QLS : ici.
Avec nous, la lecture c'est pas sorcier !


à poil(s).gifÀ poil(s)
de Michaël Escoffier (texte) & Kris Di Giacomo (ill.)
éd. Kaléidoscope, sept. 2008 – 12,50 €

«Texte savoureux de Michaël Escoffier qui, sous forme de randonnée, raconte un récit animalier dans la savane, plein d'humour : qui est qui ? qui est pris qui croyait prendre? Merveilleusement mis en valeur par son illustratrice Kris Di Giacomo. Comme Michaël le dit lui-même :  “J'aime jouer avec les mots comme avec des notes de musique… La plupart des histoires que j'écris sont destinées à être lues à voix haute” (entretien pour Ricochet, par Justine Gendron )»

Choisi par la librairie À Pleine Page — 3 rue du Palais Grillet 69002 LYON
Lecture-dédicace samedi 16 mai à 16h par Michaël Escoffier de ce livre ainsi que de ses autres titres publiés chez Kaléidoscope.

agenda presque poete.gifL'Agenda du (presque) poète
de Bernard Friot (texte) & Hervé Tullet (ill)
éd. De La Martinière jeunesse, sept. 2007 – 23 €

«Dans ce livre, Bernard Friot invite le lecteur à découvrir la poésie par le biais de citations. Il propose une activité quotidienne d'écriture poétique, invitant ainsi le lecteur à créer. L'agenda est un outil, que chacun est libre d'utiliser comme bon lui semble. C'est le principe même d'invitation à la création, soutenu par l'ambiance dynamique et moderne des illustrations d'Hervé Tullet qui nous ont séduits et incités à promouvoir ce titre.»
Choisi par la librairie Larcelet – 46 avenue de la République 52100 SAINT-DIZIER
Rencontre avec Bernard Friot le mercredi 13 mai autour des thèmes de l'écriture poétique et de la forme brève.


alphabet zinzin.gifL'Alphabet zinzin
de Zazie Sazonoff
éd. Mila, oct. 2002 – 18 €

Choisi par la librairie Le Dragon savant – 75019 PARIS



au pays titus.gifAu pays de Titus
de Claudine Galea et Goele Dewanckel
éd. Rouergue, oct. 2008 – 22 €

«Claudine Galea et Goele Dewanckel ont commencé leur aventure littéraire avec Sans toi et Morphoses*. Pour leur troisième collaboration, elles nous proposent un grand album au sens propre comme au sens figuré. Cet album nous laisse entrevoir Titus, un petit garçon de sept ans qui se tait dans un monde d'adultes bavards, rempli d'injonctions, d'urgences et c'est ce qui l'agace, notre Titus. Alors il s'en va, il les laisse et file par la fenêtre vers un univers qui lui appartient: il vague, il soleille, il canarde, il rien, il perce-oreille… Il silence: “On voit tout dans les yeux. Les yeux disent mieux que les bouches. Pourquoi j'aurais besoin de parler ?”
Goele Dewanckel signe ses albums par l'utilisation d'un style épuré, emprunté à l'expressionnisme allemand non sans rappeler Ernst Ludwig Kirchner. Elle exprime, par des traits noirs et épais, tels des gravures sur bois, ce monde des adultes où la pression efface la réflexion. Elle choisit des couleurs vives s'alliant à la poésie du texte pour traduire celui de Titus. Claudine Galea n'écrit ni pour les enfants ni pour les adultes, elle écrit des Livres. Cela nous rappelle un certain François Ruy-Vidal qui aimait à nous dire “qu'il n'y a pas de livres pour enfants, il y a des livres”. L'équilibre et la force de cet album font de chaque lecture une nouvelle résonance, une nouvelle interprétation.
Cet album, les auteurs le dédient à l'enfant qui veille en nous. RÊVEillons-nous !!!
* Sans toi, éd. Rouergue, 2005 ; Morphoses, éd. Rouergue, 2006.
Choisi par la librairie Libr'Enfant – 48 rue Colbert 37000 TOURS


cave aux oiseaux.gifLa Cave aux oiseaux
de Jo Hoestland (texte) & Bruno Gibert (ill.)
éd. Syros, mai 2008 – 13,50 €

«La librairie L’Oiseau-Lyre a une histoire, celle de découvertes d’éditeurs, d’auteurs et d’illustrateurs sans cesse renouvelées. La rencontre avec Jo Hoestlandt a eu lieu aux commencements, alors quel plaisir aujourd’hui de mettre en lumière son si bel album publié en 2008 chez Syros. Il évoque pour moi l’un des premiers livres de Jo Hoestlandt, La Grande Peur sous les étoiles, préfacé par Claude Roy et publié par le même éditeur. On y retrouve les thèmes essentiels à son œuvre: le plaidoyer contre la guerre, la force de l’enfance et l’amour de la poésie. Mais si le propos est grave, la légèreté de l’écriture le rend accessible aux enfants, même très jeunes. L’illustration sert à merveille le texte. Bruno Gibert nous donne à voir sa propre lecture de l’histoire et cela fait de cet album un bel objet équilibré.»
Choisi par la librairie L'Oiseau-Lyre – 7 rue Hervet 92500 RUEIL-MALMAISON
Samedi 16 mai, rencontre avec Jo Hoestlandt. Nicolas Arnstam, jeune comédien, donnera également une lecture de La Cave aux oiseaux et d’autres textes de Jo Hoestlandt.

chenille qui fait trous.gifLa chenille qui fait des trous
d’Eric Carle
éd. Mijade, mars 2009 – 25 €

Publié pour la première fois en 1968, traduit en 18 langues… ce classique de 30 ans vient de sortir en version pop-up. Également disponible en album (13 €), tout-carton (7,95 €), album souple Petit Mijade (5,20 €)
Choisi par la librairie Au fil des pages – 23000 GUÉRET


cheveux leontine.gifLes Cheveux de Léontine
de Rémi Courgeon (texte & ill.)
éd. Nathan, oct. 2008 – 13,95 €

« “Léontine était une petite fille très timide. Si timide qu’elle se cachait dans ses cheveux”. Et lorsque le chagrin empêche, plus rien ne perce alors le rideau noir des cheveux longs. Mais si les choses changeaient? Si les cheveux n’en faisaient plus qu’à leur tête? Si la longue chevelure s’animait, protégeait Léontine, la tirait du lit et allait même jusqu’à caresser la joue d’Olaf? Ce jour-là, Léontine devient toute rouge. “Ton visage est trop doux pour rester caché”.
Le dernier album de Rémi Courgeon raconte avec tendresse et poésie comment les autres et l’amour peuvent transformer des chagrins en bonheurs. On passe d’une nuit noire à un champ de coquelicots, et sur les pages se dessine alors toute la force, agitée et brûlante, de l’enfance. »
Choisi par la librairie L'Eau Vive – 15 rue du Vieux-Sextier 84000 AVIGNON
Rencontre avec Rémi Courgeon et exposition de ses Carnets de dessins sur le vif. Cet auteur-illustrateur talentueux proposera aussi aux enfants de réaliser leur portrait.


contes afrique tt ptits.gifContes d'Afrique pour les tout-petits
de Souleymane Mbodj et Hervé Le Goff
éd. Milan, sept. 2007 – 16 €

Choisi par la librairie Le Colegram/La Mandragore – 71100 CHALON-SUR-SAÔNE

couleurs un jour.gifCouleurs d'un jour
de Martine Laffon (texte) & Catherine-Jeanne Mercier (ill.)
éd. Belin, oct. 2008 – 14 €

«Couleurs d'un jour propose à ses tout-jeunes lecteurs de suivre la ballade de "Petits Pieds" au travers des belles illustrations double-page de Catherine-Jeanne Mercier. S'instaure alors un jeu de cache-cache où abstraction et figuration dialoguent de façon très ludique. Les influences picturales multiples (la plus évidente étant celle de Rothko), le soin accordé au texte et la cohérence de l'ensemble, font de cet album à la fois simple et ambitieux, une réussite.»
Choisi par la librairie Récréalivres – 29 rue des Ponts neufs 72000 LE MANS


écureuil et printps.gifL'Écureuil et le Printemps
de Sebastian Meschenmoser (texte & ill.)
éd. Minedition, janv. 2009 – 14 €

«L’Écureuil et le Printemps est précédé de L’Écureuil et la Lune, tout aussi réussi. Sebastian Meschenmoser maîtrise son art et lorsque l’on se penche sur ses différents travaux de peinture, on est convaincu. Mettre à l’honneur un livre dont l’auteur a réussi sur deux plans, texte et images, nous ravit. À feuilleter, cet album est un régal, il a un je-ne-sais-quoi de classique qui attire, mais cette histoire de hérisson voulant conquérir une hérissonne au milieu de l’euphorie printanière est dans le fond bien malicieuse. L’écureuil y va de ses conseils, déguise son ami, le pousse au combat avec un ours qui dort (c’est toujours ça!)
Certaines pages très réalistes surprennent le lecteur: un plan des Temps modernes de Chaplin dans L’Écureuil et la Lune et Don Quichotte de Cervantès dans ce dernier album. La fin aurait été en d’autres temps, peu éloignés: “Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de petits hérissons”, mais ce jeune auteur déjoue les codes de la littérature pour la jeunesse, et c'est toujours appréciable!»
Choisi par la librairie Le Cheval-Crayon – Rue Froide 14000 CAEN


gestes de ferme.gifLes Gestes de la ferme
de Nicolette Humbert (texte & photo)
éd. La Joie de lire, mars 2009 – 13 €

«Nicolette Humbert est photographe. Parce qu’elle saisit si bien les regards étonnants et étonnés des animaux de nos campagnes, parce qu’elle vient de publier son cinquième album de photographies - Les Gestes de la ferme - dans lequel elle réussit à nous révéler les moments les plus fragiles qui lient hommes et bêtes ou bêtes entre elles, parce qu’elle aime transmettre son art de la photographie documentaire, c’est elle qui sera l’invitée de L’Autre Rive pour cette Quinzaine des Librairies Sorcières.»
Choisi par la librairie L'Autre Rive – 18 rue du Pont Mouja 54000 NANCY
Nicolette Humbert animera deux ateliers photo (mercredi 29 avril et mercredi 6 mai) destinés aux enfants de 7 à 11 ans environ et dont le but sera un reportage dans la libraire à l’affût de gestes ou situations de lecture. L’exposition de ces travaux sera inaugurée le samedi 23 mai à 11h30 et ce sera aussi l’occasion pour Nicolette de dédicacer Les Gestes de la ferme ainsi que ses quatre précédents albums tous parus à la Joie de lire : À la ferme, À la ferme de tout près, Au jardin fruitier, Au jardin fruitier de tout près.


graines petits monst.gifGraines de petits monstres
de Natali Fortier (texte & ill.)
éd. Albin Michel, oct. 2007 – 13,90 €

«Depuis la parution du petit album J’aime, le travail de Natali Fortier, artiste à part entière, n’a cessé de nous intéresser et nous enchanter. L’album Graines de petits monstres, son dernier paru chez Albin Michel, sera mis en avant.»
Choisi par la librairie Nemo – 35 rue de l'Aiguillerie 34000 MONTPELLIER
Natali Fortier sera présente sur le stand de la librairie Nemo pendant la Comédie du Livre, du 22 au 24 mai. Au cours de la semaine suivante, elle rencontrera des classes primaires et maternelles. Des rencontres avec le public sont également prévues dans les médiathèques de Mauguio et Carnon. Pendant toute la Quinzaine des Librairies Sorcières, la vitrine de la librairie sera entièrement consacrée aux livres de l’illustratrice.


homme tout gris.gifL'Homme tout gris
de Yaël Delalandre (texte) & Emmanuelle Houssais (ill.)
éd. Gulf Stream, nov. 2008 – 19,50 €

«Terne, triste, l’Homme tout gris, toujours à la même place dans l’autobus 37, n’attire guère les regards: personne ne le remarque. Lui-même d’ailleurs ne remarque jamais rien, toujours abîmé dans la contemplation de ses propres chaussures. Mais un jour, l’homme trébuche et son regard, “lassé de ne jamais rien voir”, décide de s’évader. Désormais aveugle, l’Homme tout gris part à la recherche de ses yeux, ce qui le conduit, tâtonnant, à prendre d’autres chemins, d’autres directions. C’est en suivant la piste que lui inspire un souvenir d’enfance qu’il va retrouver ses yeux : “L’Homme gris revit.” La couleur est revenue dans sa vie.
Cet album est paru chez Gulf Stream dans la nouvelle collection Même plus peur!, qui propose au lecteur de 6 à 9 ans “un voyage en lui-même et à travers le monde qui l’entoure”. Elle entend privilégier “l’imaginaire et la sensibilité du lecteur en lui proposant des textes poétiques accompagnés de superbes illustrations aux couleurs intenses et aux textures variées”. Il faut saluer ici, en plus du texte de Yaël Delalandre, le travail remarquable et tout en subtilité d’Emmanuelle Houssais, qui juxtapose dessins, découpages, collages et tissus cousus. Une invitation à renouer avec tous les sens, dans un rapport au monde naïf et spontané.»
Choisi par la librairie Voyelles – 64 rue Nationale 85100 LES SABLES D’OLONNE

ilots de piedestal.gifLes Îlots de Piédestal
d’ Éric Puybaret (texte & ill.)
éd. Gautier-Languereau, nov. 2008 – 15 €

«Azarias et son équipage partent en expédition à bord de leur drôle de machine roulante, flottante, volante. Ils vont découvrir un pays étrange, fait de tours où logent en leur sommet des roi. Ces rois stupides se font des guerres stupides, pour des motifs stupides. Ces conflits incessants rendent fragile ce pays constitué d’îlots. Les rois règnent sur leurs tours, campés dans leur vanité, leurs certitudes et leur égoïsme. Un jour, un simple élément naturel vient détruire leur fragile pouvoir. Ils embarquent tous sur la machine d’Azarias et se retrouvent sur une belle plage. Et là, ils vont apprendre à vivre ensemble…
Avec cette histoire traitée comme un carnet de voyage, Éric Puybaret, nous raconte une fable. Son univers graphique nous entraîne dans son imaginaire. Tout est en hauteur. On s’envole avec lui au-delà du réel. Magnifique.»
Choisi par la librairie Papageno – 9 rue Saint-Hérem 63000 CLERMONT-FERRAND
La librairie Papageno va travailler avec l’inspection Académique sur ce livre et plus largement sur une grande partie des ouvrages d’Éric Puybaret.


jour de peche.gifJour de pêche
de Laurent Moreau (texte & ill.)
éd. Actes Sud junior, oct. 2008 – 12 €

«Certains livres viennent à vous comme une évidence, qu’on croise et qu’on ne cesse de recroiser. Jour de pêche de Laurent Moreau fait définitivement partie de ceux-là. L’histoire est trop belle… J’ai d’abord rencontré Laurent Moreau par l’intermédiaire de son frère et d’un petit journal musical local dans lequel Laurent faisait ses premières images. Ensuite, première parution aux éditions du Rouergue avec l’illustration d’un roman qui, comme par hasard, gagne un prix à Laval… Plus tard, lors d’un comité de lecture pour une prestigieuse maison d’édition jeunesse, je croise plusieurs manuscrits de Laurent dont le fameux Jour de pêche. Quelques mois plus tard, j’apprends que ce projet a été signé avec une autre maison d’édition. Il s’agit d’Actes Sud junior, avec qui nous travaillons depuis de nombreuses années sur des animations et des salons. La boucle était bouclée, il fallait que Laurent Moreau soit mon auteur sélectionné. Il fallait que Jour de pêche soit mon livre sélectionné. Il fallait qu’Actes Sud junior soit mon éditeur sélectionné…»
Choisi par la librairie M'Lire – 3 rue de la Paix 53000 LAVAL
Exposition des originaux de l’album du 2 au 16 mai. Rencontre-dédicace avec Laurent Moreau le samedi 16 mai, dans l'après-midi.


juruva recherche feu.gifJuruva à la recherche du feu
d’Hélène Kérillis (texte) & Florence Koenig (ill.)
éd. Bilboquet, sept. 2005 – 14 €

«Juruva nous conte l’histoire d’un village Brésilien dont les habitants sont désespérés d’avoir perdu le feu. Le feu est mort et sans lui “les hommes ne sont que des bêtes sauvages”. Anaya, petite fille du village, demande à son grand ami l’oiseau Juruva de l’aider et de rapporter le feu. Pour ne pas la décevoir Juruva, malgré la douleur de la brûlure, ramènera une braise au village. Il deviendra ainsi un oiseau sacré.
Nous avons choisi ce livre pour ses thèmes – importance des éléments naturels et du respect que nous leur devons, solidarité et amitié – pour la façon dont Hélène Kérillis raconte ce conte et pour les couleurs chaudes des collages de Florence Koenig.»
Choisi par la librairie Tire Lire – 77 rue Pargaminières 31000 TOULOUSE

livre des terres imaginees.gifLe Livre des Terres imaginées
de Guillaume Duprat (texte & ill.)
éd. Seuil jeunesse, oct. 2008 – 20 €

«Aujourd’hui tout le monde sait que la Terre est une planète ronde, lancée à toute allure dans l’espace. Mais “avant” comment les hommes ont-ils imaginé la Terre? Plate comme une assiette, rectangulaire, en forme de poire ou bien creuse? À mi-chemin entre le documentaire et le recueil de contes, Le Livre des Terres imaginées est un savoureux cocktail de mythologie géologique et de géographie poétique, assaisonné d’un soupçon d’ethnographie fantastique. Pas besoin de faire ses valises. On plonge dans ce coffre aux trésors cosmologiques et le monde est à portée de main, la Terre à portée de rêves…»
Choisi par la librairie Lucioles – 13 place du Palais 38200 VIENNE
Autour d’une exposition de dessins originaux extraits du Livre des Terres Imaginées, mais aussi de Mondes (éd. Seuil 2006), la librairie proposera deux ateliers de création artistique sur le thème «Dessine-moi le monde», qui donneront lieu à une exposition de travaux d’enfants complétée par des créations réalisées dans les écoles. Et Guillaume Duprat sera présent les 15 et 16 mai à la librairie pour des rencontres-dédicaces.


livre jamais ouvert.gifLe Livre qui n'a jamais été ouvert
de Suk Jun Ye (texte) & Oh Jung Taek (ill.)
éd. Autrement, fév. 2008 – 14,50 €

«Nous sommes fiers de vous présenter un album qui mêle mystère, aventure, découvertes, magie, poésie et imagination (rien que ça!) Écrit et illustré par deux auteurs coréens, cet album nous a séduit immédiatement… Déjà par le choix du titre qui, avouons-le, éveille la curiosité! Et ça, c'est un bon point pour les grands enfants que nous sommes. Quel beau titre!!! On aurait même pu y lire entre les lignes: “Attention, ne pas ouvrir ce livre !” et franchement les interdits… n'est-ce pas ce qui marche le mieux chez les enfants? Quant au contenu, nous pouvons juste vous dire que les magnifiques illustrations méritent d'être regardées. Quand vous découvrirez ces animaux, vous retrouverez sans doute les peluches de votre enfance. Le texte, lui, est une super mise en abîme… Laissez-vous donc porter : les interprétations sont multiples, ce qui rend cet album encore plus riche, tout comme son message de générosité, de partage, d'ouverture d'esprit. Le Livre qui n'a jamais été ouvert… mérite de l'être. Ok elle était facile celle-là et pourtant… Vous ne le regretterez pas!»
Choisi par la librairie La Soupe de l'Espace – 6 rue de Brest – 83400 HYÈRES


Lola 10 histoires.gifLola. 10 histoires instructives
d’Yvan Pommaux
éd. Le Sorbier, 1997 – 15 €

Découvrir le monde en compagnie de l'astucieuse petite souris, Lola. 10 histoires pétillantes et instructives, rassemblées en un seul volume.
Choisi par la librairie La Courte échelle – 35000 RENNES

ma main gauche imbécile.jpgMa main gauche cette imbécile
de Bruno Heitz
éd. En Marge, mai 2006 - 5 €

Choisi par la librairie La Sardine à lire – 75017 PARIS

meilleur cow-boy ouest.gifLe Meilleur Cow-boy de l'Ouest
de Fred L. (texte & ill.)
éd. Talents Hauts, juil. 2008 - 11,50 €

«En choisissant cet album, nous souhaitons mettre en avant une jeune maison d’édition qui crée des livres pleins de fantaisie, où les filles ne sont pas au bois dormant, les garçons ne sont pas les seuls à chasser le dragon et où les cow-boys peuvent remporter toutes les épreuves du concours, même en étant petits, pacifiques, sobres et audacieux ! Un album dans le monde du far-west, c’est déjà rare, de plus celui-ci réserve une belle surprise!»
Choisi par la librairie L'Herbe rouge – 1 bis rue d'Alésia – 75014 PARIS
Vendredi 15 mai, dès 17h, rencontre avec Fred L. pour un apéro-dédicace. Et le mardi 19 mai à 9h: rencontre-débat avec Laurence Faron et Mélanie Decourt, éditrices de Talents Hauts qui osent proposer aux enfants des livres exempts de sexisme, où les modèles féminins sont positifs et les modèles masculins réalistes.


michel mouton qui.gifMichel, le mouton qui n'avait pas de chance
de Sylvain Victor (texte & ill.)
éd. Thierry Magnier, mars 2008 – 12,50 €

«Pourquoi Michel ? Ce mouton a rejoint le troupeau des livres de notre librairie dès son arrivée pour y rester aussi longtemps qu'il existera! Michel n'est pas un mouton comme les autres. Ce doux rêveur, amateur de framboises, ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Ainsi, les situations se succèdent et chaque fois “Michel pense qu'il n'a pas de chance”, enfin c'est ce qu'il croit.  En fait, les illustrations de Sylvain Victor nous montrent dans le dos de Michel ce qui lui serait advenu s'il avait suivi le troupeau… Il évite ainsi les pires catastrophes sans le savoir, en toute simplicité, pour finir par une belle rencontre!
La richesse de ce petit album plein d'humour tient dans le décalage entre ce que nous raconte le texte et ce que nous montrent les images. Un grand merci à Sylvain Victor pour son travail et aux éditions Thierry Magnier! Tandis qu'il voit d'autres livres retourner dans les cartons, peut-être que Michel pense qu'il n'a pas de chance…»
Choisi par la librairie Les Sandales d'Empédocle jeunesse – 97 Grande rue 25000 BESANÇON
Lectures par une animatrice-lecture, le samedi 16  mai, de 14h à 17h, de Michel le mouton qui n'avait pas de chance et d'autres livres sélectionés par mes collègues Sorcières.


moi mon truc.gifMoi, mon truc
de Delphine Perret
éd. L'Atelier du poisson soluble, juin 2008 – 5 €

«Nous, notre truc, c'est les livres.
Les livres qui nous donnent envie de tourner la page pour voir ce qu'il y a après, pour voir "mais où elle veut en venir (l'auteure)".
Celui-là, c'est l'effet qu'il nous a fait.
Quand la dernière page a été tournée, on a souri et on s'est dit "Oh ben j'vais l'offrir à... Et moi à..."
Alors voilà, cette année, nous avons choisi ce livre.
Parce qu'il nous a plu.
Parce que c'est L'Atelier du poisson soluble et qu'on aime le poisson soluble, un nouveau livre de l'Atelier, c'est à chaque fois une surprise.
Parce qu'on aime bien Delphine Perret.
Parce que la jeunesse, ce n'est pas que pour les enfants...
Et aussi peut être, parce que c'est un livre de filles, plutôt pour les filles, on a le droit aussi, hein?!...»
Choisi par la librairie Rêv'en pages – 87000 LIMOGES


mon kdi.gifMon kdi® n'est pas un kdo
de Michel Besnier (texte) & Henri Galeron (ill.)
éd. Møtus, oct. 2008 – 10 €

«Votre supermarché: un terrain de rimes, de jeux et d'évasion.
Ce livre entraîne petits et grands dans un périple décalé, onirique et poétique: ses auteurs nous invitent à passer derrière le miroir et à découvrir l'aventure qui est au coin de l'allée, entre la sardine à l'huile et le baril de lessive; l'univers aseptisé de la grande surface devient alors un espace humain et fantastique.»
Choisi par la librairie Jean-Jacques Rousseau – 175 rue Croix d'Or 73000 CHAMBÉRY
Rencontrez Michel Besnier et Henri Galeron, le mercredi 13 mai, à Chambéry: à 15h à la médiathèque Jean-Jacques Rousseau (lecture par Michel Besnier) et à 17h à la librairie (dédicaces d'Henri Galeron).


mon papa pirate.gifMon papa pirate
de Katharina Grossmann-Hensel (texte & ill.)
éd. NordSud, mars 2009 – 12,90 €

«Un dialogue très drôle et inventif avec un père, qui raconte à son fils émerveillé sa journée de travail. Il n'a pas de barbe rousse ni de jambe de bois, mais c'est le capitaine des pirates! Il a une perruche, qui parle, sur l'épaule et deux chameaux dans son bateau. Toute la journée, il envoie des bouteilles à la mer, amadoue les monstres marins et cache des trésors dans les jardins. C'est aussi lui qui commande la bataille, tous les troisièmes mardis du mois… Après Comment maman a changé la vie de papa (et vice-versa), un nouvel album drôle et pétillant de Katharina Grossmann-Hensel.»
Choisi par la librairie Les Trois Mages – 31 cours Julien 13006 MARSEILLE
Rencontres prévues avec l'auteur à la librairie et dans des bibliothèques municipales.


naissance du dragon.gifLa Naissance du dragon
de
Marie Sellier (texte) & Catherine Louis (ill.) et Wang Fei
éd. Picquier jeunesse, août 2006 – 14,50 €
«Un conte sur l’origine de cet animal emblématique de la Chine et un album beau comme une peinture chinoise, où les couleurs de Catherine Louis et la calligraphie et les sceaux de Wang Fei illuminent le blanc des pages.» (note de l'éditeur)
Choisi par la librairie Le Liseron – 68200 MULHOUSE


naufragé du rond point.gifLe Naufragé du rond-point
de Jean-François Dumont
éd. Père Castor Flammarion, nov. 2008 – 13 €

«Au cœur d'une grande ville il y avait un rond-point. Ce rond-point abritait un arbre bien isolé. Chaque jour l'arbre regardait les voitures défiler. Or, un beau matin, un conducteur vient à s'échouer au pied de l'arbre tout étonné. Commence alors pour l'arbre et l'homme pressé Une incroyable journée…» (note de l'éditeur)
Choisi par la librairie Le Préau – 57000 METZ


O-claire franek.gif«O»
de Claire Franek
éd. L'Édune, coll. Abécédaire, oct. 2008 – 9,90 €

«Il y a souvent un vent de folie chez Claire Franek. Ses univers graphiques sont l'humour et la vie avec ses joies et ses tristesses, ses personnages drôles et attachants. Elle ose, bouscule, se moque toujours avec générosité et malice. Régis Lejonc dirige la collection Abécédaire et a demandé à Claire Franek d'illustrer la lettre “O”. C'est un mélange de dessins, de photos avec mise en scène. Bref, c'est un trésor de trouvailles. Et l'on se régale.»
Choisi par la librairie Apostrophe – 2 rue Laloy 52000 CHAUMONT

ocean noir.gifL'Océan noir
de William Wilson (texte & ill.)
éd. Gallimard

«Ce livre retrace, à travers un long et beau texte et d’extraordinaires tentures réalisées selon la tradition béninoise, l’histoire des Africains et de leur rencontre avec les Européens: traite négrière, esclavage, colonisation, immigration… William Wilson, auteur et artiste, lui-même né d’une mère française et blanche et d’un père togolais et noir, raconte ici l’histoire d’un métissage douloureux et magnifique. Son œuvre est à la fois poétique et historique. Son livre totalement inclassable est avant tout celui d’un artiste, et intéressera autant un public d’adolescents que d’adultes.»
Choisi par la librairie Comptines – 5 rue Duffour-Dubergier 33000 BORDEAUX
William Wilson sera à Comptines le samedi 16 mai à partir de 15h30, pour nous parler de son travail.


oneuli.jpgOneuli
de Cho Ho-sang et Kim Dong-seong
éd. Chan-ok, mars 2009 – 14 €

«Une petite fille, Oneuli (“aujourd’hui”), vit seule et l’âme en peine dans une vallée déserte. Elle apprend un jour que ses parents se trouvent à Woncheongang, une cité magique dans le ciel. Pleine d’espoir, Oneuli part pour un long voyage, sur la terre puis au ciel. Inspirée d’une légende coréenne, voici l’histoire d’une petite fille au grand cœur qui découvre sa propre voie : venir en aide à ceux qui sont malheureux.» (note de l'éditeur)
Choisi par la librairie Croquelinottes – 42000 SAINT-ÉTIENNE


orphée dilo.gifOrphée Dilo et autres contes des Balkans
de Muriel Bloch (contes) & Gérard Dubois (ill.)
éd. Naïve, oct. 2006 – 22 €
(livre-disque)
«Lille sera en fête pendant tout ce printemps et cet été 2009 avec les manifestations Europe XXL. De nombreux spectacles autour des nouveaux entrants dans l'Europe et ceux qui y entreront peut-être un jour: Russie, Turquie. Nous nous joindrons à ces manifestations du 11 au 23 mai, par la participation à des animations autour d'Istanbul. Le livre-disque Orphée Dilo nous a semblé idéal pour illustrer le thème de creuset culturel qu'est cette ville-monde entre Balkans, Europe Centrale, Asie. Muriel Bloch nous conte 14 histoires entre Paris et les Balkans jusqu'au Monténégro en passant par la Turquie. Ce périple se fait en musique avec les influences tziganes du groupe les Yeux Noirs. Comment ne pas se laisser envoûter par cet album, qui nous fait voyager par la musique, les paroles, les images et sa très originale mise en page, dans des contrées inconnues bien souvent, où se mêlent tant d'influences. Bref un album qui nous apprend à apprécier les métissages dont l'Europe doit rester le modèle.»
Choisi par la librairie Le Bateau Livre – 154 rue Gambetta – 59000 LILLE
Muriel Bloch sera présente à Lille toute la journée du 20 mai, elle interviendra à 10 h à la médiathèque de Wazemmes et racontera différentes histoires d'Orphée Dilo à un groupe d'enfants. À 16 h, elle fera de même à la librairie. Puis à 18h, il y aura une rencontre avec des professionnels autour de la lecture à voix haute.


oups.gifOups !
de Jean-Luc Fromental (texte) & Joëlle Jolivet (ill.)
éd. Hélium, avril 2009 – 15,90 €

«Un album catastrophe ultra drôle sur le principe du conte de randonnée mais traité de façon loufoque et absurde. La petite famille part en vacances et confie l'appartement, la tortue et le chat à la tante Roberta. Cette dernière, en prenant sa douche, laisse filer son savon par la fenêtre. OUPS ! S'en suit un enchaînement de catastrophes… L'effet papillon traité de façon comique.»
Choisi par la librairie La Sirène – 24 rue Sainte-Catherine 76200 DIEPPE

parlotte.gifParlotte
d'É
lodie Perraud (texte) & Marie Desbons (ill.)
éd. Bower, juin 2008 – 14,80 €

«Il était une fois une petite bonne femme si bavarde qu’on l’appelait Parlotte. Ses histoires étaient pour la plupart si invraisemblables que plus personne ne la croyait. Parlotte décida donc de déménager, mais malgré la gentillesse de ses nouveaux amis, son gros défaut la poursuit toujours, jusqu’au jour où…» (note de l'éditeur)
Choisi par la librairie La Renaissance – 76000 ROUEN

poèmes et chansons prevert.gifPoèmes et chansons de Jacques Prévert
de Benoît Marchon (choix des poèmes) et Serge Bloch (ill.)
éd. Bayard jeunesse, nov. 2008 – 17,90 €

«J'ai poussé la porte de la maison d'Omonville-la-petite avec Les Déferlantes de Claudie Gallay et je ne l’ai pas refermée, le livre terminé. Je me suis replongée avec un bonheur enfoui depuis l’enfance dans le livre de Jacques Prévert. Quant il a été question d’une sélection pour la Quinzaine des libraires, le choix s'est présenté comme une évidence. Cet esprit incisif, impertinent et irrévérencieux, à la plume trempée dans l’acide de ce monde, nous manque tant aujourd'hui. Ce poète de la vie, qui jongle avec le sens, qui joue avec la couleur et la musique des mots, parle aux enfants pas sages.»
Choisi par la librairie Le Bateau Livre – 17 Place Nationale 82000 MONTAUBAN
Il y aura une belle vitrine, des lectures de poèmes dans la librairie et dans les classes.


porte-van zeveren.gifLa Porte
de Michel van Zeveren (texte & ill.)
éd. Pastel, 2008 – 9,50 € (album) ou 5,50 € (Lutin poche)

«Ah quel bonheur de pouvoir disposer à son aise de la salle bain! Se délester, loin des regards indiscrets, de ses vêtements et se mirer à loisir dans un temps qui reste à la porte. La porte… Parlons-en justement… Toute la famille a décidé de la franchir et de prendre ses aises dans la pièce d’eau. Adieu, intimité tant désirée… Michel van Zeveren nous offre un album (presque) sans texte, drôle et pétillant, dans des couleurs tendres, et croque une petite héroïne toute en rondeurs dont les expressions peuvent nous paraître curieusement familières…»
Choisi par la librairie Le Rivage des livres – 28 rue du Vieux Pilori 78200 MANTES-LA-JOLIE


raymond rêve.jpgRaymond rêve
d’Anne Crausaz (texte & ill.)
éd. MeMo, sept. 2007 – 14 €

«Quand on nous a demandé de mettre en avant l’album de notre choix, nous n’avons pas hésité bien longtemps… Raymond rêve s’est imposé comme une évidence. D’abord parce que c’est le fruit du travail d’Anne Crausaz, une artiste au talent indéniable, qui nous a séduit par son graphisme aux lignes épurées et par son inventivité. Ensuite parce qu’il est paru aux éditions MeMo, un éditeur de création qui prend soin de ses livres et de ses lecteurs: la qualité du papier et la perfection des couleurs nous donnent l’impression d'avoir un exemplaire unique entre les mains. De ce genre de rencontre ne pouvait donc naître qu’une belle histoire… Celle de Raymond, cet escargot farfelu, si imaginatif et si craquant!»
Choisi par la librairie Lune & l'autre – 19 rue Pierre Bérard – 42000 SAINT-ÉTIENNE
Une vitrine sera consacrée au catalogue des éditions MeMo et à Raymond rêve. Des reproductions des transformations de notre espiègle escargot investiront la librairie. Un tiré à part des Très petits d’Elisabeth Ivanovsky sera offert pour l’achat d’un ouvrage de MeMo. Enfin, nous espérons la venue d’Anne Crausaz pour une rencontre avec son public.


renard et petite poule rousse.gifLe Renard et la Petite Poule rousse
d’Eva Vinczé
éd. Eva Vinczé, août 2007 – 14 €

«La petite Poule rousse de ce conte irlandais aura-t-elle assez de malice pour déjouer les pièges subtils de maître Renard?»
Choisi par la librairie Pages d'Encre – 80000 AMIENS


sages apalants.jpgLes Sages Apalants
de Marie-Sabine Roger (texte) & Bruno Pilorget (ill.)
éd. Sarbacane, mai 2008 – 14,90 €

«C’est le récit d’un voyage: un grand-père explorateur accompagné de son dromadociphère nous conduit à la rencontre du peuple imaginaire des Sages Apalants. Parmi eux il apprend à retenir le temps perdu dans des filets de soie, à devenir aussi léger que l’air et à vivre au rythme lent de leurs pas… Le texte poétique et sensuel vient à notre bouche avec douceur. Les illustrations lumineuses et chaudes se donnent à nos yeux émerveillés avec force. Un réel bonheur intimiste que l’on a envie de partager.»
Choisi par la librairie Gens de la lune – 1 rue Saint-Arigle 58000 NEVERS
Lectures de l’album avec les jeunes de l’atelier lecture de la librairie. L’auteur et/ou l’illustrateur devrai(en)t venir pour une rencontre-dédicace.


Sitot dit sitot fee-1.jpgSitôt dit… Sitôt fées !
de Brigitte Vaultier (texte) & Zélie (ill.)
éd. du Ricochet, sept. 2008 – 10 €

«Les noces de Fée Licité s'annoncent très mouvementées. Ses amies songent plus à se chamailler qu'à organiser les festivités. Une réflexion mal placée de la taquine Fée Minne et c'est la bataille rangée…» (note de l'éditeur)
Choisi par la Librairie des Enfants – 78000 VERSAILLES


strongboy.jpgStrongboy le tee-shirt de pouvoir
d’Ilya Green (texte & ill.)
éd. Didier jeunesse, mars 2007 – 10,90 €

«Un livre que l'on sort des cartons de nouveautés en mars 2007. Mais au-delà de la saisie de la fiche et du nombre d'exemplaires reçus, la couverture avec Olga qui “fait la force” invite à une lecture instantanée de l'album: lecture de l'image, texte animé, humour et despotisme. Voilà comment Ilya Green a fait son entrée à la libraire et depuis ne nous quitte plus. Alors naturellement une invitation est lancée pour notre Quinzaine des Librairies Sorcières! Faire découvrir l'univers graphique d'Ilya Green sera notre devise pour cette année 2009!»
Choisi par la librairie Comme dans les livres – 18 rue du Général Dubail 56100 LORIENT
Le 15 mai rencontre avec Ilya Green et sa première éditrice Michèle Moreau de Didier Jeunesse, en partenariat avec le CDDP Morbihan et la médiathèque de Lanester. Et le 16 mai une journée pleine de surprises à la libraire en compagnie d'Ilya Green (dédicaces, avant première et…)


titi à paris.gifTiti à Paris
de Grégoire Solotareff
éd. L'École des loisirs, nov. 2008 – 13,50 €

«Le dernier album de Grégoire Solotareff est un de nos coups de cœur. On y retrouve tout le talent de l’auteur. De grands aplats de couleur pour nous conter une histoire très actuelle. Titi, souris de la campagne, décide d’aller à Paris, la ville lumière. Mais les premiers émerveillements passés, la réalité s’impose: comment se nourrir dans cette ville froide et finalement inhospitalière. Titi finit par tomber dans un jardin où de nombreux souriceaux, abandonnés par leurs parents, meurent de faim. Mais heureusement… dans un jardin, il y des moucherons, des scarabées, des vers de terre et Titi pourra nourrir tous les souriceaux.»
Choisi par la librairie L'Oiseau Lire – 91 rue Joséphine 27000 ÉVREUX
Grégoire Solotareff sera à l’Oiseau lire, le samedi 16 mai de 10h à 18h pour Titi à Paris et tous ses autres livres qui au fil des années ont nourri tant d’enfants. Vitrine et concours autour de l’auteur.


tous ses petits canards.jpgTous ses petits canards
de Christian Duda et Julia Friese
éd. Être, oct. 2008 – 16,90 €

«Cet album, traduit de l’allemand, est d’une profondeur et d’une gravité rares dans la littérature de jeunesse. Cette histoire touchante, magnifique, surprenante, sensible et drôle à la fois, traite de la vie, de l’amour et de la mort avec talent et subtilité. Les mots justes de Christian Duda sont accompagnés par les illustrations étonnantes de Julia Friese, aux techniques picturales riches et diverses, qui donnent encore de l’ampleur à cet album universel, servi également par une maquette travaillée et aboutie.»
Choisi par la librairie Chat Perché – 24 rue Saint-Jacques 43000 LE-PUY-EN-VELAY
Une rencontre avec Christian Bruel, l’éditeur français du livre, sera organisée le vendredi 15 mai au soir. Et il y aura également une lecture bilingue allemand/français de Tous ses petits canards.


Tu as le droit
de Borbal Pöcz et Dora Csanyi et Tibor Karpati
éd. Callicéphale, sept. 2008 – 14,50 €

Choisi par la librairie La Bouquinette — 67000 STRASBOURG

un homme.gifUn homme
de Gilles Rapaport (texte & ill.)
éd. Circonflexe, avril 2007 – 13,50 €

«Au quotidien, nous sélectionnons dans l’abondante production des livres que nous aimons ensuite conseiller et partager avec les lecteurs et les médiateurs. Certains deviennent pour nous des albums incontournables qui donnent un regard différent sur le monde. Aussi cette année, nous avons voulu nous associer à Gilles Rapaport, auteur-illustrateur qui définit ainsi son rôle de créateur en direction des enfants et des jeunes : “Je veux apprendre aux enfants à être libres de penser autrement, libres d’être différents, libres de se tromper.” Un homme fait partie pour nous de ces albums exceptionnels qui donnent à réfléchir. Album “coup de poing”, dur, sans détour, où la force expressive des mots et du style graphique sert un thème grave mais essentiel – l’atrocité de la condition des esclaves noirs selon le diktat du Code noir. L’histoire se rappelle au présent sous un angle vif, percutant, pour éveiller les jeunes à ce qu’être libre veut dire. L’homme de cette histoire interpelle le lecteur et demande ce qui peut justifier son quotidien – violence, humiliation, souffrance – mais nous montre aussi sa détermination farouche et sa rage désespérée : jamais il ne renoncera à ce qui fait de lui un homme, sa liberté. Dans sa volonté de transmission, cet album s’adresse tout à la fois aux enfants et aux adultes.»
Choisi par la librairie Tiers-Temps – Place de la Paix 07200 AUBENAS

un rose parfait.gifUn rose parfait
de Nan Grégory (texte) et Luc Melanson (ill.)
traduit par Vanessa Rubio
éd. Tourbillon, avril 2008 – 11,90 €

«La poupée d’un rose parfait, trônant dans la vitrine du magasin de jouets, “transporte” Manon. Mais cet achat est au-dessus de ses moyens. Que va-t-il se passer ? Par ces temps de crise, cet album trace sa route… sans mièvrerie ni moralisme, car Manon entreprend et élabore sa propre vision du bonheur! L’histoire commence sur le chemin de l’école, Marilou, Flore et Perla qu’elle appelle “les 3 Roses”, paradent tout de rose vêtues: elle les envie tant. Tandis que chez elle on a du mal à joindre les deux bouts, Manon imagine la vie facile des 3 Roses. Cette injustice l’indigne. Découvrant dans une vitrine la plus belle des poupées d’un rose parfait, Manon décide de se faire de l’argent de poche en travaillant… Sauf qu’une des 3 Roses se fait offrir la merveille entre temps!!
Ce qui m’a touchée dans cet album, c’est avant tout le texte, qui donne la parole à l’enfant et montre que le rêve est moteur, quel qu’il soit. Les adultes bienveillants encouragent Manon dans ses entreprises et c’est son père qui va

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10/05/2009 | Lien permanent

ZOOM SUR… Fabrice Melquiot

 Melquiot photo.jpg

Samedi 6 février de 14h30 à 16h30 - en partenariat avec le TnBA - Fabrice Melquiot animera à Comptines un Atelier d'écritures et pratiques théâtrales contemporaines, autour de son oeuvre jeunesse.
Pour des enfants à partir de 8 ans. Attention : nombre de place limité, inscriptions au 05 56 44 55 56. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur cet auteur, comédien et metteur en scène à la bibliographie déjà riche.

Fabrice Melquiot a d’abord été comédien. C’est au sein de la compagnie du Théâtre des Millefontaines, fondée en 1989 par Emmanuel Demarcy-Motta, qui dirige depuis septembre 1988 le Théâtre de la Ville, à Paris, qu’il fait ses débuts sur les planches. Parallèlement, il écrit ses premières pièces, à destination du jeune public, publiées à L'École des loisirs, dans la collection Théâtre dirigée par l’auteure Brigitte Smadja. Dès sa première pièce, Le Jardin de Beamon, il entreprend une collaboration avec France Culture et reçoit plusieurs prix pour ses œuvres radiophoniques (Grand Prix Paul Gilson de la Communauté des Radios Publiques de Langue Française pour Le Jardin de Beamon, Prix européen de la meilleure œuvre radiophonique pour la jeunesse pour Perlino Comment).
Il poursuit son travail d’écriture auprès des éditions L’Arche où il inaugure la collection de théâtre jeunesse en 2001, avec son texte Perlino Comment. Sa pièce suivante, Bouli Miro, sera le premier spectacle jeune public présenté à La Comédie française.
Auteur d’une trentaine de pièces (jeunesse et adulte), de deux recueils de poésie et traducteur, Fabrice Melquiot se consacre aujourd’hui à l’écriture et il est artiste associé au Théâtre de la Ville - Paris.
En 2008, il a reçu le Prix Théâtre de l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre.
Son dernier texte jeunesse paru, en décembre 2009, Jeu d’histoires libres, est une invitation à se frotter à l’écriture théâtrale…
Sa pièce que présente le TnBA, Tarzan Boy est sa première mise en scène.

logo TNBA.jpg

Tarzan Boy
À voir du 2 au 19 février 2009,
au Studio de création du TnBA, à 20 heures tous les soirs. Relâche le lundi.
Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Square Jean Vauthier
05 56 33 36 80 / billetterie@tnba.org

Plus d'information sur la pièce et le TnBa [ici]

Bibliographie jeunesse
Aux éditions de L’Arche (collection Théâtre jeunesse)

Albatros.jpgAlbatros, nov. 2004, 96 pp. - 9€
«Casper, 12 ans, et sa copine Tite Pièce, 10 ans, au lieu d’aller à l’école, regardent les voitures au carrefour et les hommes en noir sortir des voitures. Un jour que Casper est seul, le Génie de l’huile de coude apparaît. Il lui annonce que dans trois jours le monde va être détruit et que lui, Casper, a été choisi pour sauver sept personnes qui reconstruiront, après le cataclysme, la vie humaine sur la terre. Il n’a que trois jours. Trois jours qui lui feront croiser sur sa route, toujours en compagnie de Tite Pièce, des personnages hauts en couleur, comiques et poignants: l’homme qui court (et ses amours), l’homme qui n’a plus rien (sauf un pigeon), et aussi la redoutable mère de Tite Pièce. Tout cela au son des grenouilles annonciatrices du déluge.»

Alice.jpgAlice et autres merveilles, sept. 2007, 134 pp. - 10€
«… savait-on qu’au cours de ses aventures, Alice rencontre le Petit Chaperon Rouge et la poupée Barbie, fait la connaissance de Pinocchio et croise le Grand Méchant Loup?
Par petites touches et par son écriture poétique et pleine d'humour, Fabrice Melquiot régénère la fantaisie dans l’œuvre de Lewis Carroll. Les flamants roses, qui servent de maillets pour la partie de croquet avec la Reine de Cœur, menacent d’en appeler à la SPA. Le Lapin Blanc à la légendaire redingote est d’une élégance dernier cri, portant un “veston quadrillé Nini Cerutto façon mots croisés pas finis”; le Grand Méchant Loup, lassé de poursuivre Naf-Naf, Nif-Nif et Nouf-Nouf, jette son dévolu sur le cochon qu’est devenu le bébé de l’archi-duchesse et Blanche-Neige fait irruption lors du Quadrille des Homards.»

Bouli Miro.jpgBouli Miro, sept. 2002, 56 pp. - 9€
«Bouli est un bébé gros comme son père Daddi Rotondo et miro comme sa mère Mama Binocla. Il grossit avec une rapidité effrayante, ce qui n’empêche pas sa cousine Petula de tomber amoureuse de lui. Bouli, gros de toutes ses peurs, prend encore plus de poids lorsque sa bien-aimée part pour l’Espagne avec ses parents. Vient le jour où Bouli écrase presque ses parents et se met enfin à la gymnastique. Une nouvelle vie commence! Mais quelle vie!»

Bouli redéboule.jpgBouli redéboule, nov. 2005, 91 pp. - 9€
«… Bouli redéboule en compagnie de sa cousine Petula. Mais cette fois, ce sont les parents qui débloquent… Daddi Rotondo et Mama Binocla se tapent dessus comme des poissons pourris, et les parents de Petula, Marie-Jeanne et Jean-Michel Clark, abandonnent leur fille pour entamer une carrière de rock stars qui les conduit dans toute l'Europe. Heureusement, pour démêler cette débandade parentale, le grand Sigmund Freud lui-même intervient. Les névroses pas plus que les anguilles mâles des rivières n'ont de secret pour lui. Et il en pince pour Mama Binocla.»

catalina.gifCatalina in fine, janvier 2005, 85 pp. - 9€
«Catalina est une drôle de fille: elle a deux visages, un devant, un derrière qui parle quand elle dort.
Sa mère, voyant qu’elle a accouché d’un monstre, est morte sur-le-champ. Quant au père, il s’est rétamé peu après dans un accident de voiture. Tout ça est un peu lourd à porter.
L’histoire commence quand Catalina décide d’arrêter l’école pour entrer à l’Usine, sous la houlette du brave Honorin, qui parie toujours sur des canassons. Catalina aimerait bien imposer sa loi, mais Honorin ne se laisse pas faire. Et les choses se compliquent un peu plus quand débarque le Prince Pas Charmant…»

gardeur silences.jpgLe Gardeur de silences, oct. 2003, 42 pp. - 8€
«… un bruiteur à la retraite, qui faisait des feuilletons pour la radio et des documentaires. Il inventait des bruits, il les capturait. C’était un chasseur de bruits sauvages. Il a tout enregistré, la moindre goutte d’eau. Et pendant l’absence des parents, c’est sa petite-fille qui s’occupe de lui (…). Le Gardeur de silences est un dialogue entre cet homme, qui attend la mort, et sa petite-fille Saéna, qui ne voit pas. Un dialogue à trois voix: le vieil homme et la petite-fille les utilisent comme autant d’instruments de musique. Quand on a refermé le livre, on n’écoute plus de la même façon, ni les bruits ni les silences. À une époque qui, de toute évidence, est bruyante et où le silence n’a plus droit de cité.»

jeu histoires libres.jpgJeu d’Histoires libres NOUVEAUTE
Livre-jeu avec des textes de FM, Enzo Cormann et Pauline Sales, déc. 2009, 96 pp. - 14€
Les joueurs tirent au sort un lieu, un temps et un personnage. Puis, toujours au hasard, une qualité, un défaut et un souvenir attribués à ce personnage. Et encore, un «état de jeu» (l'émotion dans laquelle se trouve le personnage au moment du jeu: grosse fatigue, envie de faire pipi, amour, faim…), une action (prier, promettre, refuser, faire partir, vouloir rester…) et un objectif qu'il poursuit dans le jeu: sauver l'humanité, voler la Joconde, apprendre à parler russe… Et enfin, un dénouement: au poste de police, dans un rêve, par une fin qui n'en finit pas de finir… À chaque choix s'offrent 16 possibiltés. Trois auteurs jouent le jeu et écrivent une courte pièce avec les mêmes cartes en main. L'histoire se déroule à Tokyo, le dernier jour de l'année et doit se terminer par un mariage… L'histoire de Fabrice Melquiot s'appelle Sister Golden Hair.
Une réjouissante invitation à jouer autour du théâtre et de l'écriture.

Perlino Comment.jpgPerlino comment, nov. 2001, 107 pp. - 10€
«… Histoire d’une amitié entre deux garçons dans un quartier de Naples, où il y a toujours du soleil. Mimmo entre dans la police et Perlino devient marchand de parasols. Mimmo se marie avec Alicia, marchande de parapluies et Perlino construit une machine volante pour Alba. Les sentiments amoureux prennent ici des couleurs méditerranéennes et le grand large semble décupler la fantaisie.»

Wanted Petula.jpgWanted Petula, mars 2008, 92 pp. - 10€
«Il m'a souri et j'ai oublié toutes les questions. Il n'y avait plus que ses yeux derrière ses lunettes. Son ventre contre le mien. Ses petites dents toutes jolies. Et la bouche que je venais d'embrasser, comme si c'était la première fois alors que la première fois, il était au berceau, mon cousin Bouli. On vit une de ces histoires, à la Roméo et Juliette. La vie c'est des victoires et des chances, et entre les victoires et les chances, des petits accidents.»

 

Aux éditions de L’école des loisirs, collection Théâtre

enfant dieu.jpgL’Enfant Dieu, mars 2003, 62 pp. - 6,50€
«Khalifa, un gosse de Dakar, arrive tout droit au ciel et constate qu'au paradis, c'est la panique. Dieu s'est sauvé, il a décidé de faire du théâtre et nul ne sait où sont les clés qui ouvrent les portes du Paradis. Saint-Pierre, Noé, Mahomet doivent lui trouver d'urgence un remplaçant. Ils pensent à son fils, c'est logique. Mais Jésus a trop de travail et suggère un casting. Après tout, comme métier, Dieu, c'est pas sorcier.»

9782211051835.gifLe Jardin de Beamon, mars 1999, 72 pp. - 6,50€
«Dans un jardin, un être étrange s'écrase. Dans sa chute, il casse un de ses talons aiguilles. Le propriétaire du jardin apparaît. C'est le docteur Beamon. Il demande l'identité de son visiteur qui prétend s'appeler l'Ange-Lyre et qui s'étonne de sa chute, lui qui a l'habitude d'assurer son pas. L'ange regarde le ciel. Il doit trouver le moyen de remonter. En attendant, il discute avec le docteur et conclut assez rapidement que ce docteur est dingue…»

Petits mélancoliques.gifLes Petits mélancoliques, sept. 1999,  96 pp. - 6,70€
«Petit Tom est malade de mélancolie. Ce matin-là, il se réveille, certain qu'il va mourir. Ses frères Loup et Tigre, malgré leur chagrin, finissent par le croire. En compagnie d'un acteur et vieil ami, Mite l'Ermite, ils offrent à Petit Tom le plus beau jour de sa vie. Pendant ce temps, Le Vautour, La Tempête et Le Marchand de sable guettent leur jeune proie.»

 

Autres éditeurs…

Histoires célèbres.jpgHistoires célèbres et inconnues
Illustrations Louis ARENE, éd. Gallimard Jeunesse - Giboulées, nov. 2007, 92 pp. - 13€
Où l'on apprend que Gulliver avait un lampadaire, tandis que cendrillon était pourvue d'un édredon et que Casanova eut une histoire d'amour avec Angela, une tortilla, «une très jolie part de tortilla, triangulaire et pas trop grasse pour une omelette aux patates.» Trois histoires aussi loufoques et méconnues que leur personnage sont célèbres!

Théâtre en cpourt3.jpgThéâtre en court 3 : quatre pièces à lire, à jouer dans le cadre du projet Si j'étais grand, rêves et utopies d'une enfance d'aujourd'hui, avec Sylvain Levey, Françoise Pillet et Karin Serres
éd. Théâtrales, coll. Théâtrales jeunesse, mai 2009, 120 pp. - 10€
Recueil de quatre pièces courtes écrites par quatre auteurs aux univers variés, et jouées en Aquitaine et Midi-Pyrénées par la Compagnie du réfectoire.

 

Pour les adultes

Aux éditions de L’Arche
33 derniers soupirs: pièce pour un seul personnage
, juillet 2001, 61 pp. - 22,50€
Autour de ma pierre il ne fera pas nuit. Suivi de La dernière balade de Lucy Jordan
, coll. Scène ouverte, mai 2003, 112 pp. - 11,50€
C’est ainsi, mon amour, que j’appris ma blessure. Le Laveur de visage. L’Actrice empruntée, coll. Scène ouverte, janvier 2004, 92 pp. - 10€
Le Diable en partage. Kids, soll. Scène ouverte, avril 2002, 156 pp. - 13€
Eileen Shakeaspeare. Pollock, coll. Scène ouverte, mars 2009, 112 pp. - 10,50€
Exeat. Je rien Te deum, coll. Scène ouverte, mars 2005, 84 pp. - 10€
Faire l’amour est une maladie mentale qui gaspille du temps et de l’énergie, coll. Scène ouverte, février 2008, 92 pp. - 11€
Graceful, sept 2005, 185 pp. - 13€ (poésie)
L’Inattendu, coll. scène ouverte, mars 2001, 48 pp. - 7,50€
LIsbeths, coll. Scène ouverte, juillet 2006, 60 pp. - 9€
Marcia Hesse, coll. Scène ouverte, sept. 2005, 90 pp. - 10€
Percolateur blues. Suivi de La Semeuse, coll. Scène ouverte, sept. 2001, 92 pp. - 10€
Ma vie de chandelle, coll. Scène ouverte, janvier 2004, 64 pp. - 10€
Salât Al-Janâza. Suivi de Je peindrai des étoiles filantes et mon tableau n’aura pas le temps. Suivi de Faxxman, coll. Scène ouverte, avril 2005, 166 pp. - 13€
Tasmanie, coll. Scène ouverte, février 2007, 107 pp. - 11€
Veux-tu ?, avril 2004, 136 pp. - 12€ (poésie)

Traduction... de l'anglais
Face de cuillère
, Lee HALL, traduit de l’anglais, février 200’, 56 pp. - 8€
Traductions… de l'espagnol
La Maison de Bernarda Alba: drame des femmes dans les villages d’Espagne
, Federico GARCIA LORCA, déc. 2004, 64 pp. - 12€
Noces de sang, Federico GARCIA LORCA, oct. 2005, 72 pp. - 12€
Pleurs pour Ignacio Sanchez Mejlas, Federico GARCIA LORCA, janv. 2006, 52 pp. - 9,50€
Un cigare dans la bouche de Tolstoï, Nilo CRUZ, coll. Scène ouverte, juillet 2009,  77 pp. - 12€
Yerma, Federico GARCIA LORCA, juin 2007, 91 pp. - 12€

Aux éditions Espace 34
Caravanes, avec Rémi De Vos, Emmanuelle Marie et Pauline Sales, coll. Espace Théâtre, mai 2005, 93 pp. - 11€

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17/01/2010 | Lien permanent

Henri Meunier #1

meunierportrait.jpgParce que nous aimons tout simplement son travail, ses textes poétiques, amoureux, engagés ou terriblement drôles, ses illustrations rétro, ses traits caricaturaux, ses collages ou ses peintures grasses (sa palette est large tant dans l’écrit que dans l’image)... Une occasion de redécouvrir l’ensemble de son travail et de partager une rencontre dans son atelier.

Henri Meunier : entretien (jeudi 2 juin 2005)

...où l’on découvre un auteur "plus doué pour se perdre dans le brouillard que pour aller droit vers l’objectif", un adepte des "balades sensibles" ; un auteur qui croit moins en la naïveté des enfants qu’en la profondeur de leurs sentiments... et nous confirme, radieux, la naissance imminente du Petit Poucet.

Repères
Je suis d’abord venu à l’écriture, même si c’est un peu paradoxal puisque mes études en arts plastiques m’auraient plutôt poussé à faire du dessin. L’illustration, ce n’est pas quelque chose que je maîtrise naturellement, c’est quelque chose que je suis en train d’apprendre. Quand la passion du livre pour enfants m’est venue, j’ai commencé par ce qui était le plus naturel pour moi, l’écriture. D’ailleurs, j’écris des textes pour apprendre à illustrer. J’en écris aussi pour d’autres parce que j’adore le travail d’illustrateur de gens comme Régis (Lejonc), Nathalie Choux, Anouk Ricard et d’autres.

Les livres pour enfants
Pour moi, il y a eu clairement un déclic. Je ne les connaissais pas et je ne m’y intéressais pas particulièrement jusqu’à 24 ou 25 ans. En revanche, j’aimais beaucoup la poésie et la littérature en général. Je traînais dans les allées du Salon du Livre de Bordeaux, au Hangar 5 à l’époque, et en cherchant des textes de poésie, je suis tombé par hasard sur les éditions du Rouergue qui éditaient leur premier livre pour enfants : Jojo la Mache. Ça a été une grande claque pour moi. J’ai trouvé que c’était un livre très poétique, très profond, très beau. Il y avait une trentaine de mots seulement, mais bien choisis, comme dans une poésie, avec un rythme superbe, une impression de légèreté et de profondeur à la fois. À partir de là, j’ai commencé à mettre mon nez dans les livres pour enfants. Ça a commencé à me passionner. Ceci dit, la littérature enfantine qui me passionne, reste un peu celle-là. Il y a des livres pour enfants qui ne m’intéressent pas du tout, ceux qui sont un peu pédagogiques ou éducatifs ; ce n’est pas ma tasse de thé. Je préfère ceux qui sont véritablement du côté littéraire. Après cette rencontre avec un livre, j’ai beaucoup fréquenté les librairies et j’en ai trouvé plein d’autres formidables, y compris certains que je lisais quand j’étais petit et que j’ai redécouvert, comme Les Trois Brigands de Tomi Ungerer, que je continue à trouver sublime. Tristement, entre mes 10 ans et mes 25 ans, ces livres, je les avais oubliés.

Les éditions du Rouergue
Très vite, après être tombé sur les premiers livres des éditions du Rouergue et avoir commencé à lire de cette littérature, je me suis dit que j’allais essayer moi aussi d’en faire. J’ai écrit mes premiers textes pour apprendre, me chercher, des textes que je n’ai pas envoyés. Ensuite les parcours de vie, les parcours professionnels ont fait que j’ai travaillé pendant six ans dans une association engagée dans le travail social et dans laquelle j’avais déjà agi auparavant. J’ai donc mis cette idée de faire des livres de côté pendant six ans, tout en restant passionné par les livres pour enfants : je donnais de temps à autre des coups de main à la librairie Oscar Hibou, entre autres pendant le Salon du Livre de Bordeaux. Par ce biais, j’ai rencontré Régis Lejonc. Il se trouvait que Régis était co-auteur d’un des livres qui reste pour moi l’un des plus beaux qui ait été faits, Icare. J’avais donc beaucoup d’admiration pour son travail en général et pour ce livre-là en particulier. On est devenus amis. Je suis allé repêcher dans mon ordinateur de vieilles histoires que j’avais écrites et je les lui ai montrées. Une de ces histoires l’a touché et il a eu envie de l’illustrer. De voir que quelqu’un dont j’aimais le travail appréciait mes mots, ça a relancé mon envie d’écrire. Je m’y suis donc remis et j’ai envoyé ces textes nouveaux à Olivier Douzou, le directeur des éditions du Rouergue et l’auteur de Jojo la Mache. Par chance, il m’a répondu.J’avais envoyé quatre textes et deux ont retenu l’attention d’Olivier Douzou. Un est devenu mon premier livre (Le Paradis). J’avais joint au texte la description des images, absolument nécessaire pour comprendre ce projet, comme souvent dans les albums illustrés : la moitié de l’histoire et de ses éléments de compréhension est dite dans les images seules, l’autre moitié dans le texte lui-même. C’était donc une sorte de storyboard. Et puis il y avait un autre texte, plus dans la veine de La Mer et lui, auquel je n’avais pas joint de description d’image et qui finalement ne s’est pas fait, parce qu’on a pas réussi à trouver la bonne voie pour l’illustrer. J’ai suggéré des pistes qui ne lui ont sans doute pas paru bonnes. Olivier pensait que le livre ne pourrait pas fonctionner.

La collaboration avec un illustrateur
Le travail d’un illustrateur peut m’inspirer des textes, c’est le cas par exemple de La Mer et lui, que j’ai écrit spécifiquement parce que je rêvais de voir des images de Régis sur ce thème-là. C’est aussi le cas de La Môme aux oiseaux, même si je ne l’ai pas écrit pour lui au départ - c’est parti d’un dessin de Béatrice Alemagna, pour laquelle j’ai aussi beaucoup d’admiration. Dans ces cas précis, ce sont des images de ces illustrateurs qui ont déclenché l’écriture du texte et l’envie de mettre des mots sur des images de leurs mains, qui n’existent pas encore, mais que j’imagine. Bien entendu, les images que j’imagine en écrivant ne sont jamais les images que les illustrateurs réalisent finalement... et heureusement !Sur des projets comme ceux que l’on a réalisés avec Régis, je n’associe pas au texte des descriptions d’images. Parce qu’il s’agit de textes qui exigent une interprétation de la part de l’illustrateur, des textes où il n’y a pas de faits, de personnages ou d’éléments narratifs précis à mettre dans l’image, indispensables à la cohérence du propos. Il s’agit plus d’une balade sensible que d’un récit. Dans ce cas, suggérer des images, ce serait appauvrir le livre à venir. Ce serait encadrer la ballade de l’illustrateur et se priver de son talent d’auteur, se priver de notes qui n’appartiennent qu’à lui, que je ne connais évidemment pas à priori, sur cette partition précise que nous tentons d’écrire ensemble, et que l’on découvre en partie au moment où elle se crée. Du coup, on discute beaucoup ensemble, pendant le processus qui aboutira au livre, autant des mots que des images.Pour d’autres livres, la description des images s’impose parce qu’il n’existe pas d’histoire sans elle. Pour donner un exemple, dans Le Paradis, le texte commence par une phrase du type de "ce 22 décembre, Josette a un pressentiment désagréable, elle part sans demander son reste". Si je ne précise pas dans la description de l’image qu’il s’agit d’une dinde, que la fête de Noël se prépare, que les couteaux s’aiguisent, cela n’a aucun sens. Cette description reste sommaire et évidemment, heureusement, Anouk Ricard a pris beaucoup de liberté. Je décris juste les éléments indispensables à l’histoire pour qu’elle puisse entreprendre son travail d’interprétation. De toutes les manières, dès que le projet démarre, tout est discutable, autant les mots que j’emploie que le découpage du texte, et on essaie de vraiment de construire le livre à deux. Au final, le livre ressemble à tout autre chose que ce que j’imaginais au départ. C’est l’intérêt même de ces collaborations. Quand les éditions du Rouergue ont reçu mes premiers textes, il n’y avait pas d’illustrateurs associés aux projets. Olivier Douzou m’a dit : " Ce texte-là, je le vois illustré par telle ou telle personne ". Il se trouve que je connaissais leur catalogue et que dans ces premières propositions, il y avait Anouk Ricard. J’ai pensé qu’elle serait celle qui apporterait le plus à ce projet-ci, Olivier Douzou le lui a soumis, et voilà comment les choses se sont faites. Maintenant, le plus souvent, nous présentons en complicité avec un illustrateur des projets plus aboutis, pensés ensemble. Chez certains gros éditeurs, les auteurs postent leurs textes et s’ils sont retenus, ils reçoivent leur livre finalisé, illustré, maquetté et imprimé, sans qu’ils n’aient rien vu depuis l’acceptation de leur texte. Ils ne peuvent pas œuvrer de la même manière sur le lien texte-images. Cela ne m’intéresserait pas du tout travailler de cette façon-là. De fait, je travaille avec des éditeurs (Le Rouergue, Thierry Magnier, Le Poisson soluble) qui tiennent le plus souvent à ce que le livre soit le travail et le fruit de deux auteurs, qu’il soit lié à la négociation et aux envies des deux.

Les éditions du Rouergue # 2
C’est un peu ma maison-mère. C’est un rapport simplement et bêtement affectif : c’est grâce aux éditions du Rouergue que j’ai eu envie de faire des livres pour enfants, donc c’est important pour moi de travailler avec eux. Au-delà de ça, c’est une maison qui fait les livres qui me plaisent. Ils ont une ligne de conduite que je trouve très respectueuse des enfants. Ils ne cherchent pas à faire "des livres pour enfants" mais de la littérature enfantine. Ce n’est évidemment pas le seul éditeur dans ce cas-là, mais il se trouve que c’est le premier qui m’ait fait rêver.

Livres pour enfants / Littérature enfantine
Le distinguo entre les deux, pour moi c’est avant tout une question d’intentions au départ. C’est comme à la télévision lorsqu’on fait des programmes à l’attention d’un public défini à l’avance, en disant : " Le public est comme ça, comme ça et comme ça ". L’émission doit tenter de répondre à cette attente-là.
On peut essayer de savoir comment est " l’Enfant ", qu’est-ce qu’il attend et essayer de répondre à cette attente. Moi " l’Enfant ", je ne le connais pas et je n’ai pas envie de le connaître. Cela me paraît un peu stupide de se dire qu’il existe un modèle, une sorte de moyenne. Je tente de m’adresser à des individus et ces individus, par force, me sont des inconnus. Je ne me préoccupe donc absolument pas de ce qu’ils peuvent attendre ou pas. J’adopte la démarche inverse, qui est de proposer une histoire qui plaira ou pas. Je tiens à avoir une démarche à mes yeux d’ordre artistique, liés à l’expression de soi. Ensuite, la réalisation, c’est un peu de l’artisanat. Mais pour arriver à cet artisanat, je n’ai pas envie d’adopter une démarche commerciale a priori. Et beaucoup de livres pour enfants ne semblent pas être issus d’une impulsion créative, mais plutôt commerciale ou éducative. Je ne critique pas les livres " éducatifs ", ils existent et c’est bien, mais ce ne sont pas ceux que j’ai envie de faire. Et ce n’est pas non plus ceux que j’ai envie de lire le plus souvent.
Dans la littérature adulte, je peux trouver absolument tout ce que je cherche : des livres pour apprendre, mais aussi des livres pour rigoler bêtement, des livres pour rigoler intelligemment, de l’émotion pure, des témoignages, des polars, etc. En littérature jeunesse, jusqu’à une époque relativement récente, ce n’était pas le cas. Il y avait presque exclusivement des livres pour apprendre, des contes, des récits édifiants. À côté de cela, une espèce de no man’s land rarement emprunté, celui du livre pour le seul et pur plaisir de lecture. Cette étendue infiniment vaste fait encore peur je crois et les excursions n’y sont pas encore aussi courantes et légitimes que je le souhaiterais. Pas seulement en tant qu’auteur, surtout en tant que lecteur.

Toc ! Toc ! Toc !
J’avais envie de faire un livre pour la collection " Têtes de lard ", parce qu’elle accueille des livres que j’aime infiniment. Et elle correspond à l’idée que je me fais de livres intelligents et respectueux pour les tout-petits. C’est probablement une question qui va m’habiter quand je vais avoir terminé le livre que je suis en train de faire actuellement. J’ai envie de m’adresser, plus profondément que je ne l’ai fait jusqu’ici, à l’imaginaire des tout petits. Ce qui me gênerait par exemple, c’est qu’un de mes livres, pensé spécifiquement pour s’adresser à des enfants de deux ans et moins, soit lu par ces mêmes enfants des années après et qu’ils le trouvent nul. Ça, ça m’embêterait. C’est vrai que dans Toc ! Toc ! Toc !, il n’y a qu’un niveau de lecture, mais je me dis que si le principe du livre m’amuse, il amusera aussi peut-être d’autres adultes et des enfants plus grands. Je ne sais pas ce qui amuse les enfants. En revanche j’ai des neveux et nièces, des enfants autour de moi (le grand âge me guettant, ce n’est plus très rare !). Ces enfants-là ne s’amusent pas toujours des mêmes choses. Mes livres font rire certains d’entre eux, mais pas tous. C’est quelque chose de singulier, l’humour. Chez les enfants aussi. Ça se voit d’ailleurs assez vite les différences d’humours chez les enfants : ceux qui essaient de faire rire les adultes, ceux qui n’essaient pas mais qui rigolent aux blagues, et puis ceux qui n’ont pas trop envie de rire et qui préfèrent regarder une coccinelle qui se barre dans les champs. Le seul de mes livres qui parte de quelque chose que j’ai observé chez tous les petits enfants que j’ai rencontrés, c’est Le Cri, le plaisir de reconnaître un animal et de poser un cri dessus.

Le processus de fabrication des livres
En ce qui me concerne, le temps de réalisation est à peu près toujours le même. Ce qui peut être plus long, c’est de faire accepter un texte qui paraît plus difficile qu’un autre. C’est beaucoup plus facile de proposer Toc ! Toc ! Toc ! à un éditeur que La Mer et lui.
Mais, et c’est là où on en vient à l’artisanat, le temps de réalisation est à peu près le même d’un livre à l’autre : une page est une page et je mets toujours à peu près le même temps pour la faire. Par nature, je pense que j’ai plus d’aisance à réfléchir sur des livres comme La Mer et lui ou Ronde de nuit, qui ont une veine plus poétique, que des livres comme Toc ! Toc ! Toc !, où il faut absolument que ce soit efficace, qu’on ne se perde pas, parce que c’est une blague et qu’il ne faut pas traîner quand on raconte une blague. Je crois que je suis naturellement plus doué pour me perdre et pour marcher dans le brouillard que pour aller droit vers l’objectif.

Le travail d’illustrateur
Il y a des choses qu’on peut apprendre de façon claire dans l’illustration, alors que c’est peut-être plus flou dans le domaine de l’écriture. Dans l’illustration, il y a des repères, des codes visuels, etc. Assez vite, j’ai essayé de m’écrire des histoires pour pouvoir entamer ce travail-là sans me mettre trop en danger. Pour Méêêêtro boulot, l’idée n’était pas de le dessiner au départ. Une fois que je l’ai eu écrit, je me suis dit : " c’est graphiquement un bon exercice de style, qui repose essentiellement sur l’exploration d’une idée visuellement simple. Même si je rate complètement l’illustration, la lecture du livre ne sera pas rendue impossible par mes maladresses. " Alors je me suis lancé. J’ai commencé comme ça. Quand j’ai une histoire qui me semble à ma portée graphiquement, je me la garde souvent.

Le style et les techniques graphiques
Chaque fois que je suis amené à illustrer une histoire, je me demande quelle technique pourrait servir au mieux cette histoire et comment elle va, elle aussi, participer à la narration. C’est l’un des principes fondateurs d’un éditeur comme Le Rouergue. Le style du dessin, les choix typographiques, le choix du papier, le format du livre participent à sa réussite narrative. Mes questions sont donc les suivantes : est-ce qu’il faut un dessin tout simple, un dessin dont la lecture doit être rapide et synthétique ? Est-ce qu’au contraire, il faut qu’on se perde un peu dans l’illustration, parce que la lecture du livre doit être plus sensible ? Dans le projet que je suis en train de faire, l’illustration sera plus cérébrale parce que l’histoire fait appel à pas mal de références liées aux contes de Perrault. Ça me semble plus riche si on s’arrête et si on cherche à interpréter des images qui ne livrent pas leur sujet directement. Donc pour moi, la technique vient de ça : quelle est l’histoire à raconter ? C’est comme ça que pour Ernest, j’ai adopté une technique qui rappelle les imprimés des années 1930, avant l’imprimerie Offset. Et c’est une technique que j’ai reprise dans La Famille Ogre, un livre inspiré de vrais jeux de cartes des années 1950. Ce choix ne s’opère pas ou peu par un processus intellectuel. Concrètement, je pars d’une histoire et je procède à des essais. Quand les essais me paraissent concluants, je les adopte. La cohérence ou l’incohérence du choix d’une technique et d’un style d’illustrations avec l’histoire à raconter ne m’apparaît généralement qu’après ces essais préalables. Pour ce qui est de Ronde de nuit, la matière, les coups de pinceaux sont là pour arrêter le regard, pour qu’une lecture rapide des images ne soit pas possible parce qu’elle ne correspond pas au rythme du texte, qui est plutôt lent et contemplatif. Et le travail typographique fait par Célestin participe aussi de cette lecture là.

Le projet en cours : L’Autre Fois
C’est une histoire inspirée des contes de Perrault, que j’aime beaucoup, sinon dans leur forme du moins, toujours par ce qu’ils offrent en pâture à mon imaginaire. Dans L’Autre Fois, il s’agit des frères Poucet qui remontent Park Avenue à New York. À chaque croisement de rues ils sont confrontés à un autre conte de Perrault qui les absorbe et ils disparaissent, les uns après les autres, dans des conditions tantôt dramatiques, tantôt tout à fait agréables. Au final, il ne reste plus que Poucet, à mes yeux le plus beau personnage de Perrault. Je me permets de penser que c’est aussi celui que Perrault préférait, même si c’est un abus de mon pouvoir de lecteur !
Ce qui motive ce livre est lié à ma lecture de ces contes. Pas tellement ce que ces contes m’ont apporté mais plus simplement le fait de les lire. En quelque sorte, que ces contes soient encore lus aujourd’hui induit que Poucet n’a pas trois cents ans mais qu’il vient de naître. À chaque nouvelle lecture, il est là, propre comme sous neuf et aussitôt il commence à se perdre pour la première fois. C’est donc un personnage contemporain. Le projet est en cours, mais pour ce qui est des illustrations, il s’agit de transferts au trychlo sur du papier de soie, avec aussi de la peinture : beaucoup de mélanges, un jeu sur les transparences et les superpositions. Un palimpseste donc, qui correspond à ce que je ressens des contes : trois cents ans de couches culturelles qui se sont apposés les unes sur les autres. On aura donc à la fois un New York réel - les immeubles représentés existent vraiment - cohabitant avec d’autres représentations de la ville qui seront très symboliques, quasi abstraites.

Le travail à l’ordinateur / à la main
J’utilise l’ordinateur pour ce que je ne saurais pas faire à la main. Il y a beaucoup de choses difficiles à faire à la main et simples à exécuter à l’ordinateur : les à-plats par exemple, ou certains collages. Avec l’ordinateur aussi, on peut toujours revenir en arrière, c’est très sécurisant. C’est donc un grand confort pour les gens comme moi qui, pour chaque livre, cherchent quelque chose de différent et qui se cherchent encore également du point de vue de l’illustration. Mais ce confort est aussi un piège. J’aime aussi beaucoup le côté artisanal du dessin et je le ressens plus à la main qu’à l’ordinateur. Donc il y a certains livres que je m’impose de ne faire qu’à la main. C’est le cas sur L’Autre fois.

Les interventions en classe
C’est souvent à l’initiative d’organisateurs de salons ou d’instituteurs. Ça m’apporte beaucoup : quand je dis que je ne tiens pas compte du public et des gens à qui je m’adresse quand j’écris des livres, c’est vrai. Mais une fois que les livres sont publiés, en revanche, comme je les ai fait pour les enfants, ça m’importe vraiment d’aller en discuter avec eux. Et puis il y a d’autres choses qui ne sont pas directement liées aux livres mais qui participent à mon envie d’aller dans les écoles : dans l’ensemble, je n’ai pas été très heureux dans le système scolaire. Je n’y ai pas trouvé cette part de plaisir qui me paraît pourtant essentielle à la transmission, y compris pour ce qui concerne la lecture. J’ai perdu une quinzaine d’années de lecture que j’aurais pu avoir quand j’étais élève, tout simplement parce que j’associais la lecture à du travail. Quand je vais dans des classes, je me dis qu’il y a des enfants qui, comme moi autrefois, ne sont pas forcément heureux sur les bancs de l’école, ou qui n’ont pas du tout entendu jusqu’à présent que la lecture pouvait être un plaisir pur et égoïste, et que ça n’avait rien à voir avec le travail. Souvent d’ailleurs, quand je me rends dans une classe, ce n’est pas seulement pour parler de mes livres, j’y vais avec des livres de poésie, des livres d’auteurs qui me touchent et dont je sais qu’ils peuvent toucher des enfants, comme Tardieu. J’essaie de faire partager mes plaisirs de lecture et de répondre aux questions que se posent les enfants. Pour beaucoup d’enfants, un livre c’est un peu sacré, et les auteurs c’est un peu mort. Moi, j’essaie juste de montrer que les auteurs ne sont pas forcément morts et qu’un livre c’est tout sauf sacré. Les enfants m’aident beaucoup aussi à comprendre les livres que je fais. Quand j’ai terminé un livre, si j’en ai fait le tour, si j’ai compris tout de l’histoire, c’est qu’il s’agit simplement d’un livre pour s’amuser, comme Toc ! Toc ! Toc ! ou Quand arrive l’hiver.
Ce n’est pas forcément le cas de livres comme La Mer et lui ou Ernest, où une grande part est volontairement laissée aux lecteurs, qui en deviennent aussi auteurs en quelque sorte. Et cette part, je ne la connais pas encore avant d’en avoir discuté avec les enfants, mes lecteurs. Ce qu’ils ont lu, ressenti, imaginé, ça me met quelquefois une claque, ça m’impressionne, ça me fait réfléchir. Je ne crois pas que les enfants soient naïfs, je les trouve au contraire extrêmement profonds, y compris dans l’expression de leurs sentiments.

Propos recueillis par Boris Barbiéri et Marie Buraud, mai 2005.

par Comptines & Compagnie

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17/12/2008 | Lien permanent

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