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Rechercher : Le Grand livre pour sauver la planète

MOI, JE SAIS - MON GRAND ÉLÉPHANT

doudou,animal de compagnie,suèdealbums tout carton
de Sara GIMBERGSSON
Traduits du suédois par Marie Valera
Éd. Cambourakis, novembre 2017 - 9€

Voilà deux petits albums cartonnés qui installent définitivement, s’il en était encore besoin, les éditions Cambourakis parmi les éditeurs jeunesse qui comptent. Une fois encore, ces deux petites merveilles nous viennent de Suède. Un pays extraordinaire où les papas sont en cuisine pendant que les mamans ont le regard rivé sur l’écran de leur ordinateur portable (Moi, je sais) et où les familles sont métissées (Mon grand éléphant).

Dans Moi, je sais, une enfant nous parle de l’incompétence avérée de ses parents quand il s’agit de comprendre les besoins du chat de la maison et par là… de sa propre omniscience. C’est sans doute oublier que les enfants ne changent que rarement les litières mais cette petite histoire courte met l’accent sur ce lien si particulier qui unit souvent les enfants à leur animal familier. Un lien que les adultes ignorent, un peu comme si le langage de l’enfance, oublié par les adultes, les rapprochaient de nos amis à quatre pattes.

doudou,animal de compagnie,suèdeMon grand éléphant, nous parle d’une autre réalité bien connue des tout-petits : le doudou. Tout petit, le soir quand on ils le serrent dans leurs bras mais immense dans leur cœur. Bien plus grand que tout ce qui les entoure, la maison, la ville…

Deux albums qui par leurs images colorées et leurs personnages - humains - un peu patauds, ont l’air de ressembler à ce que nous connaissons déjà mais sont pourtant bien originaux dans (l’immense) proposition éditoriale.

Deux albums à savourer avec les plus petits sans gâcher le plaisir des grands.

Ariane Tapinos (octobre 2017)

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30/10/2017 | Lien permanent

LA VÉRITÉ SUR LES GRANDS-PARENTS

VéritéSurGrandsParents2019.jpgalbum
Elina ELLIS
Traduit de l’anglais par Camille Guénot
Éd. Kaléidoscope, février 2019 – 13,50€

Ces grands-parents là sont « vraiment très vieux. Ils ont des rides, pas beaucoup de cheveux et de drôles de dents. » Pour autant… ils déjouent tous les stéréoptypes. Ils font du grand-huit, du skate, de la danse… Ils jouent sur des consoles, utilisent des ordinateurs, aiment la musique (et la pratique), les voyages (interstellaires)…  Surtout, ils rient beaucoup et s’aiment énormément.

Alors oui, ils « sont vraiment très vieux », pas tellement comme les grands-parents d’aujourd’hui qui à soixante-dix ans ressemblent aux personnes de cinquante ans d’il y trente ans mais pas non plus comme les grands-parents d’hier*. MoiGrandMère.jpgAlors que Gallimard jeunesse réédite, quarante ans après sa parution, le premier album de Pef : Moi, ma grand-mère… (Gallimard Jeunesse, 2018, première édition, La Farandole 1978) on mesure le chemin parcouru. Dans cet album, on trouve d’un côté, des grands-mères extraordinaires : écrivaine, exploratrice, capitaine de bateaux… de l’autre, celle du petit narrateur qui « sait faire de bonnes tartines de beurre avec des petits morceaux de chocolat dessus » et ça, c’est quand même le mieux.

Aujourd’hui, pour montrer des grands-parents, il faut encore en faire des vieillards (un peu comme les bibliothécaires à lunettes et chignon) mais ce qui est vraiment mis en avant c’est leur manière d’être présents au monde, de ne renoncer à aucun des plaisirs de la vie. Et si la 4e de couverture les monte un peu fatigués, c’est un juste contraste avec la couverture sur laquelle ils apparaissent sautant sur un trampoline avec leur petit-fils. On le serait à moins…

Ariane Tapinos (avril 2019)

*C’est peut-être aussi un effet de la traduction. En effet, le titre anglais est : The Truth about Old People. Littéralement : la vérité sur les personnes âgées…

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29/04/2019 | Lien permanent

GRAND-PÈRE ET LES LOUPS

Grand-père et les loups.jpgroman
de Per Olov ENQUIST
Traduit du suédois par Agneta Ségol
Éd. La Joie de Lire, août 2007
126 pages – 7,90 €

Mina, six ans, se réveille au beau milieu de la nuit après qu’un crocodile lui ait mordu les fesses. Décidant qu’un tel événement mérite bien quelques hurlements, elle tente d’ameuter ses parents inconscients du danger. Mais les adultes ne savent dire qu’une chose le dimanche, même quand le soleil est enfin levé : « … essaie de comprendre, sois gentille, je suis fatigué  ».Personne ne semble se soucier d’un dangereux crocodile échappé d’une chemise Lacoste, rôdant dieu sait où dans la maison et prêt à dévorer Mina.Une seule solution : téléphoner à grand-père qui est toujours d’excellent conseil. Grand-père comprend tout de suite le problème, il préconise : a) de trouver un protecteur pour Mina (du genre canidé), b) de vaincre sa peur en faisant quelque chose de dangereux, par exemple, marcher jusqu’au sommet de la montagne aux trois grottes.
C’est ainsi que Mina, accompagnée de sa petite sœur, de ses deux cousins, de grand-père et de la chienne Mischa, se retrouve en route pour une expédition pleine d’imprévus plus ou moins réjouissants…

Un grand-père un peu déjanté, des chiens fidèles, des loups et des ours, de méchants braconniers et même un hélicoptère se croisent dans ce récit d’une expédition en montagne qui n’a rien de la balade. Per Olov Enquist signe ici un vrai petit roman d’aventures sans doute un peu autobiographique (si on en croit les dédicaces). Un roman qui sent bon les vacances et donne envie de remplir son sac à dos pour  partir à l’assaut des sommets.

Nathalie Ventax (première publication : 2007)

 

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14/07/2018 | Lien permanent

LE LIVRE QUI T'EXPLIQUE ENFIN TOUT SUR LES PARENTS

humour,famille,parentsDocumentaire (humoristique) de Françoize BOUCHER
Éd. Nathan
Janvier 2012, 120 pages – 10 €

Un petit livre pour tous, parents et enfants! «À dévorer en famille», sans retenue, pour de bons moments de mise à distance – parfois nécessaire – de rires partagés sur les rapports parents enfants.

Une explosion de couleurs vives, de dessins humoristiques, de courts textes percutants, tellement réalistes que l’on ne peut que se retrouver dans ces instantanés de vécu quotidien.

Chacun y trouvera beaucoup de plaisir.

Josuan (février 2012)

 

 

 

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07/04/2012 | Lien permanent

LE MEILLEUR LIVRE POUR APPRENDRE À DESSINER UNE VACHE

humour,vache,crocodilealbum (hilarant)
de Héléne RICE & Ronan BADEL
Éd. Thierry Magnier, septembre 2014 – 10,90€

« Il existe deux techniques pour dessiner une vache » et, à en croire Hélène Rice et Ronan Badel, toutes deux impliquent de dessiner… un crocodile ! Que ce soit une vache qui ressemble furieusement à un gros saurien tout vert (ici carrément fluo) ou une vache qui, une fois engloutie par un crocodile, retrouvera l’air frais et la liberté grâce à quelques coups de gomme. « Moralité pour dessiner une vache… Il suffit d’effacer le crocodile qui se trouve autour ». Le mode d’emploi est donc simple mais pas sans danger.

Voilà un album aussi réjouissant qu’hilarant. Avec son petit format (10x20 cm) à l’italienne et qui s’ouvre par le haut pour former un carré, ses pages grèges et ses images sans couleur, sauf le vert fluo du crocodile et une touche de jaune pour la fleur du pissenlit-attrape-vache, il ne ressemble à rien de connu jusque alors. Comme cette vache verte et enfantivore ne ressemble guère à ses cousines que l’on peut voir dans nos pâturages.

A moins… à moins d’un lointain cousinage avec un célèbre livre et un autre crocodile de littérature enfantine, le génial Les larmes de crocodile, d’André François, paru en 1956. Dans ce livre-ci, au format délirant pour mieux coller à son propos, il est question d’aller chercher un crocodile, au fin fond de l'Égypte, de le ramener en France, de l’héberger, de le nourrir… pour enfin savoir ce que sont ces fameuses « larmes de crocodile ».

Un animal qui décidément inspire toutes les fantaisies artistiques !

Ariane Tapinos (septembre 2014)

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03/10/2014 | Lien permanent

ABÉCÉDAIRES DU MONDE. GRANDE-BRETAGNE

Abécédaires du monde.gifAlbum
de Paul THURLBY.
T
raduit de l'anglais par Christine Billaux, préface de Pascale Cheminée.
Éd. Circonflexe, coll. Abécédaires du monde, octobre 2013 - 17€

Chaque lettre, écrite en capitale, figure dans une  illustration pleine page très colorée, au style « rétro-moderne », et renvoie classiquement à un mot  écrit en français,  mais aussi en anglais.

 L’ouvrage débute par une préface sur l’histoire de la langue anglaise.

En fin d’album, l’auteur illustrateur explique sa démarche de création et ses liens avec des internautes ; il signale son site de partage (ici).

Le choix de mots judicieux assortis d’images aux couleurs dynamiques apporte une réelle originalité à cet abécédaire bilingue.

Josuan (février 2014)Abécédaire Pays Bas.gif

Dans la même collection :
ABÉCÉDAIRES DU MONDE. Pays-Bas., Henriette Boerendans, traduit du hollandais par Félix Cornec et préfacé par Pascale Cheminée, éd. Circonflexe, mai 2012 - 15€

Du même auteur, à signaler, le très beau Vie sauvage, traduit par Christine Billaux, éd. Circonflexe, octobre 2013 - 13€

 

 

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18/02/2014 | Lien permanent

À LA PLAGE AVEC GRAND-PÈRE

grand-pere,plage,mer,étéAlbum de Stefan BOONEN (texte) & Marja MEIJER (illustrations)
Traduit du néerlandais
Éd. Clavis, juin 2012 – 12,99 €

Grand-père part à la plage avec ses sept petits enfants. Après un peu de barbotage et quelques pâtés de sable (avec grand-père sous le sable), c’est l’heure du goûter. Grand-père part chercher sept glaces et recommande aux enfants de ne pas s’éloigner en son absence. Mais le retour, sous le soleil, avec sept cornets de glace dégoulinants, n’est pas aisé et grand-père, parti dans le mauvais sens, a bien du mal à retrouver ses petits. Heureusement, les enfants suivent les traces de glaces dans le sable…

Au terme de cette journée à la plage, l'homme est tout a fait cuit et s’endort sur un fauteuil, à peine rentré à la maison, où grand-mère régale tout son petit monde de délicieuses crêpes.

À la tête de sa grande tribu, ce grand-père est décidément bien sympathique ! Il s’occupe de ses petits enfants en toutes saisons. Cette fois-ci, il brave le soleil, les parasols, le sable et se plie avec bienveillance aux lubies des enfants, pour leur plus grand plaisir et le nôtre.

Ariane Tapinos (Juin 2012)

À lire, des mêmes auteurs, Dans la neige avec grand-père (pour voir notre critique cliquer ici)

 


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06/07/2012 | Lien permanent

LA VÉRITABLE HISTOIRE DU GRAND MÉCHANT MORDICUS

Grand méchant Mordicus.jpgalbum
de Didier LÉVY & Marie NOVIRON (illustrations)
Éd. Sarbacane, 1er trimestre 2015 – 14,90€

Félix s’enfonce dans la forêt à la recherche de Mordicus mais chaque fois qu’il demande son chemin à l’un des habitants de la forêt, la réponse est assortie de menaces : Mordicus a tout l’air d’être un personnage très dangereux. Félix ne se laisse pas impressionner et poursuit sa route, toujours plus profondément dans les bois… jusqu’à ce qu’il trouve le sinistre Mordicus. Et là… Félix a une surprise pour le grand méchant loup. Une surprise qui commence avec le prénom de Melba, la fille aimée de Mordicus avec qui ce dernier a coupé les ponts il y a bien longtemps… 

Une belle histoire de famille où il est question de métissage, de brouille insurmontable et de réconciliation. Un parcours, presque initiatique pour le courageux Félix (qui a de qui tenir en matière de persévérance) qui peut se prêter à une première lecture pour des enfants déjà aguerris et qui seront séduits par les images aux couleurs acidulées, le texte amusant et joliment mis en page.

Ariane Tapinos (avril 2015)

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04/04/2015 | Lien permanent

LE MANTEAU DE MON GRAND-PÈRE

Le manteau de mon GP.jpgalbum
de 
Jim AYLESWORTH & Barbara McCLINTOCK (illustrations)
Traduit de l’américain par Catherine Bonhomme
Éd. Circonflexe, coll. Albums, août 2016 - 13,50€

Inspiré d’une chanson du folklore yiddish « J’avais un petit manteau », ce bel album, pourtant paru en 2014 aux Etats-Unis, se présente sous une forme un peu désuète mais pleine de charme qui n’est pas sans faire penser aux albums d’Uri Shulevitz. Il retrace l’histoire d’un homme ou plutôt du bout de tissus qui lui appartient et à partir duquel il confectionnera le manteau de son mariage, puis une veste, un gilet, une cravate et jusqu’au jouet de tissus de son petit fils qui finira en nid pour une famille de souris. Ce faisant, le temps aura passé, les générations se seront succédées et cet homme, arrivé en Amérique tout jeune et « avec trois fois rien dans ses bagages » d’immigrant sera devenu américain.

C’est là que réside l’originalité de cette nouvelle interprétation de cette chanson : alors que les versions précédentes (Le Schmat doudou, de Joëlle Jolivet, éditions Syros, 2009 et Joseph avait un petit manteau de Simms Taback, éditions Le Genévrier, 2011) insistaient sur le fait de grandir et les séparations qui en découlent, l’album de Jim Ayleswoth et Barbara McClintock met en avant le destin d’un immigré qui construit sa vie dans un nouveau pays à force de labeur. Un pays qui deviendra le sien et celui de sa famille. Dans chacune des versions cependant, il est question de transmission, puisque à la fin, du morceau de tissu, il ne reste rien « sauf cette histoire » !

Et ici… la recette des « Cookies de mon grand-père ».

Ariane Tapinos (octobre 2016)

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17/11/2016 | Lien permanent

Orphée Dilo et autres contes des Balkans | Livre-CD contes en musique

orphée dilo.gifRacontés par Muriel BLOCH | Illustrés par Gérard DUBOIS
Musique d’Eric SLABIAK
Éd. naïve | second semestre 2006 | 22 €

Sur les traces d’Orphée Dilo, le musicien fou des Carpates, ce très beau livre-disque nous entraîne sur les routes sinueuses des Balkans, cette «Macédoine» composée d’«un peu d’Orient, Juifs, orthodoxes,musulmans»… Terre de musique, de mélancolie et de joie, cette région du monde qui n’est ni tout à fait Europe, ni tout à fait Orient, fascine par son aptitude au bonheur mêlée à son sens du tragique. Les récits de fêtes alternent avec les histoires douloureuses. Comme dans les banquets tsiganes, la musique accompagne rires et larmes, dans ce voyage au cœur des légendes des «pays enveloppés de brouillard».
Les contes, racontés avec passion par Muriel Bloch, alternent avec les magnifiques musiques composées par Eric Slabiak, du groupe Les Yeux Noirs, et au milieu desquelles vient se nicher une chanson de Mélina Mercouri, sur une musique de Joe Dassin.
Les illustrations de Gérard Dubois sont autant de peintures dont la patine fait penser à des fresques un peu usées par le temps et les sentiments. Comble du raffinement, la maquette fait la part belle aux motifs inspirés des carreaux de ciment ou des étoffes d’Orient et concourt à faire de cet album un objet magnifique.

par Ariane Tapinos (jeudi 14 décembre 2006)

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05/12/2008 | Lien permanent

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